Vous recherchez une interface audio pour votre home studio, USB ou Thunderbolt ?
C’est parfait, nous allons voir ce sujet en détail dans cet article !
En effet, les interfaces audio, qui sont en fait des cartes son externes avec diverses fonctionnalités, sont essentielles en studio ou en home studio. Elles font tout simplement partie du matériel de base à avoir.
Mais quelle carte son choisir ?
Avez-vous besoin d’une carte son 8 entrées, ou bien 2 entrées suffiront-elles ?

Pourrez-vous utiliser telle ou telle interface audio pour enregistrer votre guitare ou votre voix ?
Autant de questions auxquelles il peut être difficile d’apporter la réponse lorsque l’on débute (ou tout simplement lorsque l’on cherche à changer de carte son).
Alors, pour vous aider, je vous propose cet article détaillé qui contient toutes les informations nécessaires pour que vous choisissiez le modèle d’interface audio qui vous convient.
Plus concrètement, nous allons aborder les thèmes suivants :
- A quoi sert une interface audio ?
- Comment choisir une interface audio de studio ?
- Les meilleures interfaces audio de (home) studio
- Tableau comparatif des meilleurs interfaces audio de home studio
- FAQ des cartes son externes
A quoi sert une interface audio ?
Avant toutes choses, prenons quelques minutes pour bien comprendre la place que prend l’interface audio dans un (home) studio.
Qu’est-ce qu’une interface audio ?
Une interface audio, si l’on simplifie au maximum, c’est un appareil qui sert de carte son.
Une carte son un peu particulière, ceci dit.
Déjà, elle est généralement externe – c’est-à-dire que vous allez la brancher en USB ou en Thunderbolt à votre ordinateur.
Et puis, c’est une carte son qui regroupe un certain nombre de fonctionnalités utiles pour enregistrer et mixer des morceaux : préamplis microphones, entrées pour brancher des instruments comme des guitares ou des synthétiseurs, préampli casque, gestion de signaux MIDI…
Bref, c’est un peu le cœur névralgique de votre (home) studio.

Vous pensez peut-être : « Oui, mais dans mon ordinateur, j’ai déjà une carte son – je ne peux pas l’utiliser ? »
La réponse est claire : « Non, c’est une mauvaise idée ».
Dit de façon simpliste, les cartes son montées dans les ordinateurs du commerce sont tout juste suffisantes pour écouter de la musique. Elles ne permettent pas, par exemple, d’enregistrer des instruments.
Pour travailler dans de bonnes conditions, vous avez donc absolument besoin d’une interface audio dédiée à une utilisation studio, avec la qualité et les fonctionnalités qui vont bien.
Dans la même idée, et sauf cas particulier, je vous déconseille d’utiliser des tables de mixage en home studio.
Quel usage allez-vous faire de votre interface audio ?
Maintenant que vous êtes convaincu(e), du moins normalement, de l’intérêt d’avoir une interface audio de qualité pour votre studio, posez-vous la question de la façon dont vous allez l’utiliser.
Êtes-vous un musicien solo, qui cherche juste à enregistrer sa guitare de temps en temps ?
Êtes-vous un songwriter, qui souhaite enregistrer ses compositions guitare/voix dans de bonnes conditions ?
Souhaitez-vous enregistrer un groupe complet avec batterie ?
Et puis, une fois que vous aurez branché votre future nouvelle interface audio à votre ordinateur, combien d’instruments différents prévoyez-vous d’enregistrer ?
Prenez en compte votre situation actuelle, bien sûr – mais réfléchissez également à votre situation future, dans deux ou trois ans.
Certes, c’est toujours un peu difficile de se projeter – mais si par exemple vous produisez de la musique électronique et que demain vous prévoyez d’acheter quelques synthétiseurs hardwares, alors prendre dès maintenant une interface avec des connectiques MIDI sera sans doute une bonne idée.
Comment choisir une interface audio de studio ?
Bien entendu, en fonction de l’usage que vous allez faire de votre interface audio dans votre (home) studio, donc en fonction de vos besoins, vous allez vous orienter vers un modèle différent.
Heureusement, la technologie a bien progressé ces dernières années, et il y a peu de modèles vraiment mauvais qui vous empêcheraient d’enregistrer votre musique dans de bonnes conditions – sauf si vous achetez de l’ultra entrée de gamme ou peut-être certains modèles vraiment obscurs.
Ceci dit, pour bien choisir votre prochaine carte son externe, il est essentiel que vous ayez en tête un certain nombre de critères.
Sinon, vous risquez de tourner en rond en lisant la myriade de commentaires disant tout et son contraire sur les forums ou autres groupes sur les réseaux sociaux.
Le nombre d’entrées analogiques
Pour moi, le critère à regarder en premier, c’est le nombre d’entrées analogiques présentes sur l’interface audio.
En effet, cela va conditionner, pour simplifier, le nombre de pistes (instruments, voix…) que vous allez pouvoir enregistrer en même temps.
Il y a trois type d’entrées (qui sont parfois regroupées via des connectiques « combo » XLR/jack) :
- les entrées microphone XLR — sur lesquelles vous allez brancher tout simplement vos microphones ;
- les entrées instrument ou DI — qui correspondent à des DI box intégrées, et sur lesquelles vous allez brancher typiquement vos guitares et vos basses ;
- les entrées ligne — sur lesquelles vous allez éventuellement brancher vos synthés mais aussi vos préamplis microphones externes, si vous en avez.
Notez au passage que les deux premières, a minima, disposent toujours d’un préampli intégré.

Pour plus d’info sur la différence entre ces trois types d’entrées, je vous conseille de lire mon article sur les niveaux audio en studio.
Pour bien choisir votre interface (et c’est pour ça qu’au chapitre précédent je vous ai fait réfléchir sur l’usage actuel et futur que vous imaginez avoir), il faut donc que vous déterminiez, grosso modo, combien d’instruments ou de voix vous allez enregistrer en même temps.
Généralement, on enregistre instrument par instrument.
Autrement dit, dans la plupart des cas, les interfaces audio à 1 ou 2 entrées suffisent pour une utilisation home studio.
Par contre, si vous souhaitez enregistrer un groupe tout entier (pour une ambiance « live ») ou par exemple une batterie (pour laquelle on utilise souvent plusieurs microphones), il faudra vous tourner vers une carte son externe possédant suffisamment d’entrées microphones.
N’oubliez pas également de vous procurer les bons câbles pour enregistrer.
Vous pensez que vous n’avez besoin que d’une entrée, par exemple juste pour enregistrer votre guitare ?
Un conseil : visez un peu plus grand et prenez une interface à deux entrées. On ne sait jamais, peut-être que dans quelques mois vous voudrez jouer avec un ami ou enregistrer votre voix en même temps…
L’alimentation fantôme (ou Phantom Power)
Certains microphones (principalement les microphones à condensateur) ont besoin d’être alimentés par un courant électrique qui est généralement de 48 Volts.
On appelle cela « l’alimentation fantôme » ou « phantom power » en anglais.
Peut-être qu’au début, vous n’en aurez pas besoin — suivant le microphone que vous utilisez.
Cependant, ne pas avoir cette option risque de vous limiter fortement si vous souhaitez compléter au fur et à mesure votre équipement.
Aussi, assurez-vous que l’interface audio que vous choisissez pour votre home studio possède cette option, qui est toutefois présente sur la plupart des modèles.
Le nombre de sorties analogiques
Le nombre de sorties est également important, mais en même temps c’est un critère beaucoup plus simple à concevoir et à analyser.
Les sorties analogiques vont vous servir à deux choses :
- soit à brancher vos dispositifs d’écoute ;
- soit à envoyer un signal depuis votre PC vers du matériel hardware type égaliseur, compresseur, etc.
Si vous n’utilisez pas de matériel de traitement audio particulier, ce qui est le cas de base pour la plupart des home studios, il suffit donc de définir combien d’écoutes vous allez brancher sur votre carte son externe.
Généralement, on utilise un casque et/ou des enceintes de monitoring.
Cela veut dire qu’a minima, vous devez avoir :
- une sortie casque
- deux sorties standard au niveau « ligne » (une pour chaque enceinte).
Et là, bonne nouvelle : c’est le cas sur quasiment toutes les interfaces audio de studio.
Soyez toutefois attentif(-ve) à la connectique pour ce qui est des enceintes de monitoring : préférez les interfaces vous proposant des sorties au format jack ou XLR, en évitant les cartes sons avec de simples sorties RCA.
D’ailleurs, même sur leurs modèles entrée de gamme, certains fabricants comme Focusrite ont commencé à remplacer les sorties RCA par des sorties jack :

La connectique MIDI
Si vous travaillez ou prévoyez de travailler avec des synthétiseurs hardwares, vous aurez besoin de gérer des signaux MIDI via vote carte son externe USB ou Thunderbolt.
Ne serait-ce que pour envoyer des notes depuis votre PC à vos synthés.
Aussi, soyez vigilant(e) sur la présence de ports MIDI (entrée/sortie) sur les interfaces audio : certains modèles n’en ont pas.
Ceci dit, ce n’est pas nécessairement un problème majeur : il existe différents câbles ou petites interfaces USB / MIDI qui vous permettront, en parallèle de votre interface audio, de connecter votre matériel hardware MIDI.
Les autres connectiques
Dans le monde de l’audio, il existe un nombre assez important de connectiques différentes répondant à des usages tout aussi variés.
Certaines d’entre elles se retrouvent également sur les cartes son de home studio, et vous en aurez peut-être besoin.
Tout d’abord, on retrouve souvent des ports ADAT, certains étant des entrées et d’autres des sorties. Il s’agit d’une connectique numérique permettant par exemple d’étendre les possibilités de votre interface en ajoutant des entrées supplémentaires.

Parfois, on retrouve également des connectiques S/PDIF, qui utilisent le même connecteur que les câbles RCA (vous savez, les câbles rouges ou blancs) mais passent en réalité un signal numérique : le principe de fonctionnement est « similaire » aux ports ADAT, si ce n’est que vous ne pouvez passer que 2 canaux à la fois.
Enfin, sur les interfaces (très) haut de gamme, on retrouve régulièrement d’autres connectiques numériques plus spécifiques comme MADI – qui sont toutefois surtout utiles si vous prévoyez d’enregistrer de très nombreux instruments en simultané (par exemple, si vous travaillez avec un orchestre).
Le Direct Monitoring
Parfois oublié, le Direct Monitoring est une option très utile.
Le problème de fond est le suivant : le temps que met le son pour entrer dans l’ordinateur, être traité par votre logiciel et revenir à votre interface puis à vos oreilles est généralement de l’ordre de quelques millisecondes (ça s’appelle la latence).
Ça peut sembler faible, mais en réalité c’est très souvent audible. Si vous enregistrez des percussions, ça va vous gêner pour jouer.
Avec le direct monitoring (qui peut être analogique ou logiciel), vous entendez directement dans le casque ce que vous jouez, avant que le son arrive dans l’ordinateur. Résultat : pas de décalage !
Remarque : toutes les interfaces audio de studio proposées plus bas dans cet article permettent le direct monitoring, sous une forme ou une autre.
Les autres fonctionnalités
D’une interface audio à une autre, vous pouvez retrouver des fonctionnalités ou caractéristiques assez différentes qu’il faut prendre en compte dans votre choix.
Pensez notamment à la façon dont vous allez installer l’appareil : est-il portable si vous avez besoin de le déplacer ? Au contraire, est-il « rackable », pour l’installer de façon plus durable ? Le bouton on/off est-il en façade, ou bien à l’arrière ?
Et puis, faites attention aussi aux différents indicateurs de niveau d’enregistrement sur votre future carte son externe : pas nécessairement indispensables, il est toutefois pratique de pouvoir identifier si le signal est trop fort ou pas (via un indicateur à LED ou via un écran).
Enfin, pensez à l’alimentation électrique : certaines cartes son externes sont alimentées via les ports USB (2 ou 3) ou Thunderbolt — tandis que d’autres nécessitent d’être branchées sur le secteur. Ces dernières sont théoriquement plus performantes (car plus de courant électrique disponible), mais il faut s’assurer d’avoir une prise disponible.
La résolution et la fréquence d’échantillonnage.
« 24 Bits / 192 kHz »
On lit souvent ce genre d’indication sur les fiches produits des interfaces audio USB ou Thunderbolt.
Le premier chiffre correspond à la résolution d’enregistrement et de lecture. Evitez les interfaces en 16 bits (car technologiquement c’est plutôt obsolète), et privilégiez les interfaces en 24 bits.
Par contre, contrairement à ce qu’on peut penser, avoir une résolution supérieure (par exemple, 32 bits) ne permettra pas réellement d’avoir une meilleure qualité d’enregistrement. Désolé pour les équipes marketing.
Le second chiffre, lui, correspond à la fréquence d’échantillonnage. C’est-à-dire le nombre d’échantillons du signal audio qui seront enregistrés à chaque seconde.
Les CD audios ont une fréquence d’échantillonnage de 44,1 kHz. Cela suffit à reproduire toutes les fréquences audibles par les êtres humains. Donc pouvoir enregistrer en 192 kHZ est surdimensionné dans la plupart des situations.
Toutefois, on peut se dire que plus ce chiffre est élevé, plus cela permettra d’aborder des situations différentes (notamment si vous faites du sampling) — bien qu’une interface pouvant enregistrer à 192 kHz ne puisse pas être considérée meilleure qu’une interface limitée à 96 kHz.
Remarque #1 : Personnellement, j’enregistre la plupart du temps en 44.1 kHz. Ca marche très bien. En home studio, vous n’avez pas vraiment besoin d’une carte son allant jusqu’à 192 kHz.
Remarque #2 : Augmenter la fréquence d’échantillonnage lors de l’enregistrement permettra par contre de diminuer la latence de la carte son, au détriment d’une charge CPU supplémentaire.
La connectivité (USB, Thunderbolt, Firewire… ?)
Il existe des interfaces audio que l’on branche en USB, d’autres que l’on branche en Thunderbolt, et d’autres que l’on branche en Firewire.
Alors que faut-il choisir ?
Commençons par éliminer une des options : Firewire. En effet, c’est un type de connexion qui est en perte de vitesse, voire a quasiment déjà disparu. Investir aujourd’hui dans une interface Firewire revient donc presque à investir dans une technologie obsolète (qui cependant fonctionne toujours bien).
Maintenant, Thunderbolt. C’est une connectique assez récente, très rapide, mais qui n’est par contre pas encore présente sur tous les ordinateurs. Par ailleurs, les interfaces audio Thunderbolt ont tendance à être largement plus chères que les interfaces USB.
Si vous avez le budget, pourquoi pas – mais dans les faits les interfaces USB fonctionnent déjà parfaitement bien.
C’est pourquoi les interfaces que je recommande plus bas dans cet article sont principalement des interfaces audio USB, qui peuvent être utilisées littéralement sur n’importe quel ordinateur, Mac ou PC.
De même, certaines interfaces ont un port USB-C. Pour autant, même si cette connectique est plus récente, elle ne garantit pas une qualité supérieure : une carte son USB-C ne sera pas meilleure qu’une carte son utilisant un port USB plus classique.
Notez par ailleurs que la plupart des interfaces audio sont encore en USB 2, et non pas en USB 3.
C’est normal.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les carte son USB 3 ne sont pas plus stables ou plus efficaces que celles en USB 2.
Les meilleures interfaces audio de (home) studio
Pour vous aider dans vos recherches, voici donc une sélection de 10 des meilleurs interfaces audio pour votre home studio, que vous souhaitiez simplement enregistrer votre guitare ou bien des groupes complets.
Bien sûr, il existe d’autres modèles très bien aussi – cependant celles-ci correspondent à des modèles fiables, qui ont fait leurs preuves, et dotés d’un rapport qualité/prix intéressant.
1. Focusrite Scarlett Solo

Marque : Focusrite
Nombre d’entrées analogiques : 1 instrument, 1 microphone
Nombre de sorties analogiques : 1 pour le casque, 1 paire pour les enceintes
Entrées/Sorties MIDI : non
Alimentation : via USB
Utilisation type : débutant et/ou musicien solo, petit budget
La carte son externe USB la moins chère de cette sélection.
La Scarlett Solo de la marque anglaise Focusrite propose simplement deux entrées : une au format XLR pour brancher un microphone (avec alimentation fantôme), et une au format jack pour brancher un instrument ou un appareil avec une sortie ligne.
Notons au passage le bouton « Air » sur le préampli microphone, qui active une technologie soulevant les aigus et inspirée de préamplis bien plus onéreux.
Niveau sorties, on retrouve le minimum nécessaire pour pouvoir travailler dans de bonnes conditions : une sortie casque à l’avant et deux sorties jack pour brancher vos enceintes à l’arrière.
Le tout est alimenté via USB, et est livré avec un pack de logiciels sympathiques : Ableton Live Lite, ProTools First, plus toute une série de plugins.
Au global, le son est très correct même si les préamplis ont un son un peu voilé par rapport à ce qu’on peut retrouver sur des interfaces plus haut de gamme (on lit parfois qu’ils seraient « très transparents », mais c’est juste le résultat du marketing, pas la réalité).
Bref, une interface audio USB idéale pour le débutant en home studio ou le musicien solo qui souhaite s’enregistrer.
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2. Audient iD4 MKII

Marque : Audient
Nombre d’entrées analogiques : 1 instrument, 1 mixte microphone/ligne
Nombre de sorties analogiques : 2 pour les casques, 1 paire pour les enceintes
Entrées/Sorties MIDI : non
Alimentation : via USB
Utilisation type : débutant et/ou musicien solo, petit budget
Autre option d’interface audio minimaliste pour les débutants en home studio : la petite iD4 de chez Audient, similaire en qualité mais plus simple que la iD14 de la même marque.
A l’avant, on retrouve une entrée instrument (DI à JFET) de bonne qualité. A l’arrière, une entrée combo microphone/ligne.
L’ensemble est solide et très compact, avec deux sorties à l’arrière au format jack pour brancher des enceintes.
Niveau préamplis casques, on appréciera le fait qu’il y ait deux sorties à l’avant de l’appareil : une au format jack et une au format mini-jack. Mais le point positif, c’est surtout qu’il est du coup possible de brancher deux casques en même temps
Idéal si vous écoutez un son avec un ami, par exemple.
Au-delà de ces considérations, le gros avantage de l’iD4, c’est le son.
En effet, pour le prix, le son proposé par cette carte son externe USB est très bon, que ce soit au niveau des préamplis qu’au niveau des convertisseurs.
Bref, un très bon choix pour le musicien solo ou le débutant qui souhaite avoir du matériel de qualité sans toutefois dépasser la barre des 150 euros.
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3. Focusrite Scarlett 2i2

Marque : Focusrite
Nombre d’entrées analogiques : 2 mixtes instrument/microphone/ligne
Nombre de sorties analogiques : 1 pour le casque, 1 paire pour les enceintes
Entrées/Sorties MIDI : non
Alimentation : via USB
Utilisation type : débutant, petit home studio ou utilisation mobile
La Scarlett 2i2 de Focusrite, c’est tout simplement LE modèle d’interface audio le plus vendu dans le monde – et du coup le modèle le plus utilisé en home studio.
Elle diffère légèrement de la Solo dont nous avons parlé tout à l’heure, ce qui la place un peu au-dessus dans la gamme.
Cette fois-ci, avec cette carte son externe, nous avons accès directement à deux entrées combos XLR/jack – pouvant chacune être utilisée aussi bien pour brancher un micro, une guitare ou un appareil sortant un signal au niveau ligne.
A nouveau, on retrouve bien sûr la fonctionnalité « Air » sur chacune des entrées, pour soulever les aigus et donner un son un peu plus qualitatif à vos enregistrements.
Bon, les préamplis restent similaires à ceux de la Solo, donc mon commentaire sur leur son ne change pas – ceci dit soyons clairs : ils sont largement suffisants pour enregistrer vos morceaux dans de bonnes conditions.
Enfin, la 2i2 dispose bien sûr d’une sortie casque à l’avant avec un réglage de volume dédié, ainsi que d’une paire de sorties jack à l’arrière pour brancher vos enceintes de monitoring.
Pour moi, cela en fait une interface audio idéale pour débuter en home studio, puisqu’elle possède toutes les fonctionnalités dont on a besoin lorsqu’on se lance.
Si par contre vous avez besoin du même modèle mais avec une connectique MIDI (pour brancher vos synthés), n’hésitez pas à regarder la Scarlett 2i4, à savoir le modèle juste au-dessus.
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4. Steinberg UR22C

Marque : Steinberg
Nombre d’entrées analogiques : 1 mixte instrument/microphone/ligne et 1 mixte microphone/ligne
Nombre de sorties analogiques : 1 pour le casque, 1 paire pour les enceintes
Entrées/Sorties MIDI : oui
Alimentation : via USB 3 ou via alimentation externe
Utilisation type : débutant, petit home studio ou utilisation mobile
Concurrente directe de la Scarlett 2i2, la UR22C de Steinberg est légèrement plus chère.
Certes, le design est un peu tristounet (du moins à mon goût), mais Steinberg fait des produits de qualité, fiables, et qui trouvent bien leur place dans un home studio.
La UR22C propose en effet deux entrées mixtes microphone/ligne, sachant que l’une d’entre elles peut servir d’entrée Hi-Z (haute-impédance) pour brancher un instrument type guitare ou basse.
Sur chaque canal, on retrouve des indicateurs « peak » vous permettant de vérifier d’un coup d’œil si vous enregistrez trop fort.
Niveau préamplis, le son est plutôt très correct – peut-être parce qu’il s’agit de circuits conçus par Yamaha !
Niveau sorties, on trouve les classiques sorties casque et enceintes. Pas de commentaire particulier sur ce point : tout fonctionne bien.
Par contre, le gros point positif de la UR22C, surtout pour le prix auquel elle est vendue, c’est l’intégration d’une entrée et d’une sortie MIDI, ce qui vous permettra facilement de travailler avec des synthés hardwares.
Aussi, la Steinberg UR22C me semble être un choix particulièrement pertinent pour un home studio, sans doute plutôt pour les débutants ou pour les budgets un peu restreints.
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5. Audient iD22

Marque : Audient
Nombre d’entrées analogiques : 1 instrument ou mixte microphone/ligne, 1 mixte microphone/ligne + 2 retours auxiliaires
Nombre de sorties analogiques : 2 + 2 départs auxiliaires
Entrées/Sorties MIDI : non
Alimentation : sur secteur
Utilisation type : home studio intermédiaire
Revenons maintenant chez Audient avec la fameuse iD22, sans doute la plus connue de la marque.
Il s’agit d’une interface plus massive, et plus « professionnelle » dans sa conception.
On y retrouve deux entrées mixtes microphone/ligne, l’une d’elles pouvant être utilisée comme entrée instrument (branchement à l’arrière).
Pour chaque canal, différentes fonctionnalités sont activables grâce à de petits switchs positionnés sur le dessus de l’interface : inversion de phase, activation individualisée de l’alimentation fantôme, filtre passe-haut, pad d’atténuation de -10 dB.
Le niveau de sortie des enceintes est quant à lui contrôlable via un large bouton central facile à manipuler, auquel s’ajoute deux options DIM et CUT.
Sur la droite : trois boutons « Fonctions », dont le comportement est paramétrable via le logiciel fourni.
Pas de MIDI sur cette interface audio USB, par contre, mais un grand nombre de connectiques permettant de brancher facilement divers matériels. En effet, la Audient iD22 offre 4 sorties lignes ainsi que deux points d’insert.
A ceci s’ajoute de plus une entrée et une sortie ADAT, qui permet donc de se projeter facilement vers le futur : vous pourrez sans problème ajouter de nouveaux préamplis si nécessaire.
Bref, un excellent choix pour le home studio, à la fois qualitatif en termes de son (très bons préamplis, très bons convertisseurs) mais aussi évolutif si nécessaire.
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6. Focusrite Scarlett 18i20

Marque : Focusrite
Nombre d’entrées analogiques : 2 mixtes instrument/microphone/ligne, 6 mixtes microphone/ligne
Nombre de sorties analogiques : 10
Entrées/Sorties MIDI : oui
Alimentation : sur secteur
Utilisation type : débutant/petit home studio et besoin de beaucoup d’entrées/sorties
Dans certains cas, si vous voulez monter un home studio un peu plus gros ou si vous souhaitez enregistrer une batterie, vous aurez besoin d’une carte son externe avec plus d’entrées/sorties.
La 18i20 répond très bien à ce cahier des charges : c’est tout simplement un modèle similaire à ceux de la même marque présentés plus haut, mais avec beaucoup plus de fonctionnalités.
En effet, la Scarlett 18i20 est une carte son à 8 entrées mixtes jack/XLR, dont deux peuvent être utilisées comme entrées DI pour instruments.
Sur tous les préamplis, vous pouvez de surcroît activer le mode « Air » dont nous avons parlé tout à l’heure.
A ceci s’ajoutent des indicateurs de niveau ainsi que différents réglages pour gérer le monitoring.
Deux préamplis casques sont présents en position frontale, ce qui permet à une deuxième personne d’écouter un mix ou une piste d’accompagnement lors de l’enregistrement.
Enfin, à l’arrière de la carte son, on retrouve tout ce qu’il faut comme connectiques pour avoir une configuration studio évolutive : 10 sorties lignes, des entrées/sorties MIDI, mais aussi 2 paires de ports ADAT vous permettront du coup d’ajouter jusqu’à 16 nouveaux canaux ou de router le mix vers une table de mixage (via des convertisseurs, bien sûr).
Au final, cette interface audio USB Scarlett 18i20 me semble clairement être un bon choix, relativement accessible en termes de prix, pour enregistrer des groupes complets ou si vous avez besoin de connecter beaucoup de matériel hardware.
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7. RME Babyface Pro FS

Marque : RME
Nombre d’entrées analogiques : 2 microphone, 2 mixtes instrument/ligne
Nombre de sorties analogiques : 1 paire en XLR, 2 sorties casque
Entrées/Sorties MIDI : oui (via un câble livré avec)
Alimentation : via USB ou sur secteur (secteur recommandé)
Utilisation type : home studio avancé
RME, c’est clairement ma marque favorite.
Certes, le prix est élevé.
Mais la qualité est là, notamment en termes de stabilité, de driver (RME continue de sortir des mises à jour pour des interfaces de plus de 10 ans), et de convertisseurs.
Et la Babyface Pro FS, c’est l’interface audio la plus portable de la marque.
On retrouve 12 entrées/sorties au total, dont notamment :
- 2 entrées microphone ;
- 2 entrées ligne/instrument ;
- 2 sorties XLR pour brancher des enceintes de monitoring ;
- et enfin 2 sorties casques pouvant être utilisées également comme sorties ligne si besoin.
Via un câble à brancher, vous pouvez également avoir accès à des entrées/sorties MIDI classiques.
Et puis, avec la Babyface Pro FS, vous obtenez aussi TotalMix, le logiciel adulé de la marque qui permet de gérer de façon très personnalisée le routing du signal entre les différentes entrées et sorties.
Clairement, si vous travaillez en solo dans votre home studio, que vous n’avez pas besoin de trop nombreuses entrées/sorties (sachant qu’il y a quand même un port ADAT), mais que vous voulez une interface audio USB haut de gamme, cette carte son externe qu’est la RME Babyface est sans doute le modèle qu’il vous faut.
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8. Universal Audio Apollo Twin Duo

Marque : Universal Audio
Nombre d’entrées analogiques : 1 instrument, 2 mixtes microphone/ligne
Nombre de sorties analogiques : 4
Entrées/Sorties MIDI : non
Alimentation : sur secteur
Utilisation type : home studio avancé
Universal Audio est une marque très sérieuse, plutôt positionnée sur le haut de gamme et très appréciée en home studio en raison de la qualité de ses produits.
Sur l’Apollo Twin, disponible au choix sous la forme d’une carte son externe Thunderbolt et d’une carte son externe USB, vous retrouverez 2 entrées combo microphone/ligne ainsi qu’une entrée DI à l’avant de l’interface – sachant qu’une entrée ADAT laisse la possibilité d’ajouter des préamplis dans un deuxième temps, en fonction des besoins.
A l’arrière, 4 sorties ligne vous permettront de brancher au choix du matériel hardware ou une deuxième paire d’enceintes de monitoring.
Niveau son, la qualité est là. Les préamplis sont très bons, de même que la conversion.
Et puis, l’une des forces de cette interface audio Universal Audio, c’est qu’elle embarque des puces DSP qui permettent, sans surcharger le processeur de votre ordinateur, d’enregistrer ou de mixer à travers des simulations de préamplis, de compresseurs ou d’égaliseurs analogiques. Un peu comme si vous aviez des plugins d’effets intégrés nativement dans l’interface, en fait.
Bref, ce boîtier élégant qu’est l’Apollo Twin Duo me semble être un excellent choix parmi les interfaces à poser sur son bureau (mais que l’on peut facilement déplacer), permettant d’enregistrer véritablement dans des conditions professionnelles.
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9. MOTU 828ES

Marque : MOTU
Nombre d’entrées analogiques : 2 mixtes instrument/microphone/ligne, 8 ligne
Nombre de sorties analogiques : 8 + 2 départs auxiliaires
Entrées/Sorties MIDI : oui
Alimentation : sur secteur
Utilisation type : home studio intermédiaire et besoin de beaucoup d’entrées/sorties
MOTU n’est pas nécessairement la marque la plus répandue en France, mais elle propose des produits souvent associés à un bon rapport qualité/prix et avec des fonctionnalités intéressantes.
Niveau son, l’interface audio 828es est très bien — notamment en raison de la présence de très sérieux convertisseurs ESS Sabre32 aux spécifications intéressantes.
Certes, la prise en main des aspects logiciels (pour le routing) est un peu compliquée. Cependant il n’y a rien d’insurmontable, notamment parce que le manuel (en anglais) est très détaillé.
Et puis, en façade, il n’y a que deux préamplis micros, ce qui peut être un peu léger.
Cependant, ce qui est très appréciable à mon goût, c’est la quantité d’entrées sorties sur la face arrière de l’appareil : 10 sorties ligne, 8 entrées ligne, du MIDI, deux entrées et sorties ADAT…
En gros, si vous voulez brancher plusieurs synthétiseurs ou bien des processeurs hardware, ou encore enregistrer plusieurs micros en même temps en vous appuyant sur des préamplis externes — la Motu 828es sera sans aucun doute une interface audio à regarder pour votre home studio.
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10. RME Fireface 802

Marque : RME
Nombre d’entrées analogiques : 4 mixtes instrument/microphone/ligne, 8 ligne
Nombre de sorties analogiques : 8
Entrées/Sorties MIDI : oui
Alimentation : sur secteur
Utilisation type : home studio avancé et besoin de beaucoup d’entrées/sorties
Ah, que j’aimerais pouvoir recommander ici toutes les interfaces RME ! 🙂
Mais la liste serait bien trop longue, et ne vous aiderait clairement pas à choisir la prochaine interface audio pour votre studio.
Ce qui est certain, c’est que si vous :
- recherchez une interface avec beaucoup d’entrées/sorties
- souhaitez avoir du matériel stable et haut de gamme
- sans pour autant mettre 2000 euros
…alors la Fireface 802 de RME est un choix évident.
En façade, 4 entrées avec préampli vous permettent de brancher directement vos microphones. A l’arrière, 8 entrées ligne complémentaires donnent la possibilité de brancher des synthés ou des préamplis supplémentaires.
A ceci s’ajoutent des connectiques numériques AES/EBU ainsi que deux paires de ports ADAT – ce qui permettra facilement d’augmenter la taille de votre studio sans jamais changer d’interface.
Des ports MIDI viennent bien sûr compléter cette magnifique interface dotée de convertisseurs haut de gamme.
Le tout, Made in Germany, ce qui suffit presque à expliquer l’excellente qualité de fabrication au global.
Bref, un choix certes relativement onéreux mais qui permettra de ne pas changer d’interface pendant de nombreuses années.
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Tableau comparatif des meilleures interfaces audio de home studio
Pour vous aider dans vos choix, j’ai regroupé tous les modèles de cartes son externes recommandés plus haut dans le tableau ci-dessous.
Astuce : vous pouvez faire défiler horizontalement le tableau en utilisant la barre de défilement (sur PC) ou en le faisant glisser de gauche à droite (sur smartphone).
Focusrite Scarlett Solo | Audient iD4 | Focusrite Scarlett 2i2 | Steinberg UR22C | Audient ID22 | Focusrite Scarlett 18i20 | RME Babyface PRO FS | Universal Audio Apollo Twin Duo | MOTU 828ES | RME Fireface 802 | |
Image | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
Entrées instrument | 1 | 1 | 2 | 1 | 1 | 2 | 2 | 1 | 2 | 4 |
Entrées micro | 1 | 1 | 2 | 2 | 2 | 8 | 4 | 2 | 2 | 4 |
Sorties ligne | 2 | 2 | 2 | 2 | 4 | 8 | 4 | 4 | 8 | 8 |
Sorties casques | 1 | 2 | 1 | 1 | 1 | 2 | 2 | 1 | 2 | 2 |
MIDI ? | Non | Non | Non | Oui | Non | Oui | Oui | Non | Oui | Oui |
Résolution | 24 bits / 192 kHz | 24 bits / 96 kHz | 24 bits / 192 kHz | 24 bits / 192 kHz | 24 bits / 96 kHz | 24 bits / 192 kHz | 24 bits / 192 kHz | 24 bits / 192 kHz | 24 bits / 192 kHz | 24 bits / 192 kHz |
Alimentation | via USB | via USB | via USB | via USB 3 ou sur secteur | sur secteur | sur secteur | via USB ou sur secteur | sur secteur | sur secteur | sur secteur |
Utilisation recommandée | Débutant et/ou musicien solo, petit budget | Débutant et/ou musicien solo, petit budget | Débutant, petit home studio ou utilisation mobile | Débutant, petit home studio ou utilisation mobile | Home studio intermédiaire | Débutant/petit home studio et besoin de beaucoup d’entrées/sorties | Home studio avancé | Home studio avancé | Home studio intermédiaire et besoin de beaucoup d’entrées/sorties | Home studio avancé et besoin de beaucoup d’entrées/sorties |
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Remarque : toutes les interfaces recommandées ici possèdent l’alimentation fantôme.
FAQ des cartes son externes
Au-delà de ma sélection ci-dessus, voici quelques réponses aux questions les plus courantes concernant les cartes sons de studio et de home studio.
Je rencontre des craquements avec mon interface audio, que faire ?
Pas d’inquiétude, cela fait partie des problèmes usuels que l’on rencontre avec les cartes son externes.
Voici donc un guide détaillé pour corriger les problèmes de craquements et de grésillements avec votre interface audio.
La carte son X est-elle compatible avec le logiciel Y
Toutes les interfaces audio présentées dans cet article sont compatibles avec les principaux logiciels de musique du marché.
En fait, leur principe de fonctionnement fait qu’il n’y a pas de raison d’avoir de problème de compatibilité particulier avec tel ou tel logiciel – sauf à ce que vous utilisiez des outils vraiment obscurs.
Le bon fonctionnement d’une interface est plutôt lié au système d’exploitation de l’ordinateur.
C’est pour ça que les fabricants d’interfaces doivent sortir des mises à jour de temps en temps.
Quel driver utiliser avec ma carte son ? Faut-il utiliser Asio4All ?
A quelques exceptions près (Behringer…), chaque fabricant propose ses propres drivers.
En règle générale, ils sont disponibles sur le site officiel de la marque.
Même si votre interface est livrée avec un CD-Rom, mieux vaut aller télécharger la version disponible sur le site pour s’assurer de bien avoir la dernière mise à jour.
Par ailleurs, on lit parfois des conseils indiquant qu’il faut utiliser le driver Asio4All en lieu et place du driver de la marque de la carte son.
Pour moi, c’est juste une solution « de la dernière chance » en cas de problème. Sans rentrer dans le détail technique, Asio4All n’est pas un vrai driver Asio, et il vaut donc mieux éviter de l’utiliser.
Avec mon interface audio, vais-je pouvoir enregistrer plusieurs instruments en même temps ?
La plupart du temps, oui.
Sur certaines tables de mixage qui font office d’interface USB, c’est souvent le signal stéréo sortant de la console qui peut être enregistré, ce qui n’est pas du tout pratique.
Par contre, globalement, sur les cartes sons externes telles que celles présentées plus haut, vous pourrez enregistrer autant de pistes simultanées qu’il y a d’entrées.
Attention toutefois : parfois, les entrées instrument semblent être à part mais sont en fait reliées à une entrée microphone. Dans ce cas, vous devrez utiliser soit l’un, soit l’autre.
En cas de doute, tous les constructeurs diffusent en ligne le manuel de leurs interfaces : le plus simple reste donc de vérifier dedans ce qu’il y est dit.
Peut-on utiliser une table de mixage au lieu d’une interface ?
La plupart du temps, je trouve que c’est une mauvaise idée en home studio.
J’explique pourquoi dans cet article.
Puis-je utiliser un microphone USB à la place d’une interface ?
Objectivement, je ne recommanderais pas.
Les microphones USB, en fait, contiennent des « mini-interfaces audio ». C’est-à-dire, un préampli, un convertisseur et un préampli casque.
Le problème, du coup, est double :
- les constructeurs cherchent à garder le prix assez bas ;
- il n’y a pas beaucoup de place dans le micro pour mettre des circuits complexes.
Avec, de ce fait, deux conséquences majeures :
- la qualité de son est souvent perfectible (et il n’y a pas toutes les fonctionnalités nécessaires pour enregistrer dans de bonnes conditions) ;
- à court ou moyen terme, dès que vous voudrez améliorer votre home studio, vous serez obligé(e) de remplacer ce microphone. Donc, au final, une perte d’argent.
Aussi, je déconseille fortement l’utilisation de microphones USB dans une logique d’enregistrement home studio – sauf si le budget ne permet vraiment pas autre chose.
Je fais de la musique électronique et je n’ai besoin que d’un casque et d’un clavier MIDI USB, dois-je utiliser une interface audio ?
Oui et non.
Vous pouvez très bien produire votre musique en branchant votre casque sur la prise casque de votre ordinateur – du moins, dans un premier temps, c’est déjà très suffisant.
Par contre, les amplis casques intégrés aux ordinateurs sont rarement d’excellente qualité.
Aussi, je trouve que passer sur une interface externe dédiée à une utilisation type home studio permettra d’améliorer la qualité du son et de se projeter vers l’avenir.
Qui sait, peut-être aurez-vous besoin demain d’ajouter un ou deux synthétiseurs analogiques ? 😉
En conclusion
Voilà, vous savez tout ce qu’il y a à savoir sur les interfaces audio pour studio et home studio. Il n’y a plus qu’à choisir !
► Continuez à lire en consultant mes autres recommandations de matériel home studio 😉
Commentaires (605)
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Bonjour,
Je voudrais tantôt m’enregistrer en chantant, tantôt utiliser mon vieux Yamaha PSR-E343 (vient mais toujours efficace !). Pourriez-vous s’il vous plaît me dire quelle interface audio vous me conseillriez ?
Merci d’avance, et bonne journée.
Corialement,
Toutes les interfaces présentes ici devraient faire le job, il faut juste vérifier les connectiques 🙂
D’accord, merci beaucoup !
😉