Vous voulez être Beatmaker, mais vous ne savez pas de quel matériel vous avez besoin pour atteindre cet objectif de produire ses propres beats ?
Il est vrai que lorsqu’on débute dans l’art du beatmaking, choisir le bon matériel n’est pas toujours chose facile parmi la multitude d’options.
Et puis, ça représente vite un certain budget, alors autant on a vraiment envie de produire des instrus, autant on aimerait ne pas se tromper.
Mais ça tombe bien, si vous êtes un/une beatmaker en herbe, vous êtes arrivé(e) au bon endroit : grâce à ce guide qui se veut le plus clair et le plus exhaustif possible, je vais vous expliquer exactement de quel matériel vous avez besoin et pourquoi.
Comme ça, vous aurez toutes les informations pour acheter votre premier matériel de beatmaker, ou compléter le matériel que vous avez déjà.
Et ainsi, monter petit à petit votre home studio.
Concrètement, voici les sujets que nous allons aborder dans cet article :
- C’est quoi le beatmaking ?
- L’ordinateur
- Les interfaces audio
- Le casque et les enceintes
- Le DAW ou séquenceur
- Les logiciels de beatmaking
- Les contrôleurs MIDI de type “drumpads”
- Les claviers MIDI de type “clavier”
- Les contrôleurs de DAW
- Les microphones
- Les options pour du beatmaking sans ordinateur
C’est quoi le beatmaking ?
Le beatmaking est l’art de créer des rythmes et des séquences rythmiques, souvent utilisés comme base pour les chansons dans divers genres musicaux, tels que le hip-hop, le rap, le R&B, et d’autres musiques urbaines. Les personnes qui pratiquent le beatmaking sont appelées “beatmakers” ou “producteurs de beats”.
Le processus de beatmaking implique généralement la manipulation de sons, de boucles et d’échantillons préexistants, ainsi que la création de nouveaux rythmes à l’aide de divers instruments et logiciels de production musicale. Les beatmakers utilisent souvent des boîtes à rythmes, des pads de batterie électronique, des claviers MIDI et des logiciels de production pour créer et éditer leurs compositions.
Dans le contexte de la musique urbaine (rap, hip-hop, boombap, drill, trap…), le beatmaking revêt une importance particulière car les beats constituent souvent l’élément central d’une chanson, fournissant la structure rythmique sur laquelle les paroles et les mélodies sont construites.
Les beatmakers peuvent être des artistes indépendants qui vendent leurs beats à d’autres artistes, des producteurs de musique travaillant en collaboration avec des artistes, ou des interprètes qui créent leurs propres beats pour accompagner leurs chansons.
Et c’est (probablement) là que vous intervenez, justement, si vous êtes sur cet article : vous souhaitez produire des beats, faire des bangers, pour vous-même ou pour les revendre, mais vous n’êtes pas certain(e) du matériel nécessaire pour ce faire.
Mais pas de soucis, on va justement pouvoir regarder tout ça ensemble dans les chapitres suivants.
Quel ordinateur pour le beatmaking ?
Bien entendu, si vous voulez produire des sons, il vous faut un ordinateur.
Certes, il y a un certain nombre d’options sur tablette ou téléphone, mais je trouve que c’est souvent trop basique.
Ca n’est jamais adapté si vous voulez faire du beatmaking sérieusement.
D’ailleurs, tous les producteurs travaillent sur un ordinateur, sauf peut-être lorsqu’ils sont en déplacement.
Le problème, c’est que pour faire de la MAO (Musique Assistée par Ordinateur), il faut un ordinateur quand même un peu puissant, notamment au niveau du processeur et de la quantité de RAM disponible.
Parce qu’avec tous les plugins d’effets, les instruments virtuels ou les sampleurs virtuels qu’on est amené à utiliser, il faut quand même que l’ordinateur puisse calculer les choses “en temps réel”.
Ceci dit, si aujourd’hui vous avez déjà un ordinateur et qu’il fonctionne correctement, même s’il n’est pas ultra puissant, je vous conseille de commencer avec : on peut déjà faire des choses avec quelques pistes, quelques instruments un peu simples, et quelques samples audio.
Mais si le beatmaking est vraiment une passion pour vous, il est probable que vous ayez besoin à un moment de passer sur ordinateur vraiment adapté (Mac ou PC, les deux fonctionnent 🙂 ) qui ne soit pas un frein, en fait, pour vos productions.
Quand je dis ordinateur vraiment adapté, je pense idéalement à une tour, mais surtout à une machine avec :
- un processeur Intel Core i7 au minimum ;
- plus de 16 giga de ram ;
- un système de stockage rapide (typiquement un SSD).
Si vous avez ça, vous serez confortable et ça vous aidera à vous concentrer sur vos prods.
► Cliquez ici pour découvrir mon guide d’achat sur les ordinateurs pour la MAO
Une interface audio pour le beatmaking
On entend parfois qu’il faut absolument une interface audio pour faire du beatmaking, mais ce n’est pas tout à fait vrai.
C’est quoi une interface audio ?
Une interface audio, c’est une forme de carte son que vous allez brancher typiquement en USB (ou Thunderbolt) sur votre ordinateur, et qui va combiner plusieurs fonctions, comme :
- un ampli casque sur lequel vous pourrez brancher… votre casque ;
- des sorties audio pour brancher des enceintes de monitoring ;
- des convertisseurs analogique/numérique pour faire le lien entre votre ordinateur (qui ne comprend que les 0 et les 1) et le monde extérieur ;
- un ou plusieurs préamplis pour brancher des micros.
Dans quel cas ce n’est pas indispensable ?
Sauf que, lors qu’on débute en beatmaking, on n’a pas toujours besoin de tout ça.
En particulier, on n’a peut-être pas encore le budget pour des enceintes, et on n’a pas nécessairement besoin d’enregistrer du son avec des microphones.
Par exemple, si vous voulez juste produire des instrus pour les vendre à des rappeurs, eh bien vous n’avez pas nécessairement besoin d’enregistrer quoi que ce soit avec un microphone : il vous suffit de composer vos prods avec des synthétiseurs virtuels (logiciels) et des samples.
(on reparlera de ça un peu plus tard si ça ne vous parle pas trop)
Donc dans ce cas précis, le seul truc dont on a besoin, c’est un endroit où brancher un casque pour entendre bien sûr ce que l’on fait.
Et cet endroit, ça peut très bien être votre ordinateur : certes le son de la carte son intégrée sera sans doute un peu moins qualitatif, mais pour commencer ça peut être suffisant.
Mais une carte son dédiée sera plus adaptée
Ceci dit, il reste plus commun pour les beatmakers d’avoir une interface audio dans leur (home) studio, sur laquelle ils branchent leur casque mais qui peut également servir :
- à brancher des synthétiseurs hardware ;
- à brancher des sampleurs hardware ;
- à brancher si besoin un microphone pour enregistrer une topline ou pourquoi pas des samples d’instrument ;
- etc…
Par défaut, si vous débutez, je vous recommande de vous orienter vers des modèles reconnus d’interfaces audio.
Sauf à ce que vous souhaitiez brancher beaucoup de synthétiseurs hardware, vous n’aurez besoin que d’une petite interface avec une ou deux sorties casque.
Typiquement la Scarlett 2i2 de chez Focusrite, reconnaissable entre milles grâce à sa couleur rouge, fait partie des modèles souvent utilisés par les débutants.
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Une autre option, un peu plus qualitative (notamment en ce qui concerne les préamplis micros) mais un peu plus chère, est l’Audient iD14 — une interface audio avec un excellent rapport qualité/prix que je recommande régulièrement.
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Et si vous voulez vraiment quelque chose de haut de gamme, sachez que l’on retrouve assez souvent des interfaces audio de la marque Universal Audio, en l’occurrence les modèles Apollo Twin, chez les beatmakers. Mais là on est vraiment sur un budget plus conséquent.
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Bien entendu, il existe de nombreux modèles différents d’interfaces audio sur le marché.
► Alors pour être sûr(e) de faire le bon choix, je vous invite à regarder mon dossier dédié aux interfaces audio de home studio
Un bon casque et de bonnes enceintes pour faire du beatmaking
Parlons maintenant des dispositifs d’écoute, à savoir bien sûr les casques, mais aussi ce qu’on appelle les enceintes de monitoring.
A quoi servent des enceintes pour le beatmaking ?
Idéalement, lorsque l’on travaille sa musique, qu’on la mixe, il est plutôt conseillé d’utiliser ce qu’on appelle des enceintes de monitoring — des enceintes conçues pour être les plus neutres possibles, qui vont reproduire tous les détails de vos beats.
Donc, beaucoup plus précises (du moins en théorie) que des enceintes hi-fi classiques.
Ces enceintes de monitoring jouent un rôle fondamental dans le processus de beatmaking en offrant une reproduction sonore précise et fidèle. Elles permettent aux beatmakers d’entendre chaque élément de leur musique avec une clarté exceptionnelle, des basses profondes aux aigus cristallins.
Grâce à leur capacité à révéler chaque nuance sonore, ces enceintes permettent aux beatmakers de perfectionner leurs rythmes, d’affiner leurs mixages et de garantir que leur musique est prête à être appréciée sur n’importe quel système audio, des écouteurs aux enceintes de club.
Quelles enceintes de monitoring pour un beatmaker ?
Certes, il y a pas mal de modèles d’enceintes de qualité sur le marché.
Cependant, si vous êtes (ou voulez devenir) beatmaker, il faudra lors de votre achat faire attention en particulier à la capacité de vos enceintes à descendre dans les basses.
Généralement, sur les fiches techniques des enceintes ou les pages de vente sur les sites des revendeurs, vous retrouverez une information du type :
Plage de fréquences : 35 – 22000 Hz
Cette plage de fréquences vous permet d’apprécier, notamment, jusqu’où descend vos enceintes dans les basses (le plus bas possible étant théoriquement 20 Hz, même si généralement on va plutôt descendre jusqu’à 40 voire 30 Hz).
C’est vraiment important, parce que les basses fréquences sont cruciales pour les beatmakers.
Donc orientez-vous plutôt vers des enceintes qui descendent bien dans les basses.
Généralement, il s’agit d’enceintes avec un woofer (le gros haut-parleur qui émet les basses) de 7 pouces ou 8 pouces.
Les enceintes de monitoring avec des woofers de 5 pouces, par contre, seront un peu limite pour faire du beatmaking.
Si votre budget est limité et que vous débutez, je vous recommande par exemple de commencer avec un modèle type Yamaha HS7, couramment utilisé par les beatmakers débutants.
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Pour quelque chose d’un peu plus précis niveau son, avec toutefois plus de basses mais en restant sur un budget réduit, les Adam Audio T8V (que j’avais testées ici même) peuvent également être un très bon choix
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Et si vous voulez quelque chose de plus haut de gamme, les A7V de la même marque peuvent être vraiment un excellent choix. J’utilise quasiment le même modèle (les A7X, qui correspondent à la version d’avant), et c’est vraiment super en termes de rapport qualité/prix.
► Comparez les prix des Adam A7V (7 pouces) : Thomann Woodbrass Amazon
► Pour voir d’autres modèles ou pour plus de détail sur le sujet, rendez-vous sur mon guide complet des enceintes de monitoring
Notez au passage que si vous avez vraiment besoin d’entendre des basses profondes pour vos prods, il peut être intéressant d’ajouter à vos deux enceintes de monitoring un subwoofer.
Certes c’est un investissement supplémentaire, donc ce n’est peut-être pas prioritaire, mais ça peut être un bon moyen de compléter les basses fréquences avec quelque chose de plus puissant et qui descend plus bas que vos enceintes.
► J’ai également un article détaillé sur les subwoofers de monitoring
Attention à l’acoustique de la pièce
Un point important par contre, qu’on sous-estime parfois lorsque l’on débute en beatmaking et qu’on installe ses premières enceintes : l’acoustique de la pièce.
En effet, dans toutes les pièces, il y a des problèmes d’acoustique : le son émis par les enceintes va bien sûr parvenir directement à vos oreilles, mais il va aussi rebondir sur les murs autour de vous, ce qui va générer des phénomènes de résonances.
Et ces phénomènes, ils vont nuire à votre écoute — dans le sens où ils vont créer des perturbations fréquentielles.
Par exemple, vous pouvez vous retrouver avec des fréquences qui disparaissent dans les basses.
Ou bien un problème de stéréo dans les aigus.
C’est purement virtuel bien sûr : ce n’est pas un problème de votre morceau, mais c’est un problème que vous avez l’impression d’entendre en l’écoutant sur vos enceintes.
Ca se produit dans toutes les pièces, sans exception.
Pour remédier à ce problème, il faut donc ajouter du traitement acoustique.
Vous avez peut-être déjà vu des photos avec des panneaux de mousse grise comme sur la photo un peu plus haut, mais contrairement à l’idée reçue chez les débutants ce n’est pas idéal.
► Je vous explique tout ce qu’il faut savoir sur le traitement acoustique dans ce dossier détaillé.
Un casque pour le beatmaking
En home studio ou en studio, lorsque l’on produit des beats, on utilise bien souvent un casque en plus des enceintes de monitoring.
Le casque peut vous servir à deux choses :
- à écouter une instru pendant que vous enregistrez des voix (dans ce cas là on utilisera plutôt un casque fermé, pour éviter que le son repisse dans le micro) .
- à mixer vos prods (dans ce cas là on utilisera souvent des casques ouverts, même s’il est possible de mixer sur des casques fermés).
Soyons clairs : pour le mixage, il est tout de même mieux de travailler avec des enceintes de monitoring. Celles-ci seront toujours plus équilibrées, surtout si vous avez mis du traitement acoustique.
Mais ce n’est pas toujours compatible avec les budgets ou possible en fonction de la place que vous avez chez vous pour installer votre home studio.
Et puis, c’est souvent une bonne idée d’avoir un bon casque de studio en complément de vos enceintes, par exemple pour servir de deuxième écoute et vous aider à vous concentrer sur les basses.
Par défaut, le modèle que je vous recommande plus que tout est le ATH M50X de chez Audio-Technica.
C’est un casque que j’utilise moi-même régulièrement, et qui je trouve a un rapport qualité/prix excellent : il fournit un bon niveau de détail, il est plutôt équilibré, et la réponse en fréquences dans les basses est très bonne.
► Comparez les prix du ATH-M50X sur : Thomann Amazon Woodbrass
Autre alternative intéressante, très connue et très souvent utilisée en studio, le fameux Beyerdynamic DT770. A mon goût il est un peu moins équilibré que le M50X évoqué juste avant, mais ça reste un bon casque qui reproduit bien les basses, et complètement utilisable pour le beatmaking.
► Comparez les prix du DT 770 sur : Thomann Amazon Woodbrass
Volontairement, les deux casques que je vous ai recommandés ci-dessus sont des casques fermés.
Tout simplement parce que vous aurez des meilleures basses dans les casques fermés que les casques ouverts, sauf sur les casques ouverts vraiment haut de gamme (et donc très chers).
Alors certes, les casques fermés sont un peu moins adaptés au mixage dans la théorie, mais dans la pratique il est complètement possible de travailler avec + vous avez besoin d’entendre des basses pour vos beats.
Donc je préfère vous recommander ce qui est réellement efficace.
► Ceci dit, pour d’autres modèles et quelques suggestions de casques ouverts, n’hésitez pas à lire mon dossier sur les casques pour le home studio.
Quel DAW utiliser pour le beatmaking ?
Si vous voulez faire du beatmaking, que vous soyez sur PC ou sur Mac, vous avez besoin d’utiliser ce qu’on appelle un DAW.
C’est quoi un DAW ?
Un DAW, ou Digital Audio Workstation, est un logiciel essentiel pour les beatmakers, offrant un environnement complet pour la composition , l’édition, le mixage et le mastering de la musique.
Ce puissant outil permet aux beatmakers de donner vie à leurs idées musicales en utilisant une gamme variée d’instruments virtuels, d’échantillons sonores et d’effets audio. Avec un DAW, vous pouvez en effet composer des rythmes en utilisant des batteries virtuelles, éditer des échantillons audio pour créer des boucles uniques, et manipuler des pistes pour obtenir le mixage parfait.
De plus, les DAW offrent souvent des fonctionnalités avancées telles que l’automatisation, le time-stretching, et le pitch-shifting, permettant ainsi aux beatmakers de musique d’explorer de nouvelles directions créatives et de repousser les limites de leur production musicale.
Est-ce que tous les DAWs se valent ?
Déjà, il faut savoir que tous les DAWs ont le même son : il n’y a pas de différence de qualité entre les logiciels, donc de ce point de vue là, il n’y a pas réellement de “mauvais choix”.
Dit différemment, les DAWs diffèrent surtout en termes de workflow et de fonctionnalités.
Mais justement, pour le beatmaking, on a souvent besoin de fonctionnalités assez spécifiques :
- composition de rythmes de batteries ou de mélodies utilisant un séquenceur au format grille ;
- effets avancés et rythmiques ;
- instruments virtuels adaptés au beatmaking ;
- outils de découpe et d’étirement de samples (time-stretching) pour les faire matcher à la prod ;
- etc.
Aussi, s’il est possible de faire des prods sur tous les DAWs, certains s’y prêtent mieux que d’autres.
Recommandation DAW Beatmaking #1 : FL Studio
FL Studio, anciennement connu sous le nom de FruityLoops, est un DAW emblématique apprécié par de nombreux beatmakers pour sa convivialité et sa puissance.
C’est probablement le plus utilisé chez les beatmakers débutants, mais de nombreux pros l’utilisent aussi.
Doté d’une interface plutôt intuitive, FL Studio offre une multitude d’outils spécialement conçus pour la création de beats percutants et de productions musicales dynamiques. Parmi ses fonctionnalités phares, on trouve le célèbre séquenceur de batterie Step Sequencer, qui permet aux beatmakers de créer des rythmes complexes en quelques clics.
De plus, FL Studio propose une vaste gamme d’instruments virtuels et d’effets audio de haute qualité, qui vous offrent une grande variété de sons et de textures sonores à explorer. Avec ses fonctionnalités de time-stretching, de pitch-shifting et d’automatisation avancées, FL Studio permet aux beatmakers d’exprimer leur créativité sans limites, tout en offrant un environnement de production professionnel pour réaliser des morceaux de qualité studio.
► Comparez le prix :
- FL Studio Signature Bundle : Thomann Woodbrass Amazon
- FL Studio Studio Producer Edition : Thomann Woodbrass Amazon
- FL Studio Fruity Edition : Thomann Woodbrass Amazon
Recommandation DAW Beatmaking #2 : Ableton Live
Autre option si vous voulez avoir une approche peut-être un peu plus professionnelle / avancée : Ableton Live.
C’est un logiciel qui existe depuis très longtemps, et qui a su conquérir le cœur des beatmakers grâce à son approche unique de la production musicale en temps réel.
Connu pour sa polyvalence et également aussi pour sa performance sur scène, Ableton Live offre une expérience de production fluide et dynamique, idéale pour la création de beats percutants et de compositions électroniques innovantes.
Soyons honnêtes : ce n’est pas le DAW le plus intuitif. En tous cas il l’est moins que FL Studio.
Ceci dit, certaines de ses fonctionnalités, somme toute uniques, telles que le mode Session View, permettent aux beatmakers d’expérimenter librement avec des idées musicales, de capturer des boucles en direct et de construire des arrangements spontanés avec une facilité déconcertante.
De plus, Ableton Live propose une vaste bibliothèque de sons et d’instruments virtuels de haute qualité, ainsi qu’une intégration transparente avec des contrôleurs MIDI et des périphériques matériels, offrant ainsi aux utilisateurs une multitude d’options pour personnaliser leur flux de travail et créer des productions uniques et dynamiques.
Bref, Ableton Live est au fil du temps devenu un choix incontournable pour les beatmakers du monde entier.
► Comparez le prix :
- Ableton Live Suite : Thomann Woodbrass
- Ableton Live Standard : Thomann Woodbrass
- Ableton Live Intro : Thomann Woodbrass
D’autres options
Bien sûr, il existe d’autres DAWs qui peuvent très bien faire le job.
Par exemple, j’ai un ami beatmaker qui utilise Cubase, et je bosse moi-même sur Studio One que j’apprécie énormément.
► Cliquez ici pour voir mon dossier complet sur les DAWs pour le studio
Les autres logiciels pour faire des beats
Il n’y a pas que le DAW qui est nécessaire pour faire des beats.
Enfin, pas nécessairement.
La plupart des DAWs sont livrés avec :
- des packs de samples
- des instruments virtuels, typiquement des synthétiseurs
- et des effets, pour customiser le son, pour le modifier, et pour mixer les différentes pistes.
Cependant, si ça peut suffire pour débuter, ce n’est pas toujours suffisant : bien souvent, les beatmakers aiment aller plus loin en utilisant d’autres bibliothèques sonores, d’autres banques de samples, d’autres instruments, d’autres effets — qu’ils téléchargent ou achètent ailleurs et chargent ensuite dans leur DAW.
En achetant des samples ou des instruments d’éditeurs tiers, vous pourrez donc customiser votre son comme vous le souhaitez et libérer au maximum votre créativité.
Difficile d’être exhaustif dans un article, mais voici donc quelques suggestions allant dans ce sens.
Native Instruments Komplete
Si vous aimez les packs un peu “tout-en-un”, où vous achetez le truc une fois et qu’ensuite vous avez tous les outils pour faire votre musique, je trouve qu’il est vraiment intéressant d’aller voir la fameuse Komplete de chez Native Instruments.
Il existe différentes versions dans cette suite logicielle mais pour faire simple, avec le pack le plus complet “Collector’s Edition”, vous aurez accès à 250 produits différents dont notamment :
- le sampleur Kontakt et la plateforme de création Reaktor ;
- 19 synthétiseurs ;
- 48 instruments samplés ;
- 15 outils de percussions ;
- 32 effets ;
- et 103 expansions de la marque.
Alors ça coûte très cher, mais vous aurez avec de quoi faire pour de nombreuses années !
Ceci dit ne vous inquiétez pas : si votre budget est plus restreint, vous pouvez commencer par le bundle Komplete Select ou le Komplete Standard, qui sont bien plus accessibles.
Bref, cette fameuse suite Native Instruments Komplete est un choix très populaire chez les beatmakers, parce que justement elle contient de nombreux outils utiles permettant d’aller à l’essentiel et d’avoir directement un son de bonne qualité.
► Cliquez ici pour plus d’informations sur la suite Komplete
Splice & Loopcloud
De nombreux beatmakers travaillent avec des plateformes qui mettent à disposition, moyennant un abonnement, des tonnes et des tonnes de samples et/ou de ce qu’on appelle des “loops”, c’est-à-dire des boucles de sons, que vous pouvez télécharger et remixer dans vos propres productions.
Deux des plus connues sont Splice et Loopcloud.
Je n’ai pas particulièrement de préférence, même si Splice est peut-être aujourd’hui la plus utilisée : sur les deux plateformes, vous retrouverez des sons de qualité qui vous permettront d’avancer rapidement sur vos beats plutôt que de passer des heures à designer le son (ce qui peut-être intéressant, mais pour débuter du moins c’est sympa d’avoir des choses qui sonnent bien dès le départ).
Comme je le disais juste au-dessus, ces plateformes fonctionnent bien sûr par abonnement. Mais rien ne vous empêche de créer un compte gratuit pour tester dans un premier temps et vous faire votre avis.
► Cliquez ici pour en savoir plus sur Splice
► Cliquez ici pour en savoir plus sur Loopcloud
Des packs de samples
Il existe des tonnes de marques qui proposent des packs de samples, souvent payants mais parfois gratuits, qui peuvent servir de base à vos productions musicales, sans avoir besoin d’aller sur des solutions comme la Komplete de Native Instruments ou les plateformes par abonnement dont nous venons de parler.
Il peut s’agir de samples de percussions (kick, hihats, snares…), d’ambiences, de notes uniques enregistrées à partir de tel ou tel instrument ou de boucles sonores que vous pourrez ensuite assembler comme bon vous semble.
Voici quelques sites web sur lesquels vous pourrez récupérer des packs de sons qualitatifs ou des instruments samplés à réinjecter directement dans vos prods :
- Producerloops
- Production Music Live (PML)
- Hip Hop Drum samples
- Loopmasters
- Black Octopus Sound
- Goldbaby Samples (super pour les percussions notamment)
- Samples from Mars
- Wave Alchemy
Des sampleurs
Ces samples, vous pouvez bien sûr les déposer dans votre projet à l’endroit où vous souhaitez qu’ils soient joués, mais ce n’est pas super pratique.
Généralement, on va charger les samples dans ce qu’on appelle un sampleur, qui lui va être déclenché par des notes MIDI (que vous jouerez sur votre clavier MIDI, votre contrôleur MIDI, ou que vous programmerez directement à la souris sur votre DAW).
La plupart des DAWs contiennent des sampleurs, mais si ce n’est pas le cas où si vous avez besoin de fonctionnalités supplémentaires vous pouvez tester les sampleurs suivants :
Des instruments virtuels
Au-delà des samples, peut-être aurez-vous envie d’utiliser des synthétiseurs virtuels ou autres instruments virtuels sur votre DAW pour produire vos productions.
Contrairement aux samples qui sont par essence moins flexibles puisque préenregistrés (même si vous pouvez les triturer comme vous voulez avec des effets), les instruments virtuels vous donnent eux accès à une quantité impressionnante de sonorités possibles.
A nouveau, il y a bien sûr des tonnes d’options sur le marché, mais voici quelques suggestions parmi mes plugins favoris :
- Native Instruments Massive / Massive X (inclus dans la suite Komplete)
- Les plugins de la marque u-he (dont Diva) qui sont vraiment super quali
- Xfer Serum, un synthé utilisé très couramment par les beatmakers
- Vital (il existe une version gratuite)
- Arturia Pigments
- Kilohearts Phase Plant
- Spitfire Labs (instruments gratuits)
- AIR Music Xpand!2 (à récupérer durant les promos uniquement, pas mal pour débuter)
Des effets
Si vous débutez, je vous conseille plutôt d’utiliser les effets intégrés par défaut à votre DAW : il y a beaucoup de choses à apprendre, et tout de suite aller chercher des tonnes de plugins tiers pour booster ses prods n’est peut-être pas une bonne idée.
Ceci dit, tout de même, certains plugins d’effets du marché peuvent vraiment faire la différence dans vos productions — donc je ne pense pas non plus qu’il faille se l’interdire.
Il existe des milliers de plugins sur le marché, donc encore une fois impossible de faire une liste complète.
Dans un premier temps, vous pouvez toutefois regarder mes sélections de plugins gratuits : certains sont vraiment excellents et aussi bons que des plugins payants.
Mais sinon, voici quelques plugins qui peuvent être intéressants pour le beatmaking :
- FabFilter Pro-Q (et les autres plugins de la marque) : une référence pour tout ce qui est égalisation
- Antares Autotune : le meilleur plugin d’autotune du marché pour les voix
- Soundtoys Echoboy : super pour tout ce qui est delay
- XLN Audio RC-20 Retro Color : un plugin idéal pour donner un côté lofi mais quand même moderne à vos prods
- Plugin Alliance Black Box Analog Design HG-2 : super pour ajouter des effets de saturation
- Waves SSL G-Master Buss Compressor : souvent utilisé pour ajouter de la glue sonore sur les groupes de piste ou les masters
- Waves Abbey Road Collection : une série de plugins typés vintage et assez faciles à manipuler
- Cableguys Shaperbox 3 : pour générer des effets rythmiques
- iZotope Ozone : pour faire un mastering rapide en fin de morceau (notez au passage que si vous voulez quelques chose de plus pro, je propose un service de mastering et travaille sur les musiques de nombreux homestudistes)
Les contrôleurs MIDI type “Drumpad” pour le beatmaking
Vous pouvez bien sûr programmer tous vos morceaux directement sur votre DAW, en ajoutant dans le logiciel des samples et des notes qui seront jouées par des instruments virtuels.
Toutefois, il est très courant pour les beatmakers, même débutants, d’utiliser des contrôleurs MIDI — c’est-à-dire des périphériques que l’on peut brancher en USB sur son ordinateur et qui vont permettre :
- de jouer des notes sur des instruments virtuels ou non ;
- de contrôler des paramètres (exemple : quantité de réverbération, quantité de distorsion) ;
- et surtout de lancer des samples.
Il existe deux grands types de contrôleurs :
- les contrôleurs type “drumpad” : c’est probablement ce que je conseillerais en premier pour les débutants, puisque c’est l’outil classique du beatmaker : une matrice de pads sur lesquels vous tapez plus ou moins forts pour jouer les samples ;
- les contrôleurs de type “clavier midi” : plus pour ceux qui aiment avoir un clavier type piano sous la main.
Voici donc quelques suggestions de contrôleurs MIDI de type “drumpad”.
AKAI Pro LPD8
Si votre budget est limité, le LPD8 de AKAI Pro est probablement une bonne idée pour débuter, surtout que son petit format lui permet d’être facilement emporté partout.
En effet, sur ce contrôleur, vous retrouvez 9 pads sensibles à la vélocité et rétroéclairés, ainsi que 8 boutons rotatifs assignables.
Cela vous permet donc à la fois de jouer des motifs rythmiques par exemple sur les pads et de gérer certains paramètres de vos synthés avec les boutons.
Le tout s’alimente sur USB — bref un contrôleur tout ce qu’il y a de plus basique, mais tout de même efficace et avec un bon rapport qualité/prix.
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Arturia Beatstep
Autre option un peu plus complète : le Arturia BeatStep.
Malgré sa petite taille, c’est un contrôleur assez polyvalent conçu pour les beatmakers qui recherchent une solution compacte et efficace pour le séquençage et le contrôle MIDI.
Ce dispositif offre une bonne flexibilité avec ses 16 pads sensibles à la vélocité et ses 16 encodeurs rotatifs : vous pouvez jouer des percussions, générer des séquences de notes et contrôler aussi bien vos instruments virtuels que les éventuels synthétiseurs hardware que vous pourriez acheter (via les connectiques MIDI et CV/Gate).
En d’autres termes avec le BeatStep vous pouvez jouer de la batterie, créer des séquences mélodiques (sélection de la tonalité ultra aisé) et contrôler toutes les machines compatible Midi.
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Arturia Beatstep Pro
Le grand frère du Beatstep dont on a parlé juste avant.
Cette machine, de fait, est beaucoup plus complète : en plus des 16 pads sensibles à la vélocités et des 8 encodeurs rotatifs, on retrouve des boutons de transport (play/record/stop…), deux step sequencers indépendants avec des écrans dédiés, pouvant donc contrôler deux instruments différents, des fonctionnalités de swing et de génération aléatoire, et un séquenceur supplémentaire dédié aux percussions.
Au-delà de la simple connexion USB, ses nombreuses connectiques vous permettront aussi de l’interfacer sur le long terme avec des synthétiseurs hardware (analogiques, numériques, modulaires…).
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Native Instruments Maschine Mikro
Le MASCHINE MIKRO est un contrôleur compact et polyvalent pour la production musicale avec un laptop, idéal en studio ou en déplacement.
Ce dispositif offre des fonctionnalités rapides et flexibles, permettant de créer des beats, jouer des mélodies et construire des morceaux de manière intuitive.
Il inclut des instruments, des sons et des effets de haute qualité via un logiciel/plugin dédié, ainsi que des synthétiseurs complets comme Massive, Monark et Reaktor Prism.
Les 16 pads permettent divers modes de création, tels que les modes Pad, Keyboard, Chord et Step. Grâce à son écran compact et à son encodeur multifonctions, la navigation et la gestion des sons sont facilitées.
Alimenté par USB, il est hautement portable et peut être utilisé en autonomie ou intégré dans un DAW. Le Maschine Mikro offre également des outils puissants comme le sampling, le Drum Synth et les Perform FX pour enrichir les compositions musicales.
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Native Instruments Maschine MK3
Probablement mon choix n°1 dans cette liste, si vous avez suffisamment de budget pour cet appareil.
Le Maschine MK3 améliore le workflow classique des grooveboxes en le rendant plus rapide et intuitif, idéal pour les utilisateurs de home studio. Les pads plus grands et plus sensibles permettent une meilleure expressivité lors de la création de beats et de mélodies.
Les deux écrans haute résolution offrent un contrôle visuel précis pour naviguer parmi les sons, les effets et les plug-ins directement depuis le matériel.
De plus, comme il est doté d’une interface audio de qualité studio (96kHz / 24-bit), il est facile d’intégrer des synthés ou des microphones dynamiques pour l’enregistrement et le sampling. L’optimisation du matériel permet un accès direct aux fonctions les plus utilisées, facilitant ainsi la production musicale.
Enfin, la bande de contrôle “Smart Strip” ajoute de nouvelles possibilités de jeu, comme le pitch-bend et la modulation des sons.
Plus complet que le Maschine Mikro, ce modèle pourra sans aucun problème devenir le cœur de votre studio home studio, travaillant de façon intégrée et fluide avec votre DAW.
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Novation Launchpad Pro
Le Launchpad Pro de Novation est un contrôleur conçu spécialement pour Ableton Live, et plutôt bien adapté à une utilisation home studio.
Son intégration transparente avec Ableton Live permet de contrôler facilement les clips et les pistes grâce à quatre modes simples : Session, Note, Device et User. Avec une grille de 8×8 pads RGB, il illumine les clips en fonction de leurs couleurs dans Ableton, facilitant ainsi le déclenchement et la combinaison de boucles et d’idées.
De plus, le mode Scale ajuste automatiquement les pads aux notes des 32 touches et modes disponibles, évitant de jouer des notes fausses.
Enfin, même s’il est effectivement surtout conçu pour Live, le Launchpad Pro peut contrôler divers logiciels et matériels externes via ses ports MIDI, et il peut être utilisé comme un clavier pour d’autres DAWs ou pour jouer des riffs sur des synthétiseurs externes. Les pads sensibles à la vélocité et à la pression permettent de créer des rythmes dynamiques et des performances de batterie expressives.
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AKAI APC 64
Autre contrôleur spécialisé pour Ableton Live : le APC 64 de la marque AKAI.
Certes, là on est sur un outil plus avancé que les autres, mais il reste complètement utilisable pour les beatmakers débutants en home studio.
Il dispose de 64 pads RGB sensibles à la vélocité avec aftertouch, et de 8 Touch Strips assignables pour contrôler des paramètres comme la hauteur et la modulation. Il fonctionne également en mode autonome comme séquenceur 32 étapes avec 8 pistes, et peut se connecter à des synthétiseurs et des machines à tambour via des ports MIDI et CV/Gate.
Le contrôle visuel est assuré par un écran LED couleur intelligent et des boutons de transport dédiés. Les pads peuvent jouer des notes, des accords et déclencher des clips, tandis que les Touch Strips permettent des ajustements précis en temps réel.
Le mode Drum permet de créer des rythmes avec les racks de batterie d’Ableton, et les fonctionnalités de probabilité et de mutation ajoutent de la variation aux séquences. L’APC64 est compact, robuste, et alimenté par USB, offrant une solution flexible pour la production et la performance musicale.
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Ableton Push 3
Disponible uniquement sur le site officiel, cette dernière option qu’est le Push 3 d’Ableton est probablement la meilleure si vous travaillez ou avez prévu de travailler sur le DAW Ableton Live.
Certes le budget est plus important, mais c’est une vraie station de travail.
Le Push 3 est un contrôleur MIDI conçu pour les producteurs de musiques électroniques qui cherchent à intégrer étroitement leur matériel avec Ableton Live. Ses 64 pads sensibles et compatibles MPE réagissent aux moindres mouvements et pressions des doigts, permettant de varier la hauteur, effectuer des glissandos et passer d’une note à l’autre avec une expressivité exceptionnelle.
Le Push 3 offre une interface audio intégrée, idéale pour enregistrer directement des instruments, et permet d’envoyer des signaux CV et gate à une configuration modulaire. La navigation intuitive via l’écran LCD permet de charger des sons, éditer des informations MIDI et contrôler les périphériques et effets de la bibliothèque d’Ableton Live sans quitter le flux de travail musical.
Ce contrôleur robuste est conçu pour durer et est parfait pour composer, sampler, faire des jams, et s’intègre aisément à la fois avec des équipements anciens et nouveaux.
Notez que le Push 3 peut également évoluer vers une configuration totalement autonome grâce à un kit d’upgrade, offrant une flexibilité maximale selon les besoins et le budget des utilisateurs (ou bien on peut aussi choisir la version autonome dès l’achat).
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Les contrôleurs MIDI type “Clavier” pour le beatmaking
Nous avons vu juste avant les contrôleurs MIDI de type “drumpads”, plus orientés percussions même si on peut jouer bien sûr n’importe quelle note avec.
Maintenant, nous allons pouvoir nous pencher sur des claviers MIDI (également appelés “claviers maîtres”), avec quelques suggestions orientées beatmaking.
Toutefois, si vous souhaitez en savoir plus sur ce type de matériel, je vous conseille de regarder également mon article dédié aux claviers MIDI.
Arturia Minilab 3
Sans hésiter mon clavier MIDI favori si jamais vous avez besoin d’un petit clavier facile à transporter ou ne prenant pas trop de place sur votre bureau, juste pour composer vos beats sans que ça devienne un piano à part entière (c’est celui que j’utilise dans mon studio, il est posé juste en face de moi).
En effet, le MiniLab 3 est un petit contrôleur MIDI de la marque Arturia, équipé de 4 faders et d’un écran de contrôle pour une utilisation simplifiée.
Il propose 8 pads rétroéclairés sensibles à la vélocité, 8 encodeurs, 4 faders, 2 bandes tactiles pour le pitch bend et la modulation, un arpégiateur intégré, un mode accord, et la possibilité de changer d’octave ou de transposer.
Enfin, point positif pour le prix : il peut envoyer des signaux MIDI via USB ou via une sortie MIDI classique ; vous pourrez donc le brancher aussi bien à votre ordinateur qu’à des synthétiseurs hardwares.
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AKAI MPK Mini
Autre option en petite taille : le MPK mini Play mk3 d’Akai Professional, qui est un contrôleur clavier portable combinant plusieurs types de fonctionnalités et une grande mobilité.
Doté d’un clavier proposant une réponse dynamique et assez précise pour le prix, il offre 25 touches, 8 pads de batterie sensibles à la vélocité, 4 encodeurs assignables et un joystick pour contrôler différents paramètres.
A ceci s’ajoute les classiques options de sélection d’octaves, un écran OLED pour l’affichage des paramètres, ainsi qu’un arpégiateur intégré qui pourra s’avérer utile ponctuellement.
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Novation Launchkey
Si vous cherchez quelque chose d’un peu plus évolué, vous pouvez par exemple vous orienter vers la série Launchkey de la marque Novation, qui se décline sous la forme de plusieurs claviers de tailles différentes, du petit 25 touches au gros 88 touches.
Les contrôleurs Launchkey offrent une intégration profonde avec tous les principaux DAW, permettant de s’éloigner de l’ordinateur et de se concentrer sur la créativité. Avec trois modes d’accords et quatre modes personnalisés, ils offrent une grande flexibilité pour les performances en studio.
Le clavier et les 16 pads sensibles à la vélocité permettent des performances dynamiques et expressives, tandis que les modes de capture MIDI garantissent que vous ne perdrez jamais une idée que vous venez de jouer. De plus, l’intégration de modes de gammes transposent les touches et les pads automatiquement pour éviter les fausses notes. Pratique.
Un arpégiateur puissant et un mode de strumming sont également intégrés pour offrir plus d’options créatives.
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Arturia KeyLab Essential
Arturia, marque française réputée pour ses logiciels de qualité et ses synthétiseurs, propose également des claviers MIDI plus larges que le Minilab dont nous avons déjà parlé, et parfaitement adaptés au beatmaking.
La série KeyLab Essential, esthétiquement plaisante et robuste, est conçue pour les musiciens à la recherche d’un clavier MIDI abordable et possédant tout de même des fonctionnalités intéressantes.
Comme pour la série Launchkey de Novation, la marque propose une déclinaison du clavier selon plusieurs tailles différentes, avec à chaque fois 8 pads sensibles à la vélocité, 9 faders et 9 potentiomètres rotatifs — ce qui offre de nombreuses possibilités de contrôle, avec de surcroît des modes de maintien des notes, d’accords et d’arpégiateurs.
Un bon choix si vous voulez un clavier MIDI avec beaucoup de fonctionnalités sans toutefois dépenser des mille et des cents.
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Native Instruments Kontrol Série S
Si vous voulez aller vraiment vers du plus haut de gamme, une option régulièrement choisie par les beatmakers est d’utiliser des clavier Kontrol de la marque Native Instruments.
Ces claviers, qui se déclinent en plusieurs tailles, possèdent bien sûr les fonctionnalités standard de molettes de pitch, de modulation, ainsi que 8 boutons de contrôle tactiles.
Mais ce n’est pas tout : déjà, le clavier est un clavier Fatar à touches semi-lestées et aftertouch polyphonique. On est donc sur du très quali.
Ensuite, notamment en s’appuyant sur l’écran couleur haute résolution et les encodeurs rotatifs présents sur le clavier, les Kontrol permettent une connexion directe aux logiciels Kontakt et Komplete de la marque, ainsi qu’un contrôle poussé des instruments compatibles NKS (comme certains outils de chez u-he ou Output par exemple).
Certes le prix est du coup plus élevé que d’autres modèles, mais on est tout de même sur un beau clavier qui sera très bien pour les beatmakers qui cherchent à avoir un piano MIDI — par contre pas de pads sensibles à la vélocité, donc pas de finger drumming possible sur ce modèle.
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Les contrôleurs de DAW
Pour aller un peu plus loin, abordons brièvement le sujet des contrôleurs de DAW.
Clairement, si vous débutez en beatmaking, je vous conseille de plutôt vous orienter vers des claviers MIDI ou des contrôleurs à drumpad, parce que l’objectif avant tout est normalement de jouer des sons, de jouer des notes — et non pas juste de déclencher des boucles.
Ceci dit, suivant votre façon de travailler, il est possible que vous ayez besoin d’un outil qui vous permette de contrôler de façon plus profonde votre DAW.
Certains contrôleurs (comme le Ableton Push 3 dont on a déjà parlé) le permettent nativement, mais ce n’est pas le cas de tous les modèles ; ou alors ce n’est pas toujours très efficace.
Alors voici quelques suggestions de contrôleurs spécifiquement pensés pour contrôler certains DAWs.
AKAI Pro Fire (pour FL Studio)
Si vous utilisez FL Studio, il peut être intéressant d’ajouter un Fire de chez AKAI à votre setup.
En effet, celui-ci vous permet de prendre la main sur vos prods d’une façon intéressante, en reproduisant d’une certaine façon l’interface graphique du logiciel.
Pratique pour gérer les percussions notamment, et ainsi générer à la volée des motifs intéressants, grâce à la matrice de 4 x 16 pads sensibles à la vélocité.
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AKAI APC Mini (pour Ableton Live)
Autre option si vous utilisez Ableton Live : le APC Mini de chez AKAI, qui est très sympathique.
Celui-ci propose 8 rangées de 8 pads rétroéclairés qui vous permettent de déclencher les clips audio ou MIDI présents sur votre session Ableton Live, avec en plus des faders pour contrôler le volume ou par exemple la panoramique, ainsi que des boutons de transport (play/record/stop…).
Sur la nouvelle version, vous pouvez jouer des drums racks Ableton ou des notes, mais je trouve que les pads ne sont pas ultra adaptés pour ça. Donc disons que c’est une possibilité ponctuelle, mais si vous voulez jouer tous les jours des percussions sur votre contrôleur, mieux vaut s’orienter vers des outils comme ceux présentés plus tôt dans l’article.
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Novation Launchpad Mini (pour Ableton Live & Logic Pro)
Le Launchpad Mini est un contrôleur compact et portable pour Ableton Live et Logic Pro.
Avec 64 pads RGB, il offre une visualisation parfaite de votre session de travail et permet de lancer des clips dans Albeton Live ou des “Live Loops” dans Logic Pro.
Trois modes custom sont intégrés, vous permettant de customiser les mappings et de contrôler ce que vous voulez en MIDI. Le tout à un prix somme toute très correct.
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Les microphones pour le beatmaking
Bien entendu, une grande partie du travail de beatmaker consiste à produire les beats, donc les instrus qui constituent la base du morceau.
Cependant, suivant vos objectifs musicaux, peut-être aurez-vous besoin d’ajouter des voix par-dessus ces instrus, qu’il s’agisse de samples vocaux pour faire des effets spéciaux ou de prises de voix rap.
Et pour ça, vous aurez besoin d’un microphone que vous brancherez sur votre interface audio avec un câble XLR.
Quel type de microphone acheter ?
Il existe différents types de microphones : les microphones dynamiques, les microphones statiques à large membrane, les microphones statiques à petite membrane et les microphones à ruban.
S’il y a bien sûr plein de configurations possible, la pratique la plus courante chez les beatmakers consiste à utiliser un bon microphone statique, qui reproduira tous les détails de votre voix (ou de celle de l’artiste que vous enregistrerez).
N’oubliez pas toutefois de faire attention à l’acoustique de la pièce, qui peut influencer fortement la qualité de vos enregistrements.
► Pour plus d’informations sur les types de microphones, rendez-vous sur mon guide des microphones de studio.
Recommandation Micro n°1 : RØDE NT1-A
Option assez abordable pour les débutants : le fameux RØDE NT1-A.
C’est un microphone qui possède un bon rapport qualité prix, même s’il est parfois un peu brillant dans les aigus (ce qui, vous me direz, lui donne un côté un peu moderne).
Le son est clair, avec un bon niveau de détail, pas de bruit de fond anormalement élevé comme sur d’autres micros au même prix, et surtout il est livré avec tous les accessoires nécessaires : filtre anti-pop, suspension élastique anti-choc et câble XLR.
Un très bon choix pour les débutants.
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Recommandation Micro n°2 : Neumann TLM 103
Deuxième recommandation, pour ceux qui ont un budget beaucoup plus conséquent : le fameux TLM 103 de la marque Neumann.
Alors certes on paye un peu le nom de la marque, mais c’est un bon microphone que l’on retrouve très souvent chez les beatmakers et les rapeurs.
Niveau qualité sonore, on obtient avec un bon niveau de détail et je trouve qu’il a tendance à tout de suite donner une qualité “moderne” / produit fini aux enregistrements. Donc les enregistrements que vous ferez avec seront plus faciles à traiter durant le mixage que si vous aviez utilisé un certain nombre de microphones plus entrée de gamme.
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Pour aller plus loin
N’hésitez pas à regarder également mon dossier sur les microphones pour le rap : les suggestions qu’il contient correspondent tout à fait à une utilisation pour les beatmakers.
Le beatmaking en “DAWless” ?
Ces dernières années notamment s’est démocratisée l’approche du “DAWless”, c’est-à-dire la production de musiques sans utiliser de DAW — donc sans utiliser d’ordinateur, mais plutôt en travaillant sur des machines capables de travailler en standalone sans être branchées à quoi que ce soit (bon, si, à une source de courant, mais vous m’avez compris 🙂 ) :
- synthétiseurs
- boîtes à rythmes
- séquenceurs
- effets hardware
- etc.
L’intérêt de travailler en DAWless
Faire du beatmaking en mode DAWless présente plusieurs avantages uniques qui séduisent de nombreux musiciens et producteurs. Voici quelques raisons pour lesquelles de nombreux artistes choisissent cette méthode :
- Expérience Tactile et Immédiate : Le beatmaking en DAWless permet une interaction physique et directe avec les instruments et les contrôleurs. Tourner des potentiomètres, appuyer sur des boutons et manipuler des faders offrent une expérience plus immersive et intuitive. Cette approche favorise une connexion plus intime avec la musique, rendant le processus de création plus organique et fluide.
- Moins de Distractions : Les ordinateurs et les DAW peuvent être distrayants avec leurs nombreuses fonctionnalités, notifications et besoins de mise à jour. En travaillant sans DAW, les producteurs peuvent se concentrer exclusivement sur la musique, sans être perturbés par des éléments non musicaux. Cela permet une immersion totale dans le processus créatif, ainsi qu’une approche plus minimaliste ce qui permet bien souvent aux artistes de gagner en efficacité.
- Portabilité et Flexibilité : Les setups dawless peuvent être relativement compacts et portables, ce qui permet aux musiciens de créer et de performer en dehors du studio traditionnel. Que ce soit en voyage, en plein air ou dans des espaces restreints, cette flexibilité favorise la spontanéité et l’inspiration en tout lieu.
En conclusion, le beatmaking en DAWless offre une approche alternative et enrichissante pour la production musicale. Il permet une connexion plus profonde avec les instruments, réduit les distractions, et favorise la créativité et l’innovation. Pour de nombreux producteurs et beatmakers, cette méthode représente une voie vers une expression musicale plus pure et authentique.
Quelles machines pour travailler en DAWless ?
Soyons clair : si vous vous lancez dans l’aventure DAWless, vous aurez à choisir parmi de nombreuses machines toutes plus attrayantes les unes que les autres.
Ce n’est pas différent, au fond, de la multitude de plugins et de banques de samples disponibles lorsque l’on travaille sur un ordinateur.
Ceci dit, je vous ai préparé quelques suggestions qui pourraient être de bons points de départ, car il s’agit de machines relativement autosuffisantes : vous pouvez produire un beat complet dessus.
Teenage engineering EP-133 K.O II
L’EP-133 K.O de teenage engineering est un sampler, séquenceur et compositeur puissant et portable.
Il permet d’enregistrer des sons, de séquencer des échantillons et des boucles, et d’ajuster des paramètres comme le filtre et la hauteur avec automatisation.
Il dispose d’effets stéréo, d’un compresseur et d’effets punch-in de modernes, facilitant la création rapide de pistes.
Doté d’un micro et d’un haut-parleur intégrés, il offre 6 voix stéréo ou 12 voix mono, une mémoire de 64 MB ou 999 slots d’échantillons, ainsi que des touches sensibles à la pression et un fader multifonctionnel — autant dire qu’il y a de quoi faire !
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Roland SP-404MKII
La série SP de Roland n’a plus besoin de faire ses preuves, tant elle a été utilisée par des beatmakers depuis le premier modèle sorti en 1998.
Le SP-404MKII correspond au petit dernier de la série, et il faut dire qu’il est très puissant : c’est un échantillonneur créatif doté d’effets et de fonctionnalités poussées.
Avec ses 17 pads expressifs et des boutons améliorés, il offre une utilisation fluide et rapide. Grâce à son écran OLED lumineux et à la possibilité de zoomer sur les formes d’onde, l’édition des échantillons est simplifiée.
Les effets légendaires SP, combinés à de nouveaux outils, permettent un traitement sonore polyvalent; tandis que son step sequencer et ses options d’enregistrement en temps réel facilitent la création de patterns uniques.
Doté d’une mémoire interne de 16 Go et d’un Sound Generator, le SP-404MKII offre dès le déballage une abondance de sons pour inspirer vos créations.
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Novation Circuit Tracks
Peut-être un peu plus simple que les deux options ci-dessus, le Circuit Tracks est toutefois un outil sympathique et assez facile à prendre en main pour les débutants.
Il s’agit en effet d’une plateforme de production simple, offrant deux pistes de synthé polyphoniques, deux pistes MIDI et quatre pistes de batterie basées sur des échantillons (samples).
Son séquenceur pas à pas permet de créer des motifs de 32 étapes, avec la possibilité d’enchaîner jusqu’à 256 étapes par piste. Une réverbération et un effet de delay sont intégrés et contrôlables grâce aux potentiomètres en haut de l’appareil.
Notons également la présence d’une batterie rechargeable, qui vous permettra de travailler jusqu’à quatre heures en déplacement.
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Elektron Digitakt
Pour ceux qui veulent tout de suite mettre la barre un peu plus haute (parce que le workflow est un peu plus complexe), je trouve qu’il peut être utile de regarder les machines de chez Elektron, dont notamment le fameux Digitakt.
Certes le prix est un peu plus élevé que les autres machines, mais c’est aussi parce que la machine propose beaucoup plus de fonctionnalités.
Le Digitakt est une boîte à rythmes dotée de huit pistes, offrant une variété de fonctionnalités pour la création musicale. Son moteur sonore numérique permet de capturer et de manipuler des échantillons, offrant ainsi une grande flexibilité dans la création de beats et de paysages sonores.
En plus des huit pistes d’échantillons, il permet également de contrôler jusqu’à huit instruments externes en MIDI et de traiter une source audio externe en stéréo avec des effets tels que la réverbération et le delay.
Doté d’un séquenceur complet, le Digitakt permet donc de contrôler à la fois la structure et le son des compositions, et ce de façon vraiment efficace.
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Mais aussi
Je ne vais pas vous refaire tout un descriptif, mais sachez également que si votre budget est suffisamment élevé, il peut être très utile d’aller voir également les machines standalone proposées par Ableton et par Native Instruments, à savoir les versions autonomes du Push 3 et de Maschine.
► Voir le prix du Push 3 Standalone : Ableton
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En conclusion
Voilà, à travers cet article, j’espère que vous aurez eu la vision la plus complète possible du matériel nécessaire pour faire du beatmaking.
Bien entendu, vous n’avez pas besoin d’avoir tous les appareils, mais si vous débutez il est important de prendre des outils de bonne qualité pour éviter d’être bloqué(e) par des problèmes de qualité de fabrication ou de fonctionnalités mal pensées.
C’est tout l’objectif de ce dossier, au-delà de la “simple” explication de quel matériel est nécessaire : que vous fassiez les bons choix.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser en commentaire bien entendu.
► Pour aller plus loin, n’hésitez pas à regarder également mon guide plus généraliste du matériel home studio