Comment utiliser un compresseur audio ?
Vous avez sans aucun doute déjà entendu parler de la compression dynamique : c’est un effet essentiel pour le mixage, au même titre que l’égalisation.
Mais savez-vous vraiment à quoi sert la compression audio ? Savez-vous régler les paramètres d’attaque, de release, de threshold ou de ratio sur vos plugins ?
Peut-être pas, et c’est normal : c’est un sujet assez complexe.
Le problème, c’est que si vous ne savez pas exactement l’effet qu’ont chacun de ces paramètres de compression dynamique sur votre musique, vous risquez de détériorer vos mix plutôt que de les améliorer.

Je vous conseille donc plutôt de prendre quelques minutes pour suivre ce tuto sur les différents réglages de vos compresseurs, de façon à ce que vous puissiez les régler vous-même : en effet, que vous utilisiez un compresseur pour le mastering ou un compresseur audio analogique, que vous travailliez sur Cubase, Ableton ou Reaper — les réglages sont globalement toujours les mêmes !
Plus concrètement, voici les sujets que nous allons aborder :
- Qu’est-ce qu’un compresseur audio ?
- A quoi sert un compresseur audio ?
- Compression audio : les réglages à connaître
- Au final, combien faut-il compresser ?
Qu’est-ce qu’un compresseur audio ?
C’est avant tout un effet, au même titre que les égaliseurs, les réverbes, les distorsions, etc.
Il peut prendre la forme d’un plugin ou bien d’un module d’effet externe / hardware.
D’une façon générale, et bien qu’il y’ait de nombreuses façons possibles d’utiliser un compresseur, il permet de réduire la plage dynamique d’un enregistrement ou d’un mix complet. C’est-à-dire, réduire l’écart entre les sons les plus forts et les sons les plus faibles de la piste.
D’où le nom, d’ailleurs : un compresseur, ça compresse le son.

Par exemple, si on a une piste de voix avec une variation de niveau importante entre les mots, on va pouvoir niveler le son en atténuant les parties les plus fortes.
Voici un exemple en images :

Sur l’image du haut, il n’y a pas de compression audio : le signal (la voix du chanteur par exemple) alterne entre des pics importants et des éléments moins forts.
Sur l’image du bas, on a utilisé la compression pour atténuer ces pics. En effet, ceux-ci sont désormais à un niveau plus proche du reste de l’enregistrement. La plage dynamique a donc été réduite, et le son est perçu de façon plus homogène.
C’est pour cela que l’on parle de compresseur et de compression dynamique.
A quoi sert un compresseur audio ?
Vous allez me dire : d’accord, mais à quoi ça sert, un compresseur dynamique ? Pourquoi en a-t-on besoin dans un mix ?
Je vous propose donc un exemple théorique…
Imaginons que souhaitiez mixer deux sons :
- Une piste instrumentale (guitare, claviers….) ayant un niveau (« volume ») à peu près constant
- Une piste de chant avec une grande plage dynamique, donc beaucoup de variations de niveau
Si vous mixez le chant pour que les parties les moins fortes soient audibles au-dessus de la piste instrumentale, alors les parties les plus fortes seront, justement, beaucoup trop fortes. Voire même, elles dépasseront le niveau de 0dBFs et satureront vos enceintes.
À l’inverse, si vous optimisez votre mix pour que ces dernières soient à un volume correct, alors les mots prononcés à voix basse seront quasiment inaudibles parmi le son plus dense de la piste instrumentale.
Que faire alors ?
C’est justement là que la compression audio va nous aider, puisqu’elle va contrôler les crêtes et réduire les différences de niveau de la piste de chant. Il sera alors possible de mixer les deux instruments de façon beaucoup plus agréable.
Prenons un exemple audio (avec l’accord fort aimable de James May, le compositeur de ce morceau intitulé « All Souls Moon »). Ecoutez le passage sans puis avec la compression.
Si vous n’entendez pas très bien la différence, faites attention aux syllabes marquées en orange dans les paroles ci-dessous :
« This all souls moon confides
In both the worlds
This all souls moon abides both the worlds »
Dans la version non compressée, ces syllabes ressortent de façon trop forte, elles gênent l’écoute.
Par contre, lorsque la compression est appliquée sur la voix, le niveau sonore de la piste de chant semble beaucoup plus lisse et homogène, et se mélange mieux au reste des instruments.
Compression audio : les réglages à connaître
Bien entendu, pour contrôler ce type d’effets, il faut savoir régler correctement son compresseur dynamique (et bien le placer par rapport aux EQ).
Cela passe par l’ajustement d’un certain nombre de réglages : le threshold, le ratio, le knee, l’attaque, le release et le gain de sortie.
Oui, ça fait beaucoup de choses 🙂 ! Mais nous allons voir tout cela en détail tout de suite…
Le Threshold de compression
Le paramètre de Threshold (seuil en français) est particulièrement important pour une compression réussie.
Il s’agit tout simplement du niveau en décibels (dBFS) à partir duquel le compresseur dynamique commence à fonctionner – autrement dit à atténuer le signal.
Par exemple, si votre enregistrement atteint au maximum -12 dBFS et que vous réglez votre threshold à -6 dBFS, alors le signal ne sera pas compressé. En effet, le threshold est plus haut que le signal (-6 dBFS > -12 dBFS). A l’inverse, si vous le positionnez à -20 dBFS, alors la partie du signal supérieure à ce seuil sera susceptible d’être compressée.
En image, ça sera peut-être un peu plus clair :

Comment choisit-on à quel niveau il faut régler ce threshold ?
Ça dépend tout simplement de ce que vous voulez faire avec votre compresseur.
Si vous souhaitez atténuer uniquement les crêtes, alors vous allez le régler assez haut. Un peu comme sur l’image au-dessus, en fait, même si les chiffres seront complètement différents.
Si par contre vous souhaitez réduire la plage dynamique de votre enregistrement de façon plus large (pour niveler une piste de chant, par exemple), alors il sera intéressant d’essayer un seuil plus bas, pour que le compresseur affecte une plus grande partie du signal.
Remarque : le niveau de seuil que vous allez fixer dépend nécessairement du niveau sonore de votre piste brute. Conséquence : il est impossible de donner des valeurs théoriques qui pourraient correspondre à telle ou telle application.
Le ratio de compression
Le Ratio, c’est tout simplement le paramètre qui contrôle la quantité de compression audio appliquée au signal qui dépasse le threshold.
Si le ratio est faible, alors l’atténuation sera faible. Et inversement si le ratio est élevé.
Dans l’absolu, je pourrais m’arrêter dans l’explication : c’est presque suffisant de savoir ça. Mais pour illustrer plus en détail ce à quoi correspond le ratio, je vous propose de rester avec moi encore quelques lignes. 🙂
Prenons l’exemple d’un ratio 4:1 (c’est comme ça que sont écrits les ratios).
Cela signifie que si un signal audio dépasse le threshold de 4 décibels, il sera compressé de façon à ce qu’il ne soit plus qu’1 décibel au-dessus du seuil. Autrement dit, le niveau du signal au-dessus du threshold est divisé par quatre.

Si le ratio est 8:1, alors le niveau de tout signal dépassant le threshold sera divisé par huit. Et cetera.
Du coup, si vous voyez un ratio 1:1, cela veut dire qu’il n’y a pas de compression appliqué : quand 1 dB entre dans le compresseur, 1 dB ressort. On parle alors de ratio unitaire.
De même, un ratio infini ∞:1 indiquera un fonctionnement de type limiteur : la totalité du signal de sortie sera en-dessous du threshold, quoi qu’il se passe.
Mais alors, comment choisir le ratio de compression à appliquer durant le mixage ?
Objectivement, ça dépend vraiment de l’enregistrement de base : il n’y a pas de méthode simple à appliquer. Je vous conseille d’ajuster votre ratio jusqu’à ce que ça sonne bien.
Toutefois, pour vous guider un peu, voici quelques indications :
- 1.5:1 à 2:1 — compression dynamique légère. Typiquement le genre de ratio utilisé lors du mastering.
- 2:1 à 5:1 — compression moyenne. Généralement, c’est plutôt sur ce genre de valeurs que vous risquez de retomber.
- au-dessus de 5:1 — compression forte. L’effet est assez marqué. Plutôt pour les percussions voire pour des voix avec d’importantes variations dynamiques.
Le knee
Le knee est également un paramètre important de la compression audio, mais qui est parfois un peu oublié, un peu mis de côté, alors qu’il impacte véritablement l’attitude des compresseurs.
Le knee, tout simplement, est un réglage permettant de contrôler la zone de transition autour du threshold (seuil) de compression.
Difficile de faire plus clair qu’un schéma pour expliquer le concept :

Mais alors quel est l’impact sur le son ?
Eh bien :
- si le knee est « hard », l’effet de la compression sera plus facilement audible : la compression dynamique sera soit activée, soit désactivée. Il n’y a pas de zone de transition.
- si le knee est « soft », l’effet de la compression sera plus progressif : elle apparaîtra donc potentiellement comme plus naturelle ou plus musicale (personnellement, je règle mon knee de cette façon-là la plupart du temps).
Par ailleurs, notez que si certains plugins vous donnent simplement accès à un choix de knee hard ou soft, d’autres vous donnent accès à des potentiomètres permettant d’ajuster précisément le knee, du plus hard au plus soft.

L’attaque de la compression
Le quatrième paramètre à connaître absolument est l’Attaque (attack en anglais).
Il s’agit en gros du temps de réactivité du compresseur dynamique.
Et pour être un peu plus précis : c’est le temps mis par le compresseur pour compresser le signal au niveau déterminé par le ratio.
Par exemple, si vous avez un ratio de 2:1 et une attaque réglée à 10 millisecondes (ms), cela signifie que le compresseur, lorsqu’il détectera un signal dépassant le threshold, mettra 10 ms avant d’appliquer complètement le ratio 2:1 (division par 2 du signal au-dessus du threshold — j’espère que vous avez lu la partie juste avant sur le ratio 😉 ).
Une image sera peut-être un peu plus claire :

Bien entendu, ce réglage crucial dépendra surtout de ce que vous voulez faire avec votre compresseur audio. Si vous souhaitez compresser les crêtes d’un signal, alors une attaque rapide sera de mise. Si vous souhaitez au contraire mettre ces crêtes en évidence en atténuant le signal une fois les crêtes passées, alors une attaque lente sera conseillée.
Voici quelques exemples de durées :
- < 5 ms — attaque rapide, les transitoires sont directement compressés
- de 5 ms à 30 ms — attaque moyenne
- > 30 ms — attaque lente, les transitoires ne subiront que peu la compression.
Le Release de la compression
Reste maintenant le réglage du Release (que l’on peut traduire par retour en français).
Comme l’attaque, celui-ci est mesuré en secondes/millisecondes. Il s’agit du temps mis par le compresseur pour arrêter de fonctionner dès lors que le signal est retombé en-dessous du threshold. Autrement dit, pour revenir au ratio unitaire 1:1.
Vous l’aurez compris : si le release n’est pas instantané, cela veut dire que votre compresseur dynamique pourra continuer à compresser le signal d’entrée même si celui-ci est en-dessous du seuil.
En image :

En conséquence, il est bien entendu important de bien régler le release. S’il est trop rapide, vous générerez un effet de pumping (pompage) ; autrement dit, vous allez entendre le compresseur remonter le niveau sonore après l’avoir réduit pour les crêtes. S’il est trop lent, le compresseur n’aura pas le temps de revenir à zéro avant la prochaine crête, et votre piste perdra en dynamique de façon marquée.
Les notions de « rapide » et « lent » peuvent être un peu abstraites, car elles dépendent en partie du tempo de la musique. Ceci dit, pour vous donner un ordre de grandeur :
- < 100 ms — release rapide
- > 300 ms — release lent
Le make-up gain ou gain de sortie

Et enfin, le Make-Up Gain.
Parfois simplement appelé « Output Gain », il s’agit d’un réglage que l’on retrouve également sur la plupart des compresseurs.
Lorsque l’on compresse un son, nous l’avons vu, on atténue une partie du signal. Cela veut dire que, quoi qu’il se passe, le signal en sortie est moins fort que le signal en entrée.
Le Make-Up Gain va solutionner ce problème, puisqu’il va vous permettre de contrôler le niveau du signal de sortie.
Comment le régler ?
Chacun sa technique, dans l’absolu.
Toutefois, une bonne pratique est de l’ajuster pour que le niveau sonore moyen soit le même avec et sans effet. Autrement dit, si vous désactivez le compresseur, il ne faut pas que vous entendiez de changement de volume. L’objectif étant de faciliter la comparaison avant/après compression.
Le sidechain
Et enfin, penchons-nous sur le réglage de sidechain.
Le sidechain est avant tout une technique de compression, mais c’est aussi le nom d’un réglage que l’on retrouve couramment sur les compresseurs dynamiques.

Lorsque vous placez un compresseur dynamique sur une piste, celui-ci va compresser le signal de la piste.
Logique.
Mais avec l’option de sidechain, vous allez pouvoir déclencher le compresseur en fonction d’un autre signal, qui peut typiquement être :
- le même signal que la première piste sur lequel on a d’abord appliqué un filtre ;
- le signal d’une autre piste qui n’a rien à voir.
Une utilisation courante de cette option consiste à déclencher la compression audio d’une piste (de basse par exemple) à chaque fois que le kick se déclenche, ce qui permet de faire plus facilement ressortir ce dernier.
Pour plus d’informations sur le sujet, je vous conseille de lire mon article détaillé sur le sidechain.
Au final, combien faut-il compresser ?
C’est un grand débat, et il serait bien malvenu de donner une règle absolue.
Suivant le style, suivant l’artiste, suivant le morceau, la compression dynamique pourra être appliquée de manière plus légère ou plus agressive.
Toutefois, encore une fois, il est important d’avoir un ordre d’idée.
La plupart des compresseurs, qu’il s’agisse de plugins ou d’effets externes, possèdent des indicateurs de réduction de gain (gain reduction ou GR). C’est cette mesure qui va vous indiquer le degré de compression que vous avez appliqué.
D’une façon générale, essayez de rester en-dessous de 6 ou 8 dB de réduction de gain. Si vous dépassez ce chiffre, il est possible que vos réglages soient trop extrêmes.
D’ailleurs, pour le mastering, de nombreux ingénieurs du sons ont tendance à dire qu’il faut à peine voir les aiguilles bouger. La réduction de gain associée est alors minime, mais suffisamment efficace pour ajouter de la « glu » sonore.
A l’opposé, certaines techniques de compression telles que la compression parallèle consistent à écraser complètement le signal — une toute autre histoire ! 🙂
Dans tous les cas, je ne peux que vous conseiller d’expérimenter au maximum.
Prenez une piste de batterie simple, ajoutez un plugin de compression et faites varier un à un les réglages. Prenez le temps d’identifier les différences, les variations, en fonction des éléments que j’ai résumés un peu plus haut.
Au fur et à mesure, vous verrez, ça vous semblera de plus en plus simple !
En conclusion
Voilà, vous avez désormais toutes les infos nécessaires pour commencer à utiliser vos compresseurs audio sur vos mix en sachant à quoi servent les différents réglages 🙂 !
► Continuez à lire en regardant mon article similaire sur l’égalisation.
C’est limpide. Agréable à lire.
J’en ai pourtant vu des trucs sur les compresseurs; J’avais jamais accroché.
Merci bien – tant mieux si l’article t’as semblé aussi clair 😉
Bienvenue, aussi, sur ce fil de discussion directement sur le site, puisqu’on s’est déjà croisés régulièrement sur facebook 😉
Adrien
Merci beaucoup
Avec plaisir 🙂
Bonsoir Adrien, super article, sincèrement, moi qui ai commencé il y a deux mois sérieusement mais avec peu de moyens cela m’a fait comprendre mieux que tous les autres tutos etc des ptits jeunes youtuber ! Merci beaucoup dès que j’ai trois pesos j’achète ta formation ! Juste une question, dans le cadre d’une compression sidechain kicks (buss de kicks plus exactement) /basse (ampl bass 2,j’adore au passage…) attaque courte 10ms et release assez courte/moyenne 150ms, compression 4.1,threshold-3db, hard knee (je sais pas si c’est des bons réglages…?) et en genéral le sustain ? On parle très peu du sustain ? Au pifomètre ressenti j’ai réglé comme la release 150 ms mais vraiment au pif et après qque tests je vois peu de différence en jouant avec? Tu pense quoi de tout ça ? (sorry pour le message à rallonge mais je me débrouille vraiment tout seul avec peu de moyens et ton site est top pour moi)
Merci beaucoup pour ce retour positif, j’essaie justement de rendre les sujets les plus compréhensibles possible.
Impossible de répondre précisément à la question sans entendre d’audio et sans utiliser le compresseur (chaque comp réagit un peu différement). Je pense que tu peux te permettre une attaque encore plus rapide, et pour le threshold il est surtout à régler en fonction du niveau du signal qui entre en sidechain. Quelle réduction de gain atteins-tu avec ces réglages ?
Adrien
Merci pour se bon boulot etabli sur l’explication du compresseur.
Merci beaucoup 🙂
Je risque de m’inspirer de ça pour écrire sur mon blogue! Mais en cours de production audio, je suis content d’avoir vu la compresseur car j’ignorais son existence avant. Mais le tympan est un muscle élastique et en compressant une piste, on stabilise le volume et l’oreille travaille moins car non compressé, le tympan se fatigue plus vite!
Merci pour ton comm 🙂
Objectivement, je n’ai pas d’avis sur la fatigue auditive. Mais d’une façon générale, trop de compression dénature le son – je pense qu’il faut trouver un bon équilibre.
Adrien
J ai une piste de grosse caisse avec en moyenne -12db et a tous les passage du genre punch il tap a -6 , es ce que je peu corriger avec la compression sur les transien avec attaque rapide ? ou je suis mieux d éditer directe sur la piste et diminuer le gain sur la piste pour c est passage ??
Bonjour,
Si utiliser l’automation du gain de la piste pour changer le volume est possible, je trouve que c’est plus utile sur le chant ou sur la basse. Instinctivement, je m’orienterais plutôt vers la compression effectivement pour garder le contrôle des transients.
Attaque rapide / Release rapide pour tenir les transients donc, avec un ratio suffisamment élevé pour les atténuer correctement sans toutefois les écraser complètement. Si vous en avez une, vous pouvez éventuellement utiliser une simulation de compresseur 1176 (comme par exemple le FETpressor de PSP dont je viens de publier un test), car ce type de compresseur a une attaque particulièrement rapide.
Bon mix 🙂
Adrien
Ok , cool merci , c est ce que je vais essayer alors, c est apprécier une réponse rapide !
avec plaisir 🙂
Merci et bravo pour cet article très intéressant, complet et limpide !
Merci beaucoup !
Très bon article, très agréable. Je ne suis pas ingénieur son je n’y connait rien mais je doit gérer une salle de conférence de 70 personnes qui utilisent des micros conférenciers Bosch Dicentis. Je stream avec Vmix qui supporte les VST. Du fait de la conception des micros, j’ai un son qui est très plat, et très « large » on ressent que la salle est grande. Comment réglierez vous un VST du type TDR Nova pour ce cas d’usage ? Je peut vous envoyer un lien youtube si vous êtes curieux d’entendre ce que cela donne (spoiler : c’est pas ouf)
Merci d’avance
Cordialement
Bonjour,
Je suis preneur d’un lien pour écouter.
Adrien
Article très clair et limpide, un véritable régal à lire. Merci !
Merci beaucoup !
Merci! Pour ce tuto sur la compression tu pourrait rajouter le calcule pour le compresseur : treshold-peak=reste ensuite on prend un ratio ( a déterminé) puis on divise le ratio par le reste de qui nous donne le volume sortant et on le soustrait au reste pour avoir notre gain à rajouter à notre piste ex: Threshold de -20db moins un peak de -6db ce qui nous donne un reste de -14db à cela on met un ratio de 2.1 donc on fait comme on a dit le reste de -14db divisé par le ratio 2 donc il y a -7db en volume sortant que l’on soustrait au reste qui était de -14db donc en gain out il faut rajouter -7db
Bonjour,
Effectivement, il faudrait que j’ajoute un paragraphe précisant un peu le calcul.
Par contre, pas tout à fait d’accord sur la façon de régler le make-out gain. Je conseillerais plutôt de régler en fonction du volume perçu plutôt que mathématiquement.
Adrien
Merxi beaucoup ingénieur Adrien, après tout ce je viens de lire sur la compression, j’ai quand même un vue globale sur cette dernière.
Avec plaisir !
J’aimerais que vous écrivez aussi un article sur la fonction des égaliseurs (EQ).
Effectivement, je n’en ai pas encore écrit, il va falloir 🙂
Adrien
Très bon article accessible et très bien expliqué! tout est beaucoup plus clair désormais! Merci pour ton travail
Merci bien !
Bonsoir,
Je veux juste animer une fête de famille,et je n’ai jamais utiliser un compresser donc pour mixage music et micros seulement!Mais j’ai bien compris la base maintenant,je peux acheter un simple occasion pour l’essayer!
Merci beaucoup!
A.Hery(Madagascar)
Bon courage 🙂 !!
Adrien
Bonjour,
Je me lance dans la compression audio pour du streaming/broadcasting, voici ce que j’ai comme matos avec l’ordre de câblage :
Micro Rode NT2-A –> Compresseur Behringer MDX2600 –> Table Behringer Xenyx 1002FX –> PC
Voici mon problème, une fois le bypass désactivé, je récupère un bruit blanc très fort sur mon PC, que je parle ou non, ou quoique je modifie (potentiomètre, bouton du compresseur).
Je tiens à signaler que le compresseur est d’occasion (peut-être une erreur de ma part) et que tout fonctionnais sans ce dernier, donc est-ce un problème de câblage, de réglage, ou le compresseur n’est pas fonctionnel ?
Merci
Nicolas
Bonjour,
Si tout fonctionnait avant l’ajout du compresseur, ça vient peut-être du nouveau matériel. Par contre, vu ce que vous décrivez, le compresseur n’est pas branché correctement et il y a quelques soucis dans votre configuration.
Tout d’abord, pour le compresseur par lui-même :
Il attend en entrée un signal au niveau ligne (line level) – typiquement un signal préamplifié.
Il faudrait donc avoir :
Micro => Préampli => Compresseur
Et non pas
Micro => Compresseur => Préampli
Sur votre table de mixage, il convient donc :
– de brancher le micro sur une des entrées micro, qui sont préamplifiées
– de récupérer le signal depuis la sortie « FX Send » (qui doit être au niveau ligne – j’ai regardé rapidement le manuel)
– de l’envoyer dans le compresseur
– et de le récupérer à nouveau dans une piste stéréo via les entrées Line In.
Problème : je n’ai pas regardé en détail les options de cette table de mixage, mais j’ai peur que ce signal retour ne se retrouve au final mélangé au signal d’origine, alors que vous ne souhaitez probablement avoir que le signal compressé.
Problème 2 : je vois que la table de mixage n’est pas USB. Comment la reliez-vous à votre PC, du coup ?
Bien cordialement,
Adrien
Je reliais la sortie Main Out sur l’entré jack de mon PC, et je comptais relié le compresseur vers le PC de la même façon, mais d’après ce que vous me dites j’ai l’impression qu’il faut que fasse comme des boucles entre la table et compresseur, si vous pouviez me faire un schéma ce serai plus simple à comprendre.
Quelle est la différence entre FX send et Main Out ?
Merci
PS : voici mon mail pour le schéma: nicolascarre000@gmail.com
Bonsoir Adrien, je te remercie moi aussi pour toutes ces explications très intéressantes. Pour ma part je souhaiterai te demander si un jour tu pourrais nous réaliser une formation (payante) à télécharger, mais exclusivement réservée sur les voix parlées, autant pour la prise de son que pour les traitements avec les effets et leurs réglages approximatifs car je sais que pour chaque cas cela est différent. Compression, égalisation, (Très importants aussi , les réverbs que l’on peut ajoutées sur ce style de voix) les (Délai) etc, pour résumer toutes les étapes de la post-production des voix parlée (voix off, in etc…) car sur le net il n’y a pas grands chose sur le sujet et c’est bien dommage.
Pour te faire part du matériel avec lequel je travail, je travaille avec deux logiciels (Adobe Audition et Pro-tools) je les trouve très bien mais avec chacun leurs avantages et leurs inconvénients. Comme microphone j’ai un micro à condensateur AKG C-4500 BC, et des accessoires comme un anti pop un écran accoustique, une carte son Edirol U-25 de chez Roland, que pense tu de ce matériel ?
Merci.
A très bientot.
Bonjour David,
Merci bien pour ton commentaire 🙂
Pour ton matériel, le micro est très bien, par contre la carte son est un peu moyenne. Ceci dit ça devrait déjà permettre d’enregistrer des choses très bien. Aucun commentaire sur les logiciels, tous les deux très bien et dans tous les cas il n’y a aucune différence de son.
L’idée d’une formation dédiée aux voix parlées (j’imagine que tu penses aux voix-off notamment ?) est très bonne. Actuellement, je suis déjà en train de travailler sur une formation mais qui serait dédiée au mixage, orientée débutants, et donc pas sur tout ce qui est voix off (même si une grande partie des conseils que je pourrai donner sont transférables). Je vais réfléchir à ce qu’il est possible de faire… mais à court terme ça me semble compliqué 🙂
A bientôt,
Adrien
Bonjour Adrien, je te remerci de m’avoir répondu. J’ai en effet déjà pas mal télécharger de formation concernant les effets de compression, égualisation, (nettoyage des pistes) et autres mais je souhaiterais surtout aussi connaitre les réglage de la réverb et son type a utiliser sur une voix off, la seule chose que je sais c’est une réverb courte (je penserai à un type plate sans savoir si cela est le mieux), mais j’aimerai bien s’il te plait connaitre ton avis et ce que tu pourrais me conseiller ?
Je me permet de te faire parvenir sur le lien ci-dessous, un extrait d’une bande sonore avec plusieurs voix pour te présenter l’ambiance que je souhaiterai obtenir avec la réverb, si tu veux bien l’écouter, pour me dire ce que tu en pense je t’en serai très reconnaissant, mercie beaucoup Adrien.
https://soundcloud.com/user-157118185/bo-extrait-cd-1wav/s-gZLZY
A bientot.
David.
Bonjour, sans vouloir faire du zel votre explication du threshold est erronée car le compresseur est un simple atténuateur contrôlé de manière dynamique, donc il atténue effectivement le signal mais pas seulement la partie au-dessus du seuil mais l’ensemble du signal. c’est une erreur commune car dû aux paramètres de temps (attaque et release) il est facile de faire cette erreur.Bonne continuation !!!
Bonjour,
Merci pour votre message – mais il n’y a aucune erreur dans l’article 🙂 :
Lorsque le signal est en-dessous du threshold, il n’est pas affecté.
Lorsque le signal est au-dessus du threshold, il est compressé.
Effectivement, par contre, un signal en-dessous du threshold peut être compressé dans deux situations :
d’où la phrase de l’article : si le release n’est pas instantané, cela veut dire que votre compresseur pourra continuer à compresser le signal d’entrée même si celui-ci est en-dessous du seuil.
Bravo pour cet article très précis . Je mixe surtout des claviers , guitares et BAR et je suis souvent confronté à des cretes importantes . J’utilise Logic via Motu 896 , un bon compromis , mais l’utilisation d’un compresseur devrait s’avérer très utile dans mes finalisations . Cela dit, ça semble etre une phase très délicate . En clair, il faut etre très précis dans tous les réglages , c’est ce qui ressort de cet article . Juste une question , quel budget faut il compter pour un compresseur digne de ce nom ? Car ça va de 200 à 4000 e 🙂 Merci d’avance , Frédéric
Merci 🙂
Déjà, les compresseurs sous forme de plugin sont excellents, et dépassent pour certains largement le hardware entrée de gamme, justement à 200€.
Après, il n’y a pas nécessairement de budget « minimum » à compter. Il y a de très bons compresseurs abordables, comme le FMR Audio RNC 1773 par exemple (malgré une sortie asymétrique), mais pour une compression avec un vrai caractère c’est sûr que l’on va vite tomber sur du matériel à 1000€ minimum.
Bonjour Adrien,
Merci beaucoup pour la simplicité de vos explications et exemples. Je peux donc enfin savoir à quoi servent ces potards que je tournais plus ou moins au hasard ! Merci mille fois, et surtout, continuez les tutos pour débutants, partout ailleurs on vous parle comme si vous aviez produit Madonna, impossible à suivre pour des amateurs (mais passionnés quand même!).
Donc bonne continuation et encore merci!
Sylvain
Merci bien pour ce commentaire, c’est très gentil et ça fait très plaisir 🙂 Content d’avoir pu aider !
Adrien
Super comme explications. J’avais pourtant presque tout lu et regardé sur la compression, mais là c’est très clair et détaillé, tu synthétises parfaitement le sujet. Vraiment bravo Adrien
Merci à toi 🙂 !
je sonorise principalement un « speaker » sur des courses de vélo, le niveau de sa voix passe de bas pour le rappel des pub à très fort lors de l’arrivée de la course, si j’ai tout compris tu me conseille un Ratio sup à 5 avec une Attaque très courte.
Avec une attaque très courte le début des mots risque de manquer de claquant, mais du coup oui plutôt un ratio élevé
bonjour, j’ai lu le long de ton article
et je me posais une question, imaginons j’ai une piece , je compresse la voix enregistrer , le make up gain qui sert a comparer le volume compresser et sans compression, dois-je le remettre par default apres mon mastering ect au moment du rendu ? ou je le laisse avec imaginons +2 db au lieux de 0 a l’initial. bon continuation
Bonjour,
Le make-up gain sert à effectuer la comparaison mais aussi à assurer un bon gain staging tout le long de la chaîne de traitement audio. Du coup, il faut le laisser à la valeur qui aura été réglée 🙂
Adrien
Je voudrai bien améliorer mes mixage et balance
Bonjour,
Avez vous téléchargé par exemple mon ebook sur le sujet (disponible dans la colonne de droite 🙂 ?
Adrien
T’est trop fort , simple et efficace / Clair et concis !
Chapeau l’artiste
Merci bien 🙂 !
bonsoir j ai le compresseur dbx 266xs la compression est bonne mais le son manque de pèche
que faire ?
merci.
Bonjour,
De quel enregistrement parlez-vous ? Quel instrument ? Quels sont les réglages appliqués sur le DBX ? 🙂
Adrien
Excellent article! Bien vu, c’est clair et précis et surtout accessible et facile à lire. Les schémas également, good job! Tant de mecs veulent éblouir avec des termes techniques imbuvables. Tu as la connaissance, et le don de la transmettre. Bravo. Merci beaucoup.
Merci beaucoup – content que ça soit clair 🙂 !!
Franchement vous êtes la première personne à expliqué comment fonctionne un compresseur et comment l’utiliser sans que ce soit trop barbant ou difficile à comprendre
Un grand merci
Vous m’avez énormément aider
Bonjour,
Merci beaucoup du retour – content d’avoir pu aider 🙂
Adrien
Merci pour cet article et surtout pour ton blog en général. Je n’ai pu lire que 2 articles à l’heure actuelle mais je dois dire que tu m’enlèves une bonne épine du pied ! Je voyais le mix comme une choses « chiante » à faire et j’avais beaucoup de mal à apprendre ! Merci 😉
Merci beaucoup pour ton retour positif 🙂
Effectivement, au début le mixage peut sembler « chiant » car on ne sait pas par où commencer. A partir du moment où on a les bonnes informations, c’est plus intéressant 🙂
Adrien
C’ est vraiment top, pour quelqu’un qui débute comme moi, je comprends le langage et les challenge du compresseur, c’est du super boulot, merci et continuez !
Merci !
Bonjour et bravo pour ton article 🙂
Ma question: quels seraient les réglages qui permettraient de remonter les parties qui ont un volume trop bas ? (j’utilise demucs pour sortir les ligne de basse que je dois apprendre et aimerais équilibrer un peu le résultat).
Merci d’avance.
Un gigantesque lot de Merci pour ces explications simlpes et pratiques sur le compresseur.
J’ai beaucoup galéré afin de trouver une parareille formation. Merci infiniment !
Je vous souhaite bon travail.
Merci beaucoup pour ce retour – content d’avoir pu aider 🙂 !
Qu’aurais-je fais sans toi
😀 Merci 🙂 !
Merci pour vos articles, très agréable à lire.
Merci beaucoup !
Bravo pour tes explications, j » ai enfin compris comment utiliser un compresseur.
Après avoir lu et visionner plusieurs tutos…Le tien est plus clair.
Et le sidechain…looll
Super, merci du retour 🙂 !
Article hyper complet et clair ! J’en ai lu pas mal mais beaucoup s’en tenaient à moins que ça.
Petite question néanmoins : sur certains plugins, on peut y voir « knee ». Auriez-vous une explication à fournir ?
Merci
Merci beaucoup !
Il faut que j’ajoute quelque chose sur le knee, oui : en gros, plus le knee est doux, moins la compression sera agressive.
Adrien
Facile à comprendre et les schémas aide beaucoup merci beaucoup
Merci !
Merci beaucoup pour ces explications.
C’est beaucoup plus clair maintenant, reste plus qu’à mettre en application !!!
😉
Merci c’est très bien résumé et donc facilement compréhensible.
En gros tu as compressé.. les interminables blogs (Audiofanzine compris) sur le sujet.
Merci
Merci ! Je n’ai pas lu les articles Audiofanzine (enfin sans doute il y a longtemps, mais pas pour produire cet article), après c’est un format différent.
Adrien
Salut ,tu as vraiment bien résumé avec simplicité et précision un effet très complexe à utiliser.encore merci Pilou
Merci !!
Superbement expliqué, graphiques très clairs, très pédagogique
Merci 🙂 !
Bonjour, tout d’abord merci pour cet article limpide !
J’aimerais savoir comment faites vous pour créer vos schémas ? J’aimerais intégrer des schémas d’onde pour mes élèves qui soient épurés et lisible comme les votres mais je ne trouve pas de bon logiciel !
Merci d’avance !
C’est environ le 25 874ème article que je lis pour comprendre la compression et je dois dire que celui-ci a éclairci pas mal de zones d’ombres
Haha, ah bah tant mieux !
Bonjour.
Super, j’ai 65 ans et je me suis mis à la MAO depuis quelque mois, je bricole avec Cubase 10 pro. je ne savais pas vraiment me servir du compresseur, et bien là j’ai tout pigé grâce a une explication simple et très clair.
Merci beaucoup pour ce tuto.
Patrice.
PS. Peut-être un tuto sur les EQ ?
Merci beaucoup !
Oui tout à fait, sur les EQ j’ai notamment cet article 🙂
Oui merci, j’ai l’ai lu très attentivement, et je vais le relire encore une ou deux fois car je plane un peu ( et oui j’ai le « cerf-volant » ) mais j’ai déjà compris quelques petites choses, ça devrait le faire.
Merci beaucoup .
Pat.
Avec plaisir 🙂
Super article ! Merci
Jean
Avec plaisir 🙂
Encore une fois bravo! tu réussi à cette façon à toi de nous faire comprendre sans qu’on est à relire 2 fois.
On sent de la générosité dans tes textes.
Éric Lavoie
Ah, merci beaucoup 🙂 c’est très gentil ! 🙂
Merci Adrien pour cet article parfaitement clair et tellement instructif
Merci 🙂
Merci pour vos explications et conseils. Ils sont clairs et concrets et permettent de mieux comprendre et réfléchir comment régler son compresseur. Ça peut être compliqué mais avec vos explications cela paraît plus simple. Merci et félicitations pour vos explications. On reconnait bien là vos compétences.
Merci beaucoup pour ce retour, c’est gentil 🙂 !