5 Compresseurs Audio Analogiques à Connaître Absolument !

A part peut-être les préamplis, il n’y a sans doute rien de mieux qu’un compresseur analogique pour apporter la chaleur et le caractère du traitement analogique à un mix.

Du moins, un bon compresseur analogique.

Parce que s’il existe de nombreux modèles différents, tous ne sont pas à la hauteur.

D’ailleurs, si vous êtes à la recherche d’un compresseur hardware mais que votre budget est très faible, je vous recommande plutôt de vous orienter vers un bon plugin comme le Novatron de Kush Audio : vous aurez un bien meilleur son à votre disposition.

Quoique… nos amis de chez FMR Audio vont me faire mentir, leur Really Nice Compressor (RNC) faisant plutôt référence en (home) studio puisqu’il offre un son excellent à un prix très faible.

Mais d’une façon générale, il faut bien avouer que certains compresseurs ressortent du lot. Du moins, certains compresseurs vintages — c’est-à-dire du matériel conçu dans les années 60 et qui, aujourd’hui encore, est considéré comme une valeur sûre.

Le problème, c’est qu’ils sont souvent assez chers.

Alors, pour cet article, j’ai décidé de vous présenter ces modèles incontournables de compresseurs et de vous indiquer le type d’application sur lequel ils excellent (sous réserve que vous maîtrisiez bien sûr les bases de la compression audio), mais en recommandant un certain nombre de clones hardwares ainsi que de simulations au format plugin.

Ainsi, que vous soyez à la recherche de matériel en dur pour votre studio ou bien de VST, vous trouverez tout ce qu’il vous faut 🙂 !

1. Urei 1176

Compresseur Analogique 1176
Réédition Universal Audio du Urei 1176

Ah, le 1176… !

Clairement un des compresseurs les plus célèbres jamais créés.

Conçu en 1967 par Bill Putnam, il propose un circuit de réduction de gain basé sur des transistors JFET permettant d’accéder à un réglage d’attaque extrêmement rapide (de 20 µs à 800 µs), tandis que le release est quant à lui compris entre 50 ms et 1100 ms.

Agissant en configuration feedback (le circuit de détection du niveau est situé après l’amplificateur qui effectue la compression), le 1176 se caractérise par un certain nombre de ratios fixes accessibles via des boutons à pousser : 4:1, 8:1, 12:1 et 20:1.

Ce qui est amusant, c’est que bien que ces options de ratio soient avant tout pensées pour travailler de manière indépendante, il est possible d’appuyer sur tous les boutons en même temps.

Cela a pour effet d’engendrer un nouveau type de compression parfois surnommé “All Button” ou “British Mode” : l’attaque et le release se voient modifiés et le signal gagne en saturation en raison d’une courbe de compression beaucoup plus agressive.

Typiquement, ce genre d’effet est particulièrement efficace sur la batterie — mais attention à l’utiliser avec modération 🙂

Ce n’est pas surprenant, d’ailleurs, puisque le 1176 excelle pour la compression de pistes de percussions. En effet, son attaque ultra rapide offre un contrôle optimal sur les transitoires.

Il reste toutefois possible de l’utiliser pour de nombreuses autres applications. Je pense bien sûr aux voix, mais aussi à la basse ou bien aux guitares électriques.

A noter au passage qu’il existe pas moins de 9 versions différentes du 1176 ayant été commercialisées par Urei, si l’on exclut la dernière reproduction “officielle” d’Universal Audio.

Clones (hardware)

Plugins (software)

2. Teletronix LA-2A

Compresseur Analogique LA-2A
Réédition Universal Audio du Teletronix LA-2A

Très souvent mentionné en lien avec le 1176, le LA-2A est un incontournable absolu en studio.

Inventé par Jim Lawrence en 1958 avec pour objectif de permettre la compression de signal dans le cadre de radiodiffusion, le LA-2A fut d’abord produit par Teletronix avant que la marque ne soit rachetée par Urei.

Bien qu’il s’agisse d’un compresseur dit à lampes, la compression en elle-même est assurée par un circuit opto-électrique tandis que les lampes ne sont utilisées que dans le circuit d’amplification.

Je m’explique :

Les LA-2A incluent une “cellule T4”. Cette cellule correspond à un panneau électroluminescent couplé à une résistance sensible à la lumière.

En fonction du niveau du signal, le panneau s’allume ou s’éteint. Et ce sont ces variations qui génèrent l’effet de compression que l’on entend.

Je n’enregistre jamais une basse sans LA-2A, et je n’enregistre jamais une batterie sans un 1176

Billy Bush (Garbage, The Naked and Famous, Muse...)

Bien sûr, comme on peut s’y attendre sur ce type de circuit de compression, le LA-2A est un compresseur dit “program-dependant”. C’est-à-dire que les paramètres d’attaque, de ratio et de release vont varier en fonction des variations du signal d’entrée. Dit autrement, ce compresseur analogique ne va pas réagir de la même façon à un transitoire ou à un signal long et continu, même si ceux-ci sont de même niveau.

Pour donner toutefois des valeurs approximatives, l’attaque est en moyenne de 10ms, tandis que le release (à plusieurs niveaux) peut durer de 0,5 à 15 secondes.!! 😮

En termes d’utilisation, j’aurais tendance à vous recommander ce type de compresseur avant tout sur les voix (et pourquoi pas en combinaison avec le 1176 mentionné plus haut) ainsi que sur la guitare basse.

Il possède en effet une capacité à réchauffer le son tout en nivelant les variations du signal de manière harmonieuse — le tout, même avec des niveaux de réduction de gain élevés.

Clones (hardware)

Plugins (software)

3. dbx 160

Le DBX 160

Le DBX 160 est le tout premier modèle conçu par la marque dbx (dont le nom signifie decibel expansion — si vous ne saviez pas).

Produit à partir de 1976, il s’agit d’un compresseur/limiteur très performant utilisant une technologie brevetée basée sur un VCA (Amplificateur commandé en tension) et un détecteur de niveau RMS (alors que de nombreux autres compresseurs travaillent par rapport au niveau de crête).

Au delà du vu-mètre, qui lui a donné son surnom de dbx 160VU pour aider à le différencier des autres modèles existants, il se caractérise par des réglages simples et plutôt faciles à contrôler.

Il n’y a en effet que le Threshold, le Ratio (1:1 à 120:1) et le gain de sortie qui puissent être ajustés.

Par ailleurs, s’il s’agit d’un compresseur mono, il est possible de relier deux dbx 160 entre eux pour travailler en stéréo.

En termes de son, on retrouve quelque chose qui est très différent des LA-2A et 1176 présentés avant, sans doute puisque la topologie du circuit de compression est de type feed-forward, ce qui a pour effet de réduire la quantité de distorsion. La compression en elle-même, reconnaissable à l’oreille, reste donc relativement propre mais on a tout de même tendance à gagner une certaine coloration (dans les médiums en particulier).

Malheureusement, le dbx 160 n’est pas du tout ce que j’appellerais un appareil polyvalent. Rien à voir avec un 1176 que l’on peut placer sur n’importe quelle piste.

Ici, on est sur un compresseur qui va avoir deux grandes utilisations :

  • la batterie, sur laquelle il excelle pour ajouter du punch de façon très reconnaissable ;
  • et la guitare basse, dont il peut facile renforcer le corps pour obtenir un son plus épais, qui ressort beaucoup mieux dans le mix.

La marque dbx a été revendue depuis au groupe Harman, mais de nombreux compresseurs estampillés dbx 160 ou avec des numéros similaires sont toujours produits.

Sur ce point, je souhaiterais vous “mettre en garde” si vous hésitez à acheter l’un de ces nouveaux modèles : certains sont très efficaces, et d’autres beaucoup moins. En fait, bien que la numérotation semble similaire, les circuits n’ont pas grand chose à voir avec le dbx 160VU d’origine. Ne croyez donc pas que vous êtes en train d’acheter une réédition : ce n’est pas le cas 🙂

D’ailleurs, à ma connaissance, il n’existe pas non plus de kit DIY à monter soi-même, car les VCA utilisés étaient fabriqués spécifiquement pour les appareils dbx. Ils sont donc rares et cloner le dbx 160 s’avère ainsi être une tâche ardue.

Je ne vous recommanderai donc que des plugins simulant ce compresseur 🙂 :

Plugins (software)

4. Fairchild 670

Un compresseur Fairchild 670
Un compresseur Fairchild 670 (photo modifiée d’après Mac Morrison)

Le Fairchild 670, c’est un peu le monstre de cette liste.

C’est vrai : 11 transformateurs, 20 lampes, 2 inducteurs… la bête pèse 30 kilogrammes et fait 6 unités rack de hauteur (6U).

On est clairement sur quelque chose qui sort du commun — même si la plupart des transformateurs ne sont en réalité pas directement sur le chemin du signal audio et servent plutôt à gérer les hauts voltages qui passent dans le circuit.

Le Fairchild 670 est une dérivation stéréo du compresseur mono Fairchild 660, dont la conception remonte au début des années 50.

A cette époque, Rein Narma, jeune ingénieur estonien ayant émigré aux Etats-Unis et qui fabrique des consoles de mixages pour des gens comme Les Paul, conçoit un appareil très différent de ce qui existe sur le marché.

Il revend la licence de production à la Fairchild Recording Equipment Company, créée par Sherman Fairchild, ce qui permet la naissance successive du 660 (plutôt pensé pour le broadcast, semble-t-il) et du 670 (orienté mastering pour la gravure de disques, puisqu’il peut travailler aussi bien en stéréo qu’en mode mid-side, grâce à une matrice séparant les signaux.).

Le Fairchild est ma glue sonore, tout sonne bien avec.

Tony Visconti (David Bowie, T-Rex...)

Son utilisation par Geoff Emerick sur la plupart des albums des Beatles le suggère : le Fairchild 670 sonne très bien, et ce sur toutes sortes de sources auxquelles il apporte un caractère particulier.

Cette polyvalence est notamment liée aux différents réglages d’attaque et de release disponibles, certains étant même program-dependants (cf. explications plus haut).

Bien sûr, on peut l’utiliser pour compresser des buss stéréo, mais il se révèle être tout aussi efficace sur les pistes individuelles : voix, batterie, piano…

Le problème, c’est que très peu de Fairchild 670 furent produits, ce qui rend l’appareil particulièrement rare — et son prix particulièrement élevé : 40 à 50 000 € !

Heureusement, il existe quelques rééditions plus abordables au format hardware, ainsi que des simulations plugins qui jouent très bien leur rôle 🙂 :

Clones (hardware)

Plugins (software)

5. SSL Quad Compressor

Le Quad Comp de SSL
© Joel Hamilton – Avec son aimable autorisation

Enfin, petit dernier de cette liste mais tout aussi célèbre que les compresseurs dont je vous ai parlé plus haut, le Quad Compressor de Solid State Logic.

Il s’agit d’un compresseur stéréo basé sur un VCA que l’on retrouve dans toutes les consoles SSL 4000G (bien qu’aujourd’hui il soit également décliné au format rack). Le principe de fonctionnement est assez simple, dans la mesure où le voltage du signal d’input déclenche un amplificateur permettant d’ajuster le gain de sortie.

Clairement, ce compresseur est célèbre pour une seule chose : la compression de buss / de master.

C’est-à-dire de groupes de pistes.

Exit la compression de pistes individuelles : dans certains cas, ça peut bien sûr passer, mais ce n’est clairement pas là qu’il excelle.

En effet, il est capable d’ajouter énormément de glue sonore — donc d’apporter une vraie cohésion au mix. En quelques réglages rapides, il est ainsi possible de lier les différentes pistes tout en ajoutant du punch, notamment via un comportement intéressant dans les basses.

Si bien sûr différents types de réglages sont applicables, il existe une séquence de “réglages magiques” qui sonnent souvent très bien (ou du moins peuvent servir de bon point de départ) :

  • Attaque lente = 30 ms
  • Release rapide = 0.1 ms
  • Ratio = 4:1

Une fois ces réglages effectués, ajustez le threshold pour obtenir maximum 4 décibels de réduction de gain… et profitez du son 🙂 !

Mais que faire si vous n’avez pas de console de mixage SSL ?

Eh bien, heureusement, la relative simplicité du circuit électronique fait qu’il existe de nombreuses versions, officielles ou non-officielles, de cet excellent compresseur de buss — aussi bien en termes de hardware qu’en termes de plugins audio :

Clones (et rééditions — hardware)

Plugins (software)

En conclusion

Il y a bien sûr d’autres compresseurs qui mériteraient potentiellement d’être mentionnés ici.

Je pense par exemple à l’API 2500 ou au fameux Distressor d’Empirical Labs… difficile de les mentionner tous.

Toutefois, si vous pensez que cette liste est incomplète, et que d’autres compresseurs devraient absolument en faire partie, laissez donc un commentaire ci-dessous ! 🙂

Commentaires (36)

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Philippe Herrero / Répondre

Je pense qu’il ne faut pas oublier le “LA502 Optical Compressor” et le “CP4500 Stereo Bus compressor” de chez Sound Skulptor qui émulent respectivemernt le “Teletronix LA-2A” et le “SSL Quad Compressor”

Adrien Administrateur / / Répondre

Effectivement, c’est ajouté ! – merci pour ce commentaire très pertinent 🙂 !
Adrien

Arnaud DAVID / Répondre

Petite correction tout de même : le SDC de sknote n’émule pas un Fairchild 670, mais un autre monstre du mastering, à savoir le Shadow Hill Mastering Compressor.

Et toujours chez sknote, on trouve le C165A, probablement la meilleure émulation de dbx 165 ! 😉

Adrien Administrateur / / Répondre

Oui bien sûr, je ne sais pas comment il s’est retrouvé là haha 🙂 c’est corrigé, merci bien d’avoir repéré la coquille !
Adrien

Philippe Dura / Répondre

Bonjour qu’est-ce que tu en penses de l’ADL 670 d’Antony Demaria, une autre réplique du Fairchild

Adrien Administrateur / / Répondre

Bonjour,
Aucune idée pour le coup, je ne la connaissais pas d’ailleurs 🙂 !

Gaylord / Répondre

Bonjour Adrien, quel serait le compresseur le plus adapté pour un son plutôt typé fin 70’s- début 80’s (post-punk, new wave) : Joy Division, The Cure, The Clash, U2, etc., pour ne citer que les plus connus ?

Gaylord / Répondre

Oui, pardon, dit comme ça c’est trop vague.
Disons, principalement pour les guitares et la voix, et aussi pour le mixage, notamment lier l’ensemble.

Adrien Administrateur / / Répondre

Difficile de trouver un compresseur qui excellerait sur tout ça 🙂
Dans les années 70 par exemple, comme tout était enregistré sur bande, il y avait peu de compression apportée sur le master buss : la bande magnétique compressait naturellement le signal et liait le tout.
Au risque de ne pas sonner très original, je conseillerais pour les guitares, sans doute un 1176, et pour la voix un LA-2A
Adrien

hermann lapierre / Répondre

Bonjour !

Tout d’abord je voulais vous remercier pour votre site qui est formidable, il m’a permis d’améliorer mon espce de travail grâce a vos guides traitement acoustique et enceintes monitoring.

Concernant cet article, j’utilise différents compresseurs en VST, tel que le SSL waves, divers comp de slate digital, etc…
Mais ma grande question est la suivante : comment utiliser un véritable compresseur analogique pour traiter un bus lors d’un mixage ? Est-ce seulement possible ?
Je ne crois pas avoir vu d’article traitant du sujet.

Merci de votre réponse !

Adrien Administrateur / / Répondre

Bonsoir,
Merci beaucoup pour votre retour 🙂 !
Non effectivement, je n’ai pas encore d’article sur le sujet (mais c’est prévu 😉 ).
Oui bien sûr, que ce soit un plugin ou un hardware, il est possible de compresser un buss complet : on sort de la carte son au niveau ligne, on rentre dans le compresseur, et ensuite on revient dans la carte son sur les entrées ligne.
Adrien

Vincent / Répondre

Bonjour Adrien,

je dévore ce site avec passion, et remarque que je ne me suis pas trop planter à ce jour dans mes choix de matos, et surtout ton site me permet d’évoluer dans mes choix d’achat complémentaires pour mon home studio (carte son, micros, DAW, et donc compresseur).
Le Klark Teknic 1176 serait dans mon type de son recherché et surtout dans mon budget, qu’entends tu par le fait qu’il ne sonne pas tout à fait pareil que le 1176 original?
Le Warm Audio serait-il plus proche de l’original? J’avais en fait lu au détour d’internet l’inverse, c’est pour ça, mais j’aurais plutôt tendance à te faire confiance vu la qualité de tes conseils 😉

Si tu peux éclairer ma lanterne, ce serait vraiment gentil.

Merci beaucoup à toi, et continue à nous régaler de la sorte, je suis devenu addict!

Bonne journée

Vincent

Adrien Administrateur / / Répondre

Bonsoir Vincent,
Merci bien pour ton commentaire et ton soutien 🙂
Bonne question, même si ce genre d’avis est toujours un peu théorique/personnel.
Déjà, voici une petite comparaison entre le WA et le Klark : https://www.youtube.com/watch?v=AKUKU1vcUgI
Le WA n’est pas toujours apprécié, mais je ne le trouve pas mauvais non plus. Le Klark par contre n’est pas mieux qu’un plugin, selon moi… il n’apporte pas énormément au son, il n’écrase pas vraiment le signal comme on l’attendrait d’un 1176… cf. la vidéo ci-dessus sur la batterie…
Adrien

Edgar / Répondre

Salut Adrien !

Déjà merci beaucoup pour ton site qui me sert actuellement d’encyclopédie pour enfin apprendre le mixage sérieusement ! Tout est très clair et j’apprécie particulièrement les indications que tu donnes sur les réglages des compresseurs par exemple ainsi que les exemples audio.

Pour la part j’utilise le plugin Fabfilter Pro C2 et j’aimerais avoir ton avis dessus. Je m’interroge sur l’impact réel qu’aurait un changement de plugin sur la qualité de mon son, et si ce serait un choix utile ou pertinent. Si ça peut t’aider à me répondre j’enregistre plutôt de l’indie pop ou de la dreampop/shoegaze, donc beaucoup de chorus, reverb et delay là dedans.

Et j’aimerais aussi savoir globalement ce que tu penses de la suite Fabfilter puisque c’est ce que j’utilise pour tout ! (EQ, compresseur, reverb, de-esser, saturation, et delay).

Merci !
Edgar

Adrien Administrateur / / Répondre

Hello Edgar,
Merci beaucoup pour ce message très positif 🙂 !
Le Pro C2 de FabFilter est vraiment très bien, après il n’est pas très coloré. Je ne l’aurais surtout pas remplacé, mais j’aurais cherché à ajouter des plugins plus colorés type LA-2A… pourquoi pas le Novatron de Kush Audio.
J’adore la suite FabFilter sinon, elle est excellente. Tous les plugins sont top !
Adrien

pani / Répondre

Bonjour, Que peut m’apporter un compresseur sur une installation home studio avec plusieurs synthés branchés et jeu live via une table mixage, effets tc electronics m3000 et écoute sur casque audio ? Merci pour votre partage d’expertise.

Alexandre Barthelemy / Répondre

Bonjour ! J’ai une problématique assez originale, et je ne me demande l’appareil qui pourrait me convenir :
Je gère une salle louée pour des petites fêtes jusqu’a 80 personnes sur Paris, et depuis 20 ans la Hi-Fi de la salle utilise un ampli à lampes* calibré sur un certain volume maximum grâce à deux atténuateurs de puissance en sortie de l’ampli. Plus les locataires mettent le son fort plus il sature, mais ils arrivent quand même à passer une bonne soirée. C’est la seul manière qu’on a trouvé pour l’instant pour pouvoir louer la salle avec un volume pas trop fort pour les voisins ET quand même avoir du volume sonore, parce que avec un limiteur de décibels, ou bien avec un compresseur classique de base que j’avais essayé une fois, on avait un son soit trop bas, soit trop compressé moche. En fait, l’effet légèrement saturé analogique de l’ampli anologique Marche beaucoup mieux et remplit sa fonction: Il permet aux gens d’avoir la sensation que le volume est fort et que peut-être ‘leurs oreilles saturent un peu’ alors que c’est l’ampli qui sature. Le problème est le suivant: À la longue l’ampli à lampes baisse en puissance des lampes, et il faut souvent recalibrer le niveau sonore, de plus ces amplis ne sont pas faits pour être allumés/éteints de manière intempestive avec les locataires de la salle et il souffrent un peu.
Je cherche donc une solution de limitation du niveau sonore avec ‘un joli son saturé style a lampes’ mais SANS LAMPES, mais aussi si possible sans ordinateur (car en cas de coupure de courant ou de bug, ça serait compliqué pour redémarrer l’ordinateur verrouillé dans un placard, verrouillé pour pas que les locataires n’y touchent). Il faudrait un appareil bien solide et avec un niveau identique sur le long terme, qui permettre de simuler cet effet de saturation/compression à lampe, et qui ne laisse rien passer ensuite au-delà d’une certaine puissance. (peut-être ça pourrait être la combinaison de deux appareils si besoin, je sais pas) Cet appareil (verrouillé dans un placard ventillé) pourrait alors être branché sur un amplificateur classique à transistor (lui aussi verrouiller), beaucoup plus fiable que mes ampli à lampes actuels*.

Je ne suis pas ingénieur du son et je suis un peu perdu sur ce dont j’ai besoin, peut-être il s’agit plus d’un effet de saturation que de compression, ou peut-être un peu des deux.

D’avance merci beaucoup si vous avez des idées à me conseiller
Alexandre
Le Loft Lechapelais

(* Ampli The Fisher, ou plus récemment un MessaBougie50-50, qui sonne un peu moins bien pour la musique (car c’est un ampli pour guitare en fait) mais n’est pas aussi capricieux que le Fisher)

Adrien Administrateur / / Répondre

Bonjour Alexandre,
Effectivement, problématique originale à laquelle je n’ai pas une réponse toute faite / immédiate.
Une option serait de trouver un ampli solid state mais au son suffisamment chaud à utiliser en lieu et place. Après, vous pourriez aussi utiliser des simulations d’ampli (exemple même si un peu cher), je ne pense pas que les locataires feraient la différence. A voir comment les laisser gérer le volume ceci dit…
Adrien

Alexandre / Répondre

Merci pour le message Adrien! Oui effectivement j’aurais besoin d’un ampli solide States , et ça c’est pas trop le souci… mais, pour clarifier , en amont de cet ampli, j’aurais besoin d’un effet saturation analogique avec potentiellement un peu de compression… donc potentielement l’un des appareils dont tu parles dans ton superbe article… sauf que je suis un peu perdu et je n’y connais pas grand chose… Ce que ce que je n’ai pas très bien compris, c’est si dans les appareils compresseur/Saturateurs dont tu parles, ils sont tous avec des lampes, ou si il y en a aussi sans lampe mais qui juste emulent l’effet lampe ? (donc potentiellement plus résistant et avec moins de problèmes de changement de puissance ou de lampe à changer? Problème dont je parle dans mon message precedent) … L’idéal serait donc un appareil plutôt hardware (pas logiciel) mais qui serait sans lampe… et qui en plus de la compression pourrait avoir un joli effet de saturation analogique , c’est-à-dire que quand on met trop fort le son sature comme une guitare électrique et ne dépasse pas un certain niveau…
(tout ça serait bien sûr calibré dans un placard fermé avec aussi le niveau de l’ampli solide State, que les locataires ne pourrai pas modifier non plus) … peut-etre dis-moi si tu penses à un appareil idéal dans ce que tu parles dans ton article ou autre et qui serait pas trop trop cher… merci beaucoup ✨

Adrien Administrateur / / Répondre

Je comprends. Je ne pense pas que le matériel sur cette page réponde au besoin car les compresseurs attendent un signal au “niveau ligne” tandis qu’avant l’ampli, on a un signal au “niveau instrument” beaucoup plus faible. Ca vaudrait le coup de regarder plutôt les pédales d’effet à lampe à positionner avant l’ampli (un exemple parmi d’autres, que je n’ai toutefois pas utilisé moi-même)
Adrien

Philippe Cinquin / Répondre

Je possède l’IGS S-TYPE, module stéréo au format 500, clone du compresseur SSL4000, formidable pour gluer un DrumBus ou MixBus .

julien / Répondre

bonjour

Pour enregistrer une basse ou une voix : le compresseur (DBX166XS) – avant ou après le préampli? (Pro MPA2)?
BASSE-DI-COMPRESSEUR-PREAMPLI-CARTE SON?
Merci pour tous ces conseils

julien / Répondre

en fait j’ai trouvé ma réponse tout seul : pas possible AVANT le préampli car ma DI nécessitant une alimentation fantome 48V…ca ne peut pas marcher…C’est mon préampli qui alimente ma DI….
Je me demande quelle différence ça fait avant/apres?

Adrien Administrateur / / Répondre

Avant le signal ne serait pas assez fort : le compresseur en question (rack) attend un signal au niveau ligne

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