Vous avez sans doute entendu parler, dans des articles ou des vidéos sur le mixage, de la technique du side chain ou side-chain, également dite de “chaîne latérale” en français.
Inventée dans les années 30 par Douglas Shearer pour contrôler la sibilance des enregistrements de dialogue dans l’industrie du cinéma, cette technique est aujourd’hui très utilisée car elle permet aussi bien :
- d’améliorer la façon dont certains instruments ressortent dans un mix
- et de générer des effets créatifs intéressants.
Applicable principalement aux effets intervenant sur la dynamique du signal audio (compresseurs, noise gates…), l’utilisation du sidechain est particulièrement répandue dans la musique électronique.
Typiquement, c’est grâce au sidechain que l’on peut obtenir des effets de “pumping” comme sur chaque kick de ce célèbre morceau Purity Ring :
A travers ce guide, regardons-donc plus en détail ce dont il s’agit et comment utiliser cette astuce…
Remarque : si jamais vous n’êtes pas encore à l’aise avec la compression : sachez que je sors bientôt une formation dédiée sur le sujet qui vous apprendra une fois pour toutes à bien utiliser un compresseur.
Si vous voulez vraiment vous améliorer un grand coup en mixage en maîtrisant cet outil pour de bon, c’est clairement la formation qu’il vous faut.
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Qu’est-ce que le sidechain ?
En soi, le sidechain n’est pas quelque chose de très compliqué.
Ceci dit, il est parfois expliqué de façon un peu trop légère, ce qui peut prêter à confusion — aussi il est important de prendre le temps de bien le comprendre.
Et pour cela, rien de mieux que prendre l’exemple de la compression sidechain.
La compression classique, sans sidechain
Commençons par un petit rappel du fonctionnement d’un compresseur :
Un compresseur, c’est un effet intervenant directement sur la dynamique d’un signal. C’est-à-dire sur les variations de niveau du signal.
Concrètement, un compresseur va servir à compresser, autrement dit atténuer un signal audio à partir du moment où celui-ci dépasse un seuil qui a été fixé.
Par exemple, on peut régler un compresseur pour que celui-ci atténue tout signal dépassant -10 dBFS.
Différents réglages permettent d’ajuster le comportement de cet effet :
- le Threshold ou Seuil correspond au niveau à partir duquel le compresseur commence à fonctionner ;
- l’Attaque correspond au temps mis par le compresseur pour atteindre son niveau de compression maximal lorsqu’un signal dépasse le Threshold ;
- le Release, à l’inverse de l’Attaque, correspond au temps mis par le compresseur pour arrêter de compresser une fois que le signal est repassé sous le Threshold.
Mais même si ces réglages peuvent influer sur le son final, ce qu’il est important de mémoriser, c’est qu’un compresseur standard réagit en fonction du niveau du signal en entrée.
La compression sidechain
Avec la compression sidechain, on va être sur un concept complètement différent : en effet, on va cette fois utiliser un autre signal pour déclencher la compression.
C’est-à-dire que l’on va compresser un signal audio en fonction du niveau d’un deuxième signal.
Prenons un exemple :
On ajoute un compresseur sur une piste de synthétiseur.
Avec la compression classique, le compresseur va compresser (ou non) la piste en fonction du volume de celle-ci.
Avec la compression sidechain, le compresseur ne va pas prendre en compte le niveau de la piste de synthétiseur, mais plutôt le niveau d’une deuxième piste correspondant à un autre instrument. Ou du moins, à un signal audio différent que l’on appelle souvent signal de commande.
Cela signifie que la compression sidechain va nous permettre de contrôler la dynamique d’un signal en fonction de celle d’un autre signal.
Les autres effets utilisant le sidechain
Tous les compresseurs ne permettent pas de travailler en mode sidechain, même si c’est de plus en plus courant (notamment sur les plugins).
Toutefois, la compression n’est pas le seul effet avec lequel on peut utiliser le sidechain.
En effet, il est courant de voir des noise gates ou des expandeurs pouvant utiliser un autre signal comme source sonore.
De même, certains égaliseurs dynamiques comme le Pro-Q 3 de FabFilter offrent également cette option.
Les 3 types de sidechain
Pour faire un effet sidechain, il existe trois grandes possibilités qui vont conduire à des résultats très différents.
Le sidechain avec un filtre passe-haut
La première option est la plus simple, puisqu’elle consiste à contrôler un compresseur (ou n’importe quel processeur dynamique) avec un signal identique à la piste que l’on souhaite compresser, mais filtré avec un filtre passe-haut.
Cela permet principalement de retirer ou atténuer les basses du signal de commande.
Mais pour quoi faire ?
Eh bien, essayez de compresser un buss (groupe) de batterie. A chaque fois que la grosse caisse va taper, votre compresseur va réagir fortement — en effet, le kick contient toujours beaucoup d’énergie.
Cela veut dire que si vous souhaitez compresser surtout les médiums/aigus pour apporter la cohésion, votre compresseur risque d’être trop audible à chaque fois que la grosse caisse intervient. Et celle-ci va être écrasée par la compression : typiquement, celà se traduit par un effet de pumping.
Aussi, en la filtrant dans le signal de commande, cela permet d’éviter que le compresseur ne prenne trop en compte les variations dynamiques dans les basses, et se concentre donc sur les fréquences plus élevées.
Pour garder un kick propre tout en adoucissant les overheads et la caisse claire, c’est juste la technique idéale ! 🙂
A noter : de nombreux compresseurs (hardware ou software) intègrent par défaut une fonctionnalité de sidechain dite “interne”, qui correspond justement à ce type de filtrage.
Le sidechain avec un égaliseur en insert
Dans la même idée, on peut également imaginer envoyer le signal de la piste que l’on souhaite compresser vers une piste auxiliaire, l’égaliseur (avec des filtres en cloche, low-shelf ou high-shelf…) et utiliser ce signal filtré comme signal de commande.
La plupart du temps, je trouve cette approche un peu compliquée puisque l’on peut déjà faire beaucoup de choses avec un simple filtre passe-haut.
Toutefois, cela reste une possibilité intéressante qui permet d’ajuster très précisément le comportement d’un compresseur, d’une noise gate ou d’un expandeur.
Le sidechain en fonction d’une autre piste
Cette troisième technique de sidechain est complètement différente des deux premières.
En effet, cette fois-ci, on va utiliser un signal de commande provenant d’une autre piste ou bien d’un groupe de pistes.
Par exemple, on va compresser le signal d’une piste de guitare en fonction du niveau du buss de batterie. Ou bien, le signal d’une nappe de synthé en fonction du niveau de la piste de kick.
(Les possibilités sont illimitées…)
Quel est l’intérêt dans ce cas ?
Eh bien, par exemple, cela permet de rendre plus audible une piste par rapport à une autre.
Je ne vous en dit pas plus, on va regarder ça en détail dans le paragraphe suivant… 😉
Utilisations de la technique de sidechain
Il existe de nombreuses façons d’utiliser le sidechain durant la production ou le mixage d’un morceau.
Toutefois, deux grands types d’utilisations ressortent généralement :
- parfois, on emploie le sidechain pour aider certains instruments à prendre leur place dans le mix ;
- et d’autres fois, le sidechain est utilisé plutôt comme un effet créatif (par exemple pour donner du rythme à une piste)
Utilisation #1 : Mise en évidence d’un kick
L’utilisation la plus courante du sidechain, ça va être pour faire ressortir un kick ou une grosse caisse dans le mix.
Par exemple, par rapport à une piste de basse ou une piste de synthé.
En effet, le mixage des basses est l’un des aspects les plus compliqués du mixage, surtout si vous souhaitez avoir quelque chose de bien propre avec des instruments bien séparés dans les basses fréquences.
Grâce à la compression sidechain, vous allez pouvoir compresser votre piste de basse à chaque fois que le kick joue, ce qui va aider ce dernier à ressortir.
Voici un exemple sans compression d’une situation où le kick ressort mal par rapport à la piste de basse :
Maintenant, avec une compression sidechain sur la basse en utilisant comme signal de commande le signal du kick, ce dernier ressort beaucoup mieux :
Efficace, non ?
Utilisation #2 : Ducking de la voix
Grâce à la technique du sidechain et en s’appuyant sur une noise gate, il est possible de générer ce qu’on appelle un phénomène de ducking : c’est-à-dire, l’impression qu’un signal passe en-dessous d’un autre grâce à une atténuation constante.
Contrairement à la compression sidechain, où pour le coup on est sur une atténuation variable (notez toutefois que les mots “ducking” et “compression side chain” sont parfois utilisés sans distinction…).
Le meilleur exemple de cette utilisation, en fait, c’est dans les fêtes foraines.
Vous savez, lorsque l’animateur du manège annonce le départ, que la musique baisse à un certain niveau le temps que le message ait été dit puis remonte après ? 🙂
Eh bien, c’est typiquement ce qu’on appelle le ducking.
Dans l’industrie du son, c’est donc plutôt pour des voice-overs que l’on va utiliser cette technique. Dans le mixage audio par lui-même, c’est beaucoup moins courant : on s’appuiera plutôt sur la compression sidechain.
Toutefois, si vous souhaitez utiliser cette technique, vous aurez besoin d’une gate pouvant travailler de façon inversée, en mode “ducking” comme sur la capture d’écran ci-dessus :
- si le signal de commande est inférieur au threshold, il n’y a pas d’atténuation ;
- par contre, si le signal de commande est supérieur au threshold, l’atténuation définie par le réglage de Range est appliquée.
Par rapport à un compresseur en mode sidechain, l’avantage est double : d’une part l’atténuation est toujours identique, et d’autre part vous pouvez profiter du réglage Hold pour maintenir la gate fermée.
Utilisation #3 : Donner de la dynamique à un mix
Dans de nombreux cas, l’utilisation du sidechain permet d’apporter une nouvelle dynamique à certains moments cruciaux d’un mix.
Ecoutons par exemple ce passage de la chanson “Borderline” de Trevor de Clerq :
On est exactement à un moment où deux ambiances s’affrontent : une ambiance lente et acoustique dans un premier temps, et quelque chose de plus agressif avec l’entrée des guitares.
Le problème, c’est que l’entrée tranchante de ces instruments crée un peu un phénomène psycho-acoustique qui va masquer notamment l’impact de la grosse caisse.
Résultat, ça sonne un peu plat.
Mais regardez ce qu’il se passe lorsque je mets un compresseur utilisant le signal du buss de batterie complet en sidechain, et que je l’automatise pour qu’il n’intervienne qu’au premier temps de l’entrée des guitares :
Bon, pour l’exemple, j’ai volontairement exagéré la manipulation (on est quand même à une dizaine de dB de réduction de gain !) — mais cette fois-ci le premier coup de grosse caisse + cymbale ressort beaucoup mieux, et la transition semble beaucoup plus vivante.
Bref, vous voyez l’idée : la technique du sidechain peut aider à contrôler la dynamique d’un mix à certains moments clefs.
Utilisation #4 : Donner du rythme à une piste
Utiliser le sidechain avec un compresseur, un expandeur ou une noise gate peut aussi permettre toutes sortes d’effets créatifs.
Par exemple, on entend assez souvent dans la musique électronique des nappes de synthés qui se retrouvent filtrées via une gate pour créer des patterns rythmiques, en lien direct avec la boîte à rythme.
Un peu comme ça :
Ici, l’exemple audio est très net, mais on peut bien sûr imaginer quelque chose de plus subtil pour créer un mouvement sur un pad ou bien sur n’importe quelle source sonore.
Je pense notamment à des field recordings, comme cet enregistrement du champ magnétique d’un capteur de porte infra-rouge (eh oui 🙂 !) :
Astuce : sur ce type d’utilisation, il faudra vraiment faire attention aux réglages d’attaque et de release appliqués, puisque ce sont eux qui vont contrôler l’effet rythmique.
Utilisation #5 : Le sidechain avec une ghost track
Les pistes fantômes ou ghost track, vous connaissez ?
Il s’agit d’une technique assez avancée de mixage / production musicale utilisant bien évidemment un compresseur en mode sidechain.
Dans les exemples que l’on a vu précédemment, les signaux de commande (pour rappel, ce sont les signaux qui vont déclencher le compresseur en mode sidechain) étaient toujours audibles.
Toutefois, il est complètement possible de déclencher la compression en sidechain sans que le signal de commande ne soit audible.
Typiquement, on peut imaginer une piste de percussion qui donnerait une certaine rythmique à une nappe de synthétiseur sans que le beat ne soit audible.
Ou bien, il est aussi possible d’utiliser cette technique pour déclencher un compresseur sur une piste plus tôt qu’il ne devrait : dans ce cas, la piste fantôme sera identique à la piste d’origine mais elle sera jouée quelques millisecondes plus tôt…
Comment faire un SideChain ?
Pour que ce guide soit le plus complet possible, voici la façon de faire un sidechain dans plusieurs des principaux séquenceurs, à savoir :
- Ableton Live
- FL Studio
- Cubase
- Studio One
- Pro Tools
(Si vous en possédez un autre, n’hésitez pas à me contacter pour que l’on complète ensemble l’article 😉 )
Comment faire un sidechain dans Ableton Live ?
Sélectionnez le compresseur d’Ableton Live et ajoutez-le sur la piste que vous souhaitez compresser :
Affichez les options supplémentaires cachées sur la gauche du module d’effet en cliquant sur la petite flèche :
Activez le sidechain en cliquant sur le bouton “Sidechain”, qui devient jaune et choisissez dans le menu déroulant “Audio From” la piste que vous souhaitez utiliser comme signal de commande :
Il ne vous reste ensuite plus qu’à jouer avec le ratio, le threshold et les autres paramètres du compresseur pour entendre votre compression.
Notez d’ailleurs qu’il est possible, pour vérifier, d’écouter le signal de commande en cliquant sur l’icône de casque juste à côté du bouton “Sidechain”.
Comment faire un sidechain dans FL Studio ?
Dans FL Studio, commencez par ajouter votre plugin de compression. Ici, je vais prendre le Fruity Limiter (en mode ‘compresseur’).
Ouvrez la vue mixeur (F9) et sélectionnez la piste source (donc le signal de commande). Ensuite, en maintenant cette piste sélectionnée, faites un clic droit sur le symbole de flèche situé en bas de la piste cible et choisissez “Sidechain to this track” :
Il ne reste plus qu’à régler correctement le compresseur en choisissant “1” dans le menu “Sidechain” du plugin :
Comment faire un sidechain dans Reaper ?
Dans Reaper, la procédure pour faire un sidechain peut sembler un peu plus complexe mais elle ne l’est pas tant que ça.
Ajoutez en premier lieu un compresseur (ici le compresseur ReaComp) sur votre piste cible :
Ensuite, faites un glisser-déposer du symbole de routing de la piste source (signal de commande) vers l’interface du plugin Cible.
Vérifiez sur la fenêtre qui s’ouvre que le routing va bien dans les canaux 3/4 :
Enfin, dans le cas de ReaComp, sélectionnez “Auxiliary Input” au niveau du réglage “Detector Input” pour que le signal soit pris en compte par le compresseur :
Comment faire un sidechain dans Cubase ?
Pour mettre en place un sidechain dans Cubase, la première étape consiste comme d’habitude à ajouter un plugin compatible (ici, le compresseur par défaut du séquenceur) et à activer l’option sidechain, à savoir une petite icône orangée :
Ensuite, au niveau de la piste correspondant au signal de commande, vous devez faire comme pour ajouter un effet send, mais en choisissant le canal sidechain adéquat :
Et voilà 🙂
Si besoin, le réglage du niveau du signal de commande est ajustable directement au niveau des effets send :
(Merci Gil pour les screenshots !)
Comment faire un sidechain dans Studio One ?
Ajoutez un compresseur comme celui de PreSonus sur la piste que vous voulez compresser et cliquez sur le bouton “Sidechain” situé dans la barre supérieure du plugin :
En vue Console (F3), déployez le panneau des effets sur la piste concernée et ajoutez un nouveau “Départ” en choisissant la piste correspondant au signal de commande dans la liste “Sidechain” qui s’affiche :
Si besoin, vous pouvez ajuster le niveau du signal de commande directement au niveau du “Départ” :
Et voilà, tout est prêt ! 🙂
Comment faire un sidechain dans Pro Tools ?
Dans Pro Tools, prenons l’exemple du compresseur de base du logiciel. Si vous l’ajoutez sur une piste, il ressemble à ça :
Créez un nouveau buss (ici, Bus 17), puis :
- activez le sidechain du plugin en cliquant sur le symbole de clef sur la droite
- sélectionnez le buss que vous venez de créer au niveau de l’autre symbole de clef, en haut à gauche :
Il vous suffit alors d’envoyer le signal de commande dans le buss en question et d’ajuster son niveau :
(Merci Luc pour les captures d’écran !)
En conclusion
Voilà, vous savez maintenant à peu près tout de la technique de sidechain ainsi que de la façon de la mettre en œuvre sur la plupart des DAWs ! 🙂
Toutefois, pour vous assurer de faire les réglages les plus pertinents, n’hésitez pas à lire (ou relire) mon guide sur la compression audio, qui détaille notamment les principaux réglages des compresseurs.
Pour rappel, n’oubliez pas, si vous voulez vraiment devenir à l’aise avec ce type d’outils, je sors bientôt une formation sur le sujet de la compression.
👉 Si ça vous intéresse, cliquez ici pour être tenu au courant dès que ça sort ! 😊
Commentaires (38)
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Excellent décryptage du side chain. j’espère voir ceci bientôt sur ta page YouTube. Félicitations.
Merci beaucoup 🙂 !
Je viens de trouver l’article sur Google et il m’a beaucoup aidé. Merci pour vos efforts.
Merci ! Content d’avoir pu aider 🙂 !
Votre leçon sur le side chain est une merveille
Merci 🙂 !
Comme d’habitude, une clarté d’écriture et un sens pédagogique de premier ordre !
Ce qui permet d'”oser” se lancer dans ce type de travail et, surtout, d’en comprendre l’intérêt. Les différents exemples fournis sont convaincants, et le “mode d’emploi” (je travaille avec Reaper) indispensable. Grand merci !
Merci beaucoup 🙂 !! Content de lire que l’article est utile 🙂
Bonjour avez vous une reference de compresseur sidechain hardware
Bonjour,
Quel serait votre budget ?
Pour un exemple entrée de gamme, il y a le DBX 166 XS.
Adrien
Bonjour Adrien,
une petite typo dans cet article:
si vous souhaiter
il faut lire:
si vous souhaitez
Mais bon, félicitations pour le niveau d’orthographe du site 😉
Hub
Bonjour,
Vous avez l’œil 🙂
C’est corrigé – effectivement je fais particulièrement attention à l’orthographe et chaque article est d’ailleurs relu par quelqu’un d’autre que moi – malheureusement ici une coquille est passée à travers les mailles du filet…
Merci beaucoup pour votre commentaire,
Adrien
Bravo pour cet article très didactique et pratique !
Merci bien !
Bonjour Adrien, as tu vu mon commentaire sur le sidechain concernant le sustain ?
Bien à toi
Jben
Jbenoutoforder@gmail.com
Oui et j’y ai répondu : https://www.projethomestudio.fr/reglages-compresseur-audio/#comment-49508 🙂
Adrien
Merci beaucoup pour la qualité de vos articles.
J’essaye d’appliquer le sidechain, sous Reaper, pour suivre la proposition que vous faites dans votre rubrique “5 Conseils pour la Réverbe sur les Voix”, à savoir : ” vous compressez la réverbe lorsque la voix est présente, et vous arrêtez de compresser dès que le chanteur ou la chanteuse s’arrête de chanter.”
Mais j’ai difficultés à comprendre sur quelle valeur de signal jouer : est-ce lorsque le volume de la voix passe au-dessous d’un certain seuil ?
Merci.
Merci pour votre message.
Plutôt l’inverse : tant que la voix chante, on compresse. Quand la voix s’arrête, la compression s’arrête et la réverbe reprend sa place.
Merci beaucoup pour cet article et d’une manière générale pour tous ces articles aux explications limpides et précises grâce auxquels j’ai bien progressé en mixage !
Merci beaucoup du soutien 🙂 !
Merci pour cet article très clair comme d’habitude !
J’ai une petite question sur le positionnement du sidechain sur la chaine de mixage d’une piste. Admettons que je mixe ma basse et que j’ai appliqué 1 Eq de nettoyage 2 un compresseur classique 3 une saturation 4 une eq de boost de certaines fréquences etc… A quel endroit tu nous suggères de placer le compresseur en sidechain /kick ? A la toute fin de la chaine ? Dans le groupe de compresseurs ?
Merci d’avance pour ton retour!
Leo
Merci du retour Leo 🙂 !
Il n’y a pas de bonne réponse à cette question, il faut juste le mettre à l’endroit ou pour toi ça sonne le mieux.
Dans les faits, j’aurais tendance à le mettre plutôt vers la fin, pour colorer le signal je veux et seulement ensuite donner le rythme avec la compression sidechain. Sinon ta quantité de saturation va varier en fonction du niveau du signal.
Adrien
Rapport à votre réponse à mon post du 17 mars : oui, c’est bien ce qui est écrit (je l’ai repris de votre article sur la réverbe des voix). Ma difficulté, c’est que je vois mal comment relier mes plugins (reaper). Faut-il faire : piste voix —> cible réverbe —> cible compresseur ? Mais alors comment le compresseur détecte-t-il le signal voix ? A moins d’assembler réverbe et compresseur dans la même piste cible ?
Merci.
Ah, ok 🙂
Il faut mettre le compresseur sur la piste avec la réverbe (après la réverbe, du coup), et le déclencher avec le signal qui vient de la piste de voix.
Adrien
Bien sûr ! (merci 😉
Merci, hyperclair !
Merci !!
Bonjour,
Tout d’abord merci pour cet article.
J’ai une question pratique :
Lorsque je met un sidechain d’une 1ere basse sur une 2ème basse basse par exemple mais que cette 2ème basse n’est pas toujours présente, comment peut on compenser le gain ?
Lorsque je compense le gain manuellement, ça remonte la piste tout le temps et donc on a toujours la différence de volume entre les moments ou le sidechain est actif et lorsqu’il ne l’est pas…
Peut on contourner le pb en utilisant un Utility par exemple en post compression ?
Est-ce mieux d’utiliser une piste fantôme avec la 2eme basse permanente mais du coup ça va me faire l’effet tout le tps ce que je ne souhaite pas forcément ?
Bref quelle serait la meilleure solution pour toi ?
Merci de ta réponse !
Gregory
Je ne suis pas sûr de bien comprendre : normalement le sidechain en va se déclencher que si la piste source est en train de jouer. + normalement comme on cherche justement à écraser le signal à certains moments, il n’y a pas besoin de compensation de gain ?
Je pense que j’avais mis le treshold trop bas, avec un cruel manque de subtilité ^^
Dsl du dérangement 🙂
Merci pour tout ^^
mais pas de soucis, avec plaisir 🙂
Bonjour super explication très limpide
Dite moi :
Je voudrai compresser un track de 808 basse pour que mon kick respire mieux
Le signal du side chaîne étant le kick ou bien un kick fantom
Mais avec chaque compresseur essayer il y a de la disto sur la basse compresser que je ne veut pas
Comment faire svp ??
Bonjour,
Merci 😉
Quels sont les réglages du compresseur ?
Peut-être l’attaque est-elle trop rapide – sur certains comp ça peut faire saturer…
Adrien
bonjour
Je souhaite avec un compresseur DBX 166xs faire du ducking ( fête foraine ) avec ma sono, mais je ne trouve nul part les raccordements possibles.
pouvez vous me renseigner à ce sujet.
Merci de votre réponse
J’ai trouvé un tuto ici, je n’ai pas lu en détail ceci dit mais ça peut guider peut-être : https://fr.audiofanzine.com/compresseur-de-studio/dbx/166XL/pedago/tutoriels/sidechain-kick-bass-7820/
Merci pour le conseils. Ca demande tout de même pas mal de pratique pour les réglages, surtout sur un mix complet.
A+
Oui, malheureusement la pratique est importante. Après, des formations peuvent aider à gagner du temps.
Bonjour et merci !
Existe-t-il un tuto pour Samplitude prox8 ?