Comment Régler la Latence de Son Interface Audio ?

Lorsque l’on travaille en home studio ou en studio, le sujet de la latence des interfaces audio est un sujet important qui impacte directement le processus d’enregistrement et de mixage.

Mais de quoi s’agit-il concrètement ?

Et surtout, comment devez-vous régler la latence de votre carte son pour qu’elle fonctionne le mieux possible (on parle parfois de réglage de la taille de buffer — si ce terme vous est inconnu, pas de soucis, je vais tout vous expliquer) ?

Eh bien, ça tombe bien : nous allons voir tout cela en détail dans cet article.

Toutes les interfaces audio sont sujettes au phénomène de latence audio

Voici le sommaire des sujets que nous allons aborder ensemble :

  1. Définition : Qu’est-ce que la latence d’une interface audio ?
  2. Comment régler la latence / le buffer de son interface audio ?
  3. Travailler avec la latence (lorsqu’on n’a pas le choix)
  4. Comment régler la latence dans Ableton Live
  5. Comment régler la latence dans Cubase
  6. Comment régler la latence dans FL Studio
  7. Comment régler la latence dans Logic Pro
  8. Comment régler la latence dans Pro Tools
  9. Comment régler la latence dans Studio One
  10. Comment régler la latence dans Reaper

Définition : Qu’est-ce que la latence d’une interface audio ?

Commençons par définir ce qu’est la latence audio : vous allez voir, ce n’est pas compliqué, mais il y a quelques petits détails à avoir en tête.

Une définition simple

La latence audio dans le contexte des interfaces audio est le délai, généralement très court, entre le moment où un son est produit (comme le strum d’une guitare ou le chant) et le moment où vous pouvez entendre ce son via votre équipement de lecture (comme des écouteurs ou des haut-parleurs).

En d’autres termes, c’est le temps qu’il faut pour que le son “voyage” à travers votre interface audio et votre ordinateur avant d’atteindre vos oreilles.

Une latence très faible est essentielle pour une expérience d’enregistrement et de lecture sans décalage perceptible.

Imaginons par exemple que vous ayez branché votre guitare électrique à votre interface : si lorsque vous jouez, vous avez le son qui revient presque instantanément à vos oreilles, tout va bien.

Mais s’il arrive avec une demi-seconde de décalage, il va y avoir un problème : vous allez avoir une latence audio perceptible.

En effet, notre cerveau est capable de compenser de petits délais : généralement, si la latence est inférieure à 10 millisecondes, on devrait pouvoir jouer sans trop de problèmes.

Si elle est inférieure à 5 millisecondes, c’est tout de même bien mieux.

Mais au-delà de 10 millisecondes par contre, cela va impacter la performance car on entendra trop clairement le décalage sonore. Conséquence : difficile de suivre le rythme, difficile d’ajouter du feeling lorsqu’on joue car on n’est pas sûr d’être sur le temps ou non.

Notons d’ailleurs que suivant les gens et suivant les instruments enregistrés, la latence sera plus ou moins perceptible : les chanteurs et chanteuses sont notamment très sensibles à ce phénomène, tandis que les guitaristes pourront souvent travailler avec une latence un peu plus élevée.

Une latence en entrée…

Pour bien comprendre, rentrons un peu dans le détail en regardant ce qu’il se passe étape par étape dans une situation classique d’enregistrement de voix.

Schéma matérialisant la latence d'entrée d'une interface audio

Déjà, vous allez placer un microphone devant le chanteur ou la chanteuse.

Lorsque l’artiste va chanter, le microphone va capter le signal, le transformer en signal électrique et acheminer tout ça (1) à votre carte son.

Dans la carte son, le signal électrique analogique va être converti en signal numérique, pour qu’il soit compréhensible par l’ordinateur, par le convertisseur A-N (2). Cette étape, déjà, va prendre un peu de temps. Ce temps correspond en général à un peu plus d’une demi-milliseconde.

Ensuite, les données vont être envoyées via le bus USB à votre ordinateur (3).

Le problème, c’est que l’USB ne peut pas gérer les données en temps réel : pour pouvoir traiter le signal numérique de votre enregistrement de voix, celui-ci va donc être découpé en petits bouts, qui vont être stockés à tour de rôle dans ce qu’on appelle une mémoire tampon ou buffer en anglais.

En gros, il s’agit d’une zone de stockage temporaire utilisée pour gérer les données audio avant qu’elles soient traitées ou lues. Le tampon est principalement utilisé pour optimiser la latence audio, en permettant au système de préparer et de traiter les données audio de manière plus fluide.

Suivant vos réglages (je vous expliquerai plus tard comment bien tout régler), la taille de la mémoire tampon ou buffer va être différente : par exemple, vous pouvez avoir un tampon de 32 échantillons, de 64 échantillons, de 128 échantillons, etc.

Plus le tampon sera gros, plus cela va ajouter de retard au signal.

En effet, le nombre d’échantillons est à relier directement à la fréquence d’échantillonnage à laquelle vous travaillez.

Si vous travaillez, comme c’est souvent le cas, avec une fréquence d’échantillonnage de 44100 Hz, cela veut dire que vous avez 44100 échantillons audio par seconde.

Dans ce cas :

  • un tampon de 32 échantillons correspondra en gros à une durée de 0,7 millisecondes ;
  • mais un tampon de 256 échantillons correspondra lui à une durée 5,8 millisecondes.

Et cette durée, elle va du coup se traduire par un délai supplémentaire équivalent ajouté au signal audio.

Mais ce n’est pas tout : au niveau de votre ordinateur (4), le signal va être géré par un pilote ou driver audio, similaire au driver de votre imprimante ou que sais-je.

Et ce driver, suivant la façon dont il est programmé (et c’est là un point de différence sensiblement important entre les fabricants d’interfaces audio), va également ajouter plus ou moins de latence au signal audio avant que celui-ci atteigne votre DAW ou STAN.

Une latence de traitement…

Maintenant que votre signal est arrivé dans votre DAW, peut-être avez-vous mis des plugins d’effets sur différentes pistes et notamment sur la piste de voix que vous enregistrez.

Ces plugins, ils peuvent globalement fonctionner de deux façons :

  • soit ils sont capables de traiter le signal en temps réel ;
  • soient ils ne le sont pas.

Dans le deuxième cas, vous me voyez venir : les plugins vont ajouter à nouveau une latence.

Sur la plupart DAWs, vous pouvez d’ailleurs consulter la latence ajoutée par les plugins, comme via cette fenêtre dans l’interface de Studio One :

La latence de plugins

Remarque : le fait que le plugin ajoute ou non une latence n’est pas un critère de qualité. C’est en effet complètement dépendant du type d’algorithme et de ce qu’on veut faire avec.

Et une latence de sortie…

Bien entendu, si vous voulez par exemple écouter en temps réel dans votre casque le son de la voix que vous êtes en train d’enregistrer, il va falloir renvoyer le signal audio depuis votre DAW jusqu’au casque.

Schéma matérialisant la latence de sortie d'une interface audio

Et là, on a exactement les mêmes phénomènes que précédemment qui se produisent :

  • Il y a une latence ajoutée par le driver (1) ;
  • il y a une latence liée au buffer de transport des données (2) ;
  • et il y a une petite latence supplémentaire liée à la conversion Numérique-Analogique dans votre interface (3).

Et ce n’est qu’après tout cela que le signal peut être diffusé sur votre dispositif d’écoute (casque ou enceintes).

Ce qui nous donne une latence globale…

Conséquence de tout ce qu’on vient d’expliquer, lorsque vous enregistrez un signal via votre interface audio et que vous le renvoyez ensuite dans un casque ou dans des enceintes, vous avez une latence globale qui correspond à l’addition de tous les délais dont on a parlé précédemment.

On parle parfois de “latence entrée/sortie”, un chiffre qui est affiché dans les panneaux de réglages de tous les DAWs.

Et c’est cette latence qui peut nous poser problème, ou non, suivant les réglages effectués sur l’interface audio.

Comment régler la latence / le buffer de son interface audio ?

Parce que oui, pour pouvoir travailler dans de bonnes conditions avec votre interface audio, il est essentiel d’ajuster la latence.

Le problème du buffer

On l’a vu juste avant : le buffer, ça correspond à la mémoire tampon. Plus la taille du buffer est grande, plus vous allez ajouter de latence.

Donc instinctivement, on pourrait se dire “pas de soucis, je vais donc régler mon buffer au minimum pour minimiser la latence”.

Mais ça serait trop simple…

En effet, plus vous allez réduire votre buffer, plus les paquets de données seront petits, mais plus ils vont donc être envoyés rapidement à votre ordinateur.

Et donc plus votre processeur (CPU) va devoir travailler rapidement.

Et à un moment, il y a une limite.

Cette limite, elle se matérialise par l’apparition de craquements dans le signal audio enregistré et/ou lu.

Et bien sûr, on n’en veut pas, de ces craquements.

Ajustement de la taille du buffer

Ce qu’il faut donc faire, c’est d’essayer de trouver le juste milieu.

Donc réduire au maximum la taille du buffer, mais dès que vous constatez que vous avez des craquements, vous la remontez.

Vous pouvez faire cela étape par étape : commencez à une taille de buffer assez grande, comme 1024 échantillons.

Puis passez à 512.

Puis 256.

Puis 128.

Et cetera…

► Et si par contre vous vous retrouvez toujours avec des craquements, je vous conseille de lire mon guide complet de dépannage pour les interfaces audio.

Attention aux plugins

Un mot d’attention ceci dit : prenez garde à l’impact de vos plugins sur le processeur.

En effet, si vous essayez d’enregistrer sur une session très chargée en plugins (effets ou instruments), le processeur de votre ordinateur risque d’avoir du mal, puisqu’il doit :

  • à la fois calculer les traitements liés aux plugins ;
  • et s’occuper de faire passer le signal via le bus USB.

Donc lorsque vous enregistrez notamment, n’hésitez pas à désactiver certains plugins non utiles ou à bouncer certaines de vos pistes en audio si jamais vous avez trop de craquements.

Désactivez également les plugins ajoutant de la latence.

Faites varier la latence suivant vos besoins

Notez également que suivant ce que vous êtes en train de faire, vous n’êtes pas obligé(e) de garder le même réglage de buffer.

Typiquement, il arrive souvent que pour enregistrer, on utilise bien sûr le réglage le plus bas possible — mais dès que l’on commence à mixer, on utilise un réglage de buffer bien plus élevé.

C’est plutôt une bonne pratique que de faire comme ça, puisque lorsque l’on enregistre il est important d’avoir une latence audio imperceptible, mais lorsque l’on mixe, généralement ça ne pose pas de problème si le signal a une cinquantaine de millisecondes de retard.

Donc surtout si vous avez un ordinateur qui n’est pas très puissant, n’hésitez pas à utiliser cette petite technique.

Travailler avec la latence (lorsqu’on n’a pas le choix)

De fait, si vous êtes en studio ou en home studio, vous allez régulièrement vous retrouver dans des situations où vous allez avoir une latence trop élevée pour pouvoir travailler correctement.

Notamment, lorsque vous enregistrez.

Utilisez le direct monitoring

La première chose dont on va parler, pour moi, c’est essentiel pour enregistrer.

C’est-à-dire que même si ma carte son est haut de gamme, même si le PC est puissant — je vais toujours utiliser une forme de direct monitoring pour renvoyer le son dans le casque de l’artiste.

SAUF lorsque j’ai absolument besoin de plugins sur le DAW, comme par exemple pour les simulations d’ampli guitare.

Mais par exemple lorsque j’enregistre la voix, je vais toujours utiliser du direct monitoring.

Alors de quoi s’agit-il ?

Concrètement, la plupart des interfaces permettent de router de façon directe le signal audio vers une sortie audio avant qu’il ne passe par l’ordinateur.

Cela vous permet de ne plus avoir de latence du tout.

Cela peut se faire grâce à un bouton présent sur l’interface, qui permet de dire “dans la sortie casque, je souhaite entendre à la fois mon accompagnement ET le signal que je suis en train d’enregistrer”, mais c’est de moins en moins le cas.

Le routing audio
Les matrices de routing audio sont parfois complexes, mais elles permettent de manipuler facilement le signal audio pour entendre précisément ce que vous voulez lors de l’enregistrement.

En effet, aujourd’hui, ce type de routing audio est souvent géré via le logiciel fourni avec votre interface audio (et non pas votre DAW).

Vous pouvez ainsi créer des “mix casque” en choisissant exactement quel signal vous allez envoyer dans telle ou telle sortie casque.

Et vraiment, c’est l’approche que je vous conseille de suivre lorsque vous enregistrez (à nouveau, sauf si vous jouez de la guitare et que vous avez besoin de simulations d’amplis).

Mais si vous avez besoin d’effets ?

Dans certains cas, vous allez toutefois avoir besoin d’ajouter des effets.

Typiquement, une réverbe sur la voix : lorsqu’on enregistre du chant, on met souvent de la réverbe dans le retour casque de l’artiste pour qu’il/elle soit plus à l’aise et entende quelque chose qui ressemble plus à un produit fini.

Une première option, alors, est de passer par une interface audio contenant des DSP — c’est-à-dire des processeurs de calcul intégrés, qui permettent d’une part de décharger le processeur de l’ordinateur en termes de puissance de calcul, mais également de calculer les effets avec beaucoup moins de latence.

On retrouve ce type de technologie dans les cartes Universal Audio par exemple.

Mais aujourd’hui, les processeurs dans nos ordinateurs étant de plus en plus puissants, ça ne me semble pas nécessaire de switcher sur ce type de technologie.

Par contre, c’est quand même très pratique lorsque votre carte son a un petit DSP intégré permettant de générer une réverbe : c’est le cas sur un certain nombre d’interfaces audio RME, par exemple, qui permettent d’égaliser le signal, de le compresser ou d’ajouter de la réverbe de façon simplifiée.

Si vous n’avez pas ce genre de fonctionnalités sur votre interface audio, ce n’est pas très grave puisque vous pouvez toujours régler votre matériel de la façon suivante :

  • pour le son du microphone, vous utilisez uniquement le direct monitoring pour router le signal vers la sortie casque ;
  • et pour la réverbe, vous utilisez un plugin dans votre DAW (pour la réverbe, quelques millisecondes de décalage ne poseront pas du tout de problème).

C’est un peu plus compliqué à faire, mais ça fonctionne très bien et permet pour le coup d’utiliser la réverbe de votre choix.

Un plugin de réverbe pouvant être utilisé de cette façon.

Pour clôturer cet article, je vous propose que l’on regarde, pour les principaux DAWs du marché, les manipulations permettant de régler la latence.

Notez que suivant que vous utilisez MacOS ou Windows, il peut y avoir de légères différences (typiquement sur Windows, le réglage de la mémoire tampon, bien qu’accessible depuis le DAW, se fait souvent via un panneau de contrôle spécifique à l’interface).

Comment régler la latence dans Ableton Live

Ouvrez le panneau de configuration du logiciel en allant dans le menu Options > Préférences puis dans l’onglet Audio.

Suivant votre matériel, vous pouvez alors soit cliquer sur Configuration Matérielle pour accéder au panneau de réglage du buffer, soit ajuster la Taille mémoire tampon dans l’encart Latence.

Réglage de la latence dans Ableton Live

Comment régler la latence dans Cubase

Dans Cubase, pour régler la taille du buffer, il convient d’aller dans le menu Studio > Configuration du Studio.

Sélectionnez ensuite votre driver dans la liste déroulante de gauche, puis cliquez sur Tableau de bord pour ouvrir les options de réglage du buffer.

Merci Julien pour la capture d’écran !

Comment régler la latence dans FL Studio

Dans FL Studio (anciennement Fruity Loops), vous pouvez cliquer sur le menu Options > Audio Settings pour ouvrir le panneau de réglage de l’audio.

Ensuite, sur MacOS vous pourrez régler directement la taille du buffer, et sur Windows vous devrez cliquer sur le gros bouton rectangulaire Show ASIO panel.

Le réglage de la latence dans FL Studio
Merci Dblb pour la capture d’écran !

Comment régler la latence dans Logic Pro

Pour régler le buffer dans Logic Pro, cliquez sur le menu Logic Pro > Réglages (ou Préférences) > Audio, puis cliquer sur Périphériques.

Vous pouvez ensuite changer la taille du buffer, et donc modifier votre latence, en changeant l’option Taille de buffer E/S.

Merci Fil pour la capture d’écran !

Comment régler la latence dans Pro Tools

Dans Pro Tools, pour ajuster votre taille de buffer et donc votre latence, cliquez sur le menu Setup > Playback Engine.

Vous pouvez ensuite ajuster la taille de la mémoire tampon directement depuis la fenêtre qui s’ouvre en modifiant le H/W Buffer Size.

Réglage de la latence dans Pro Tools
Merci David des Secrets du Son pour la capture d’écran !

Comment régler la latence dans Studio One

Dans Studio One, cliquez sur le menu Studio One > Options puis sur l’onglet Configuration Audio.

Ensuite vous pouvez régler la taille du buffer dans le sous-onglet Périphérique Audio, soit directement soit en cliquant sur le bouton Configuration.

Réglage de la latence dans Studio One

Comment régler la latence dans Reaper

Ouvrez le panneau de préférences de Reaper en cliquant sur le menu Options > Preferences puis trouvez le sous-menu Audio > Device dans l’encart défilant de gauche de la fenêtre qui s’ouvre.

Il vous suffit alors de cliquer sur le bouton ASIO Configuration… pour régler la taille de la mémoire tampon.

Vous pouvez également utiliser l’option Request block size pour forcer la main à l’interface si la première méthode ne convient pas.

Réglage de la latence dans Reaper

En conclusion

Voilà, vous savez désormais précisément ce qu’est la notion de latence en ce qui concerne les interfaces audio, et vous savez également comment bien la régler pour travailler dans des conditions optimales.

► Si malgré cela vous constatez des craquements, n’oubliez pas de lire cet article.

► Et si vous n’avez plus de problème, je vous propose de jeter un œil à ma sélection des meilleures interfaces audio pour le home studio.

Commentaires (6)

Laisser un commentaire

Brigitte / Répondre

Bonjour Adrien
j’ai bien votre article, merci!
je rencontre un drôle de problème sur un seul de mes projets (Ableton live 11)
sur ma voix j’ai de la latence (sorte d’écho! à et j’ai tout regardé, refaire ma piste, c’est toujours là…
auriez vous une piste…? merci

Adrien Administrateur / / Répondre

Là je ne saurais pas dire, peut-être un bug ? Une piste armée qui ne devrait pas l’être ?

Théo / Répondre

Bonjour Adrien,
Merci beaucoup pour ton super site, un vrai trésor, et ce super article qui m’aide beaucoup ! J’utilise Reaper avec mon clavier hardware, le Genos2, connecter sur une Scarlett 2i2. Il y a une latence très légère, totalement résolu par le monitoring direct, mais du coup je n’entends plus du tout le son du séquenceur, le métronome par exemple ou les autres pistes, comment puis-je faire pour garder le son tout en activant le monitoring direct ?
Un autre petit problème est que lorsque je clique sur le panneau de configuration d’asio, rien ne se passe !
Encore merci pour toutes ces explications, et ces conseils, musicalement, Théo

Adrien Administrateur / / Répondre

Merci beaucoup ! <3
Tu peux faire un réglage intermédiaire (en désactivant le retour via ton DAW de la piste que tu es en train d'enregistrer).
Pour le panneau Asio, je ne saurais pas te dire 🙁

Hugo / Répondre

Bonjour, j’ai une interface audio focusrite 2i2 de 3eme génération, et donc elle n’a pas les pilotes asio. J’ai essayé retaper en version gratuite, mais je n’y arrive pas parce que j’ai 40ms de latence (je suis chanteur). Un conseil ? Parce que je peux pas régler les réglages pour avoir moins de 40ms de latence c’est le maximum, après ça, l’enregistrement ne se lancer plus

Adrien Administrateur / / Répondre

Il y a des pilotes Asio adéquats sur toutes les Scarlett, depuis la 1ère génération. Il faut télécharger le driver sur le site officiel Focusrite.
Adrien

Laissez un commentaire

Nous respectons votre vie privée : votre adresse mail ne sera pas publiée.

Swipez pour des conseils de matos !

Adrien Perinot

Découvrez mes 10 produits préférés
pour le home studio

Rejoignez ma newsletter et recevez un eBook gratuit contenant mes recommandations favorites de matériel home studio (interfaces, microphones, casques, enceintes...) et mes astuces perso pour bien choisir !

Oui, je veux l'eBook gratuit

Fermer

Adrien Perinot

J'espère que vous appréciez cet article :)
Si vous voulez que je vous aide à choisir votre matériel, réservez un call avec moi.

Réserver un call