Difficile d’imaginer une piste de voix sans compression.
En effet, par essence, les enregistrements de voix présentent des variations dynamiques qui sont souvent importantes et nécessitent donc d’être compressées.
Par exemple, pour mieux s’intégrer dans un mixage si l’on parle de chant — ou bien pour maximiser l’intelligibilité si l’on parle de voix-off.
Dis autrement, la compression est l’une des étapes inévitables lors du mixage d’une voix lead.
Pourtant, ce n’est pas un exercice facile : autant égaliser une voix est déjà compliqué, autant la compresser peut s’avérer encore plus complexe.
Parce qu’il ne faut pas l’oublier : si vous compressez mal une piste de chant, vous pouvez littéralement détruire votre mix. Cela peut ainsi se traduire par des variations dynamiques mal contrôlées de votre piste, ou bien par la sensation d’une voix manquant de naturel.
Autrement dit, même si vous maîtrisez les réglages de la compression, l’exercice de compresser une voix peut ne pas être évident.
D’où cet article, dans lequel j’ai compilé 6 astuces qui me semblent absolument indispensables pour pouvoir mixer correctement des pistes de voix.
Remarque : si jamais vous n’êtes pas encore à l’aise avec la compression : sachez que je sors bientôt une formation dédiée sur le sujet qui vous apprendra une fois pour toutes à bien utiliser un compresseur.
Si vous voulez vraiment vous améliorer un grand coup en mixage en maîtrisant cet outil pour de bon, c’est clairement la formation qu’il vous faut.
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1. Utilisez l’automation pour mieux compresser les voix
“Pour compresser correctement, il ne faut surtout pas s’appuyer uniquement sur les compresseurs.”
Ca peut sembler paradoxal, mais si vous comprenez ce que je vais vous expliquer, cela va nécessairement vous aider pour intégrer vos pistes de voix dans vos mix. Surtout si vos productions ont un style un peu moderne.
Bien souvent, à l’échelle d’un morceau, les variations dynamiques de vos enregistrements de chant sont importantes.
Par exemple, on peut imaginer que le chanteur ou la chanteuse donne un maximum d’énergie durant le refrain, tandis que l’introduction du morceau serait constituée de paroles presque chuchotées.
Résultat, vous allez obtenir une forme d’onde un peu comme ça, avec de grosses variations :
Imaginons maintenant que vous ajoutiez un compresseur pour niveler un peu la voix et vous assurer que toutes les syllabes ressortent correctement pendant le refrain. Vous réglez votre plugin pour obtenir peut-être 5 dB de réduction de gain… mais sur le refrain.
Que se passe-t-il maintenant sur notre introduction avec des paroles chuchotées ?
Eh bien, le niveau est beaucoup plus faible, et sans doute en-dessous du seuil (threshold) que vous avez fixé.
Résultat : le compresseur ne fonctionne pas sur l’intro. Votre signal n’est pas affecté à ce moment.
Donc, pas de compression.
Donc, pas de nivellement des paroles sur l’intro.
Alors que faire ?
C’est ici que l’automation entre en jeu.
L’automation, c’est cette fonctionnalité présente dans la plupart des DAW et qui permet de faire varier un réglage au fur et à mesure du morceau.
S’il existe de nombreuses façons d’utiliser l’automation, il est notamment possible d’automatiser le niveau d’une piste via un plugin de gain.
La procédure est simple et consiste simplement à :
- Ajouter un plugin de gain ;
- Créer une courbe d’automation ;
- Remonter le niveau de gain de la piste au niveau des passages faibles (parfois, quelques décibels suffisent !).
Et voilà, maintenant votre compresseur réagit correctement, même sur cette fameuse introduction avec des paroles chuchotées… 🙂
Astuce : certains plugins vous permettent de faire la manipulation de façon relativement automatisée. C’est notamment le cas du Vocal Rider de la célèbre marque Waves (-10% avec ce lien et le code qui s’affiche).
2. Choisissez bien l’attaque de votre compresseur
Pour moi, lorsque l’on parle de compression d’une voix, l’attaque est le paramètre le plus important.
L’attaque, c’est tout simplement la rapidité avec laquelle le compresseur arrive au ratio que vous avez réglé.
Pour le mixage des voix, c’est absolument critique.
Imaginons par exemple que vous régliez une attaque ultra rapide, disons en-dessous de 1 ms (comme je l’ai déjà vu recommandé sur des articles en ligne…).
Que va-t-il se passer ?
Tout simplement, toute la dynamique, toute la “pêche” contenue dans les 20-30 premières millisecondes des syllabes — les transitoires, si vous voulez — tout cela va être raboté par le compresseur.
Résultat, vous allez avoir l’impression que votre piste de voix manque de vie, ou bien que le son est très plat et manque d’énergie.
C’est normal : l’attaque était mal réglée.
Bien sûr, je me dois de modérer mes propos : si le ratio est très faible, l’effet négatif sera beaucoup moins marqué.
Ceci dit, cela met bien en évidence le fait que choisir correctement votre attaque est crucial pour compresser une piste de voix :
- si vous souhaitez un son suffisamment tranchant, pêchu, choisissez une attaque plutôt lente pour laisser passer les transitoires (> 10ms) ;
- si au contraire vous voulez vraiment cibler les transitoires pour contrôler les écarts dynamiques et les crêtes, alors réduisez votre attaque. Mais avec prudence, pour éviter de dénaturer votre enregistrement.
Notez au passage qu’une attaque rapide n’est pas toujours quelque chose de négatif : dans toute prise de son, il y a des crêtes qui ressortent de façon gênante et sont susceptibles de faire clipper votre mix. Si c’est le cas, une bonne technique est d’utiliser un compresseur avec une attaque et un release très rapide pour écrêter le signal de façon assez chirurgicale.
3. Egalisez la voix avant de la compresser
Une erreur que je vois très souvent chez les home-studistes débutants, c’est de compresser sans avoir égalisé le signal auparavant.
Si bien sûr votre prise de son est parfaite, avec un excellent microphone et une excellente acoustique, alors ce type de pratique ne pose probablement pas trop de problème.
Malheureusement, en home studio, avoir une prise de son absolument parfaite est rare : il y a souvent de petits problèmes de fréquences, de résonances, ou autres bruits de fond. Peut-être s’agit-il d’une résonance spécifique au micro, ou bien du bruit de votre ordinateur qui ressort entre les syllabes.
Si vous compressez directement le signal, que se passe-t-il ?
Eh bien, vous allez sans aucun doute faire ressortir ces problèmes sonores.
C’est logique, au fond : en compressant les parties plus fortes de l’enregistrement, vous allez les rapprocher (en termes de niveau sonore) des parties les plus faibles.
Autrement dit, pour reprendre l’exemple que je citais juste avant, la différence de niveau entre le son de la voix et le bruit de fond de votre ordinateur sera plus faible après compression qu’avant compression.
Pour éviter ce genre de situations, je vous recommande plutôt de suivre une méthode en trois étapes :
- D’abord, égalisez votre piste de façon soustractive, c’est-à-dire en retirant les problèmes que vous entendez ;
- Ensuite, compressez la voix comme vous le souhaitez ;
- Et seulement après, égalisez la piste de façon additive, pour booster par exemple certaines fréquences que vous appréciez.
De cette façon, vous éviterez de faire ressortir les problèmes de l’enregistrement et votre compresseur réagira de façon plus naturelle.
► Pour en savoir plus sur le sujet, rendez-vous sur mon article sur l’ordre des plugins d’EQ et de compression
4. Utilisez plusieurs compresseurs
Combien de compresseurs utilisez-vous sur vos pistes de voix ?
Un seul ? 🙂
Eh bien, peut-être en avez-vous besoin de plusieurs.
Je dis bien “peut-être”, puisque la méthode de compression d’une voix dépend avant tout de l’enregistrement et de ce que l’on souhaite faire en termes de mixage.
Par contre, si jamais vous débutez et que vous n’utilisez qu’un seul plugin en vous disant “OK, je ne mets qu’un seul compresseur car je ne suis déjà pas très sûr(e) de comment le régler…” — alors il est possible que ce choix vous desserve plus qu’il ne vous aide.
Je m’explique.
Lorsque l’on compresse une voix, on va souvent rechercher à faire deux choses :
- contrôler les crêtes du signal ;
- et niveler le son pour éviter des écarts dynamiques trop importants, qui nuiraient à l’intelligibilité des paroles.
Si vous utilisez un seul compresseur, vous risquez d’avoir du mal à gérer tout cela en une fois car les paramètres de seuil (threshold), de ratio et d’attaque/release auront du mal à s’adapter aux deux situations.
La solution est donc plutôt d’utiliser deux compresseurs à la suite.
Bien souvent, “les pros” vont s’orienter sur une stratégie comme la suivante :
- tout d’abord, un compresseur type 1176, très réactif, pour capter les crêtes avec des réglages d’attaque et release très rapide ;
- puis un compresseur type LA-2A, plus lent, pour niveler le signal.
Notez au passage que le 1176 étant placé en premier, il va faciliter le travail du second compresseur en s’occupant des crêtes : le LA-2A réagira donc moins à ce type de variations dynamiques.
Bien sûr, les célèbres compresseurs analogiques que sont les 1176 et LA-2A ne sont qu’une combinaison parmi d’autres : vous pouvez très bien utiliser des plugins d’autres types, ou bien deux fois le compresseur de base de votre DAW (je pense notamment à celui d’Ableton Live qui est vraiment bien).
5. Compressez la voix juste ce qu’il faut
Derrière ce titre de paragraphe un peu naïf se cache une réalité que l’on a souvent tendance à oublier : il n’y a pas une seule façon de compresser des pistes de voix.
Il n’y a pas de réglages magiques, et il n’y a pas de niveau de “Gain Reduction” qu’il faudrait absolument atteindre.
Par contre, avant d’ajouter un compresseur sur l’une de vos pistes, il est important que vous vous posiez la question de ce que vous voulez faire.
C’est vrai tout le temps durant le mixage, mais ça l’est encore plus pour la voix.
Concrètement, il est important de décider du style et de l’attitude de la piste de voix que vous souhaitez obtenir. Et suivant l’univers musical dans lequel vous évoluez, vous pourrez avoir des cibles complètement différentes :
- pour le jazz, vous allez probablement utiliser très peu de compression car la dynamique de la performance est la priorité ;
- pour la variété, vous allez peut-être choisir des réglages plus marqués, pour faire ressortir la voix au milieu des arrangements ;
- et pour la pop moderne, le RnB, ou pour le hard rock, vous allez sans doute vous orienter vers des réglages plus extrêmes pour avoir une voix qui tranche sans problème dans le mix.
En ayant dès le départ une idée du son que vous voulez atteindre, cela va vous aider à choisir votre compresseur et à l’ajuster au bon niveau.
Autrement dit, si vous souhaitez une performance dynamique car il y a de la place dans le mix, lissez simplement la voix avec quelques 2 ou 3 dB de réduction de gain. Si au contraire vous voulez quelque chose d’agressif, pour un effet très “frontal” — alors poussez votre compresseur jusqu’à 10 dB de GR ou plus !
6. Compressez en écoutant le mix
S’il y a une erreur que j’ai très souvent faite lorsque je commençais à apprendre à mixer, c’est de compresser mes pistes de voix en solo.
C’est-à-dire, sans écouter le reste du mix.
Etes-vous aussi coupable ? 🙂
Bon, dans certains cas, cela peut être utile. Pour bien entendre l’impact sur les fréquences d’un compresseur, par exemple.
Mais la plupart du temps, écouter une piste en solo lorsqu’on la compresse est une erreur majeure qui ne peut que nuire au mix.
Pour bien comprendre pourquoi, il faut se poser la question de l’objectif de la compression de voix. Pourquoi est-ce que l’on compresse une voix ?
Il peut y avoir plusieurs réponses, mais généralement c’est pour homogénéiser son niveau (en réduisant la plage dynamique) de façon à ce que toutes les syllabes, tous les mots soient clairement audibles et compréhensibles dans un mix.
Bien sûr, cela va de pair avec une bonne égalisation de la piste de chant.
Si vous compressez votre piste en solo, vous n’avez tout simplement aucune référence pour juger de la quantité de compression que vous souhaitez appliquer ou des réglages d’attaque/release que vous allez ajuster.
Donc même si en solo votre compression sonne bien (ce qui est complètement possible), elle est complètement décorrélée de la réalité du mix. Dès que vous remettez les autres pistes, vous vous rendez alors compte que votre piste ne prend pas correctement sa place dans le mixage.
Moralité : dès que possible, compressez vos pistes de voix en écoutant la totalité du mix, plutôt qu’en solo.
Pour aller plus loin
Voilà, avec tous ces conseils, vous devriez pouvoir aborder la compression des voix un peu plus sereinement.
Mais n’oubliez pas qu’il ne s’agit généralement pas du seul effet que l’on utilise sur les pistes de voix… rendez-vous sur mon guide sur le mixage des voix pour plus d’infos ! 🙂
Pour rappel, n’oubliez pas, si vous voulez vraiment devenir à l’aise avec ce type d’outils, je sors bientôt une formation sur le sujet de la compression.
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Commentaires (24)
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Bonjour Adrien. J’espère regarder bientôt la vidéo de cet excellent tuto sur ta page YouTube.
Merci pour ton commentaire 🙂 Oui, il va falloir que je prenne plus de temps pour YouTube 🙂 !
Super article. Merci, pour le partage de connaissances.
Force et courage!
Merci 🙂 !
Très intéressant, merci. Je me suis attaqué à la compression parallèle, qu’en pensez-vous ?
La compression parallèle est une technique super pratique mais il ne faut pas trop en abuser. Avez-vous vu mon article sur le sujet ici ? 🙂
Merci !!!
🙂 avec plaisir
Bonjour Adrien j’ai deux questions à vous poser :puis-je mettre les deux compresseurs l’un après l’autre sur la piste de voix ?
2eme Qs:pourquoi utiliser un plugin de saturation sur une piste de voix ?
Bonjour
1/ oui sans soucis 🙂
2/ c’est expliqué ici 🙂 : https://www.projethomestudio.fr/mixage-voix/
Adrien
Bonsoir,
Je me suis procuré Vocal Rider…Cependant j’aurai besoin d’un petit tuto…en français si possible!
Ou puis-je trouver ça?
Il y a aussi la version vocal rider live…
Et comment voir cette courbe d’automation?
Un petit tuto serait le bienvenu…
Merci d’avance
Bonjour,
Il faudrait que je fasse un tuto effectivement 🙂
Une première étape serait de regarder la vidéo officielle de Waves, qui est plutôt pas mal : https://www.youtube.com/watch?v=cq0N5gDo13U. Il est possible d’activer les sous-titres traduits en français.
Pour la courbe d’automation, sur quel DAW est-ce que tu travailles ?
Adrien
Bonjour Adrien, je viens de lire vos commentaires avec attention. Je réalise une émission de radio qui peut s’apparenter aux lectures de romans, pièces et nouvelles montées sur des tapis sonores et quelques bruitages telles qu’on peut les entendre sur Radio France.
Je dispose d’une zoom L12 et d’un Shure SM58 pour les enregistrements des voix et je mixe sur garage band. Chaque bande de voix est d’abord nettoyée sur Amadeus puis j’égalise les volumes puis j’envoie la bande sur garage band où je réalise le mixage à partir de musiques et bruitages en .wav ou équivalent. J’ai chassé mes erreurs de jeunesse en supprimant tous les sons en mp3 et de qualité médiocre.
Toujours je me pose la question de la compression de la voix et choisis de ne pas en mettre afin de laisser ressortir l’intégralité de la lecture, même avec ses défauts car je ne dispose pas de studio. J’ajoute souvent de la réverb afin de donner “de la vie” à la voix. Seule ma radio diffuse l’émission en .aiff les autres radios qui passent mes émissions la demandent en mp3, je compresse donc le son avant de les envoyer.
Une fois le mixage effectué, j’effectue une écoute en .aiff sur ma chaine (ampli Atoll, enceintes Focal) et j’avoue que je ne vois pas ce que la compression peut bien ajouter.
Pouvez-vous me donner votre avis ?
Bien à vous en ces temps difficiles. Thibault
Bonjour,
Merci pour votre commentaire 🙂
Tout d’abord, je note que vous mentionnez dans votre message deux types de compression qui ne sont pas du tout liés, donc dans le doute je vais clarifier. Il y a la compression mp3, qui concernent juste la compression de la taille du fichier (au détriment de certaines fréquences). Ensuite, la compression dont je parle dans l’article et utilisée pour le mixage concerne elle la réduction de plage dynamique (différence entre les sons les plus forts et les moins forts de l’enregistrement).
Mon guide de la compression devrait vous aider à mieux comprendre ce qu’on peut faire avec la compression. Toutefois, dans votre cas bien précis, cela permettrait de faire ressortir les syllabes moins fortes et de mieux contrôler les crêtes du signal, pour donner un niveau plus homogène à la fois.
Adrien
Merci pour votre réponse rapide. Pensez-vous alors qu’il soit plus opportun d’enregistrer les voix avec de la compression sur la zoom ou bien seulement d’ajouter de la compression au montage ?
D’une façon générale, il est bien meilleure pratique que d’ajouter la compression lors du mixage 🙂
Bonjour,
J’ai une question à propos du : 1. Utilisez l’automation pour mieux compresser les voix
Si on utilise un compresseur pour chaque piste, alors le problème de variation sonore disparaitra non ? Et donc pas besoin d’utiliser l’automatisation , si ?
Bonjour,
Ce n’est pas tout à fait comme ça qu’il faut le voir.
Imaginons que vous ayiez une piste de voix avec un passage à très faible volume et un passage très fort. Si vous utilisez un compresseur dessus, vous allez compresser uniquement le passage fort.
Si par contre vous utilisez l’automation pour remonter le passage faible à un niveau similaire à celui du passage fort, alors il se déclenchera sur la totalité de la piste et jouera vraiment son rôle de nivellement
Bonjour,
Je voudrai connaitre ton avis sur le déroulement de la mise en place de mon mix au niveau du compresseur.
Je compte donc :
– Utiliser un EQ pour nettoyer les mauvaises fréquences
– Utiliser deux compresseurs parallèles à la suite comme tu l’expliques
– Utiliser une nouvelle fois un EQ afin d’améliorer les bonnes fréquences
Qu’en penses-tu ?
Je voulais aussi connaitre ton avis sur le mastering. Je compte utiliser le CLA 3A en finition (durant le mastering) afin d’augmenter légèremen le gain et donc la netteté des voix.
Merci infiniment pour ton travail vraiment exceptionnel et pour ton retour.
Bonjour,
Merci pour ton message 🙂 !
L’approche me semble logique (si ce n’est que les deux compresseurs seront en série et pas en parallèle 🙂 ) — après tout dépend de la piste de voix. Il n’est pas toujours nécessaire d’avoir toutes les étapes.
Pour le mastering, j’aurais évité les comp type LA3A car très coloré & agressif. Augmenter le gain via un compresseur ne rend pas les voix nécessairement plus nettes
Adrien
merci
🙂
Bonjour, presque au point, qu’est-ce qui provoque le MIXAGE VOCAL quand on monte le gain, ça fait très mal aux oreilles et ça sonne lourd quand c’est accompagné de la musique. Est-il possible que le compresseur que j’ai fabriqué soit mauvais ou l’égaliseur, mais il a déjà effacé la mauvaise fréquence.
Bonjour, je ne comprends pas la question ?